2 Rois 5 :2-3
Or des troupes de Syriens étaient sorties et avaient emmené du pays d'Israël une petite jeune fille comme captive. Elle était au service de la femme de Naaman. Elle dit à sa maîtresse : Oh ! si mon seigneur était auprès du prophète qui est à Samarie, celui-ci le débarrasserait de sa lèpre !
Petit geste, grand impact. Ce passage me fut présenté ainsi et il peut encore apporter en laissant l'Esprit nous aider à entrevoir ce qui pourrait venir soutenir cette exhortation. Le comportement de cette petite fille, celui d’Elisée, de Naaman et du Roi d’Israël nous montrent des choix, des voies, des fruits en cette histoire qui pourrait paraître désuète et passée. Tout comme Joseph ne se retint pas devant Pharaon (Genèse 41), cette jeune fille applique un principe que Yeshua rappellera en Matthieu 5 :44/Luc 6 :26-31. Paul ramènera ce principe à la soumission aux autorités en Romains 13 :1-5. C’est pour le bien de ceux qu’elle sert, et le Nom de Son Dieu, nous voyons en l’écoute le témoignage de cette fille, sans cette volonté de bénir un ennemi, elle n’aurait jamais pris la parole.
2 Rois 5:6-7
Il apporta au roi d'Israël la lettre, où il était dit : Maintenant, quand cette lettre te sera parvenue, (tu sauras) que je t'envoie Naaman, mon serviteur, afin que tu le débarrasses de sa lèpre. Après avoir lu la lettre, le roi d'Israël déchira ses vêtements et dit : Suis-je Dieu, pour faire mourir et pour faire vivre, qu'il s'adresse ainsi à moi afin que je débarrasse un homme de sa lèpre ? Reconnaissez donc et voyez qu'il cherche une occasion de dispute avec moi.
Si nous regardons aux paroles, l’impact de celles de la jeune fille sont énormes, c’est tout un Royaume qui est touché, semé par ce témoignage (Actes 1 :8). Mais la chair reprend le dessus et le Roi se trouve dans une situation qui montre qu’il sait que seul Dieu peut le faire mais il ne fait pas chercher le Prophète pour faire chercher la Face de Dieu. La foi ici est ce qui différencie le Roi de la Jeune Fille. Elisée fera venir Naaman rabaissant ainsi le Roi au passage tout en le rassurant de l’intervention de Dieu. Le manque de foi aurait pu provoquer un outrage pire que celui qu’imaginait le Roi d’Israël, cela aurait pu causer d’autres torts en devant une occasion de chute pour la jeune fille. Romains 2 :29 ici prend tout son sens en dénonçant l’attitude à avoir envers Adonaï Rapha.
2 Rois 5 :10-11
Élisée envoya un messager pour lui dire : Va te laver sept fois dans le Jourdain ; ta chair redeviendra saine, et tu seras pur. Naaman fut indigné et s'en alla en disant : Voici ce que je me disais : Il sortira bien vers moi, se présentera lui-même, invoquera le nom de l'Éternel, son Dieu, il fera passer sa main sur l'endroit (malade) et débarrassera le lépreux (de sa lèpre)
Nous voyons ici une chose surprenante, l’appel d’Elisée. Ce qui est pris pour un affront de la part de Naaman n’est que l’expression de l’action de Dieu afin d’humilier l’homme, le remettre au niveau réel où il se situe. Naaman va apprendre à s’humilier devant Dieu, à connaitre les voies de Dieu qui agit selon Sa volonté et non selon la nôtre. Naman se retrouve dans le fait de devoir accepter Dieu, reconnaitre Sa Réalité, Son Pouvoir, voir la relation personnelle induite dans Son invocation dans l’affaire. Jean 4 :22 nous rappelle ce besoin de reconnaitre la place du peuple Hébreux dans le plan de Dieu, son élection éternelle.
2 Rois 5 :14-16
Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l'homme de Dieu, et sa chair redevint comme la chair d'un jeune garçon, et il fut pur. Il retourna vers l'homme de Dieu, avec toute sa suite. Lorsqu'il fut arrivé il se tint devant lui en disant : Voici : je reconnais qu'il n'y a point de Dieu sur toute la terre, si ce n'est en Israël. Et maintenant, accepte, je te prie, un cadeau de la part de ton serviteur. Élisée répondit : L'Éternel, devant qui je me tiens, est vivant ! je n'accepterai pas. Naaman le pressa d'accepter, mais il refusa.
Elisée n’avait pas besoin de se montrer, Dieu devait agir dans le cœur de Naaman en même temps que dans son corps. Nous voyons cette réalité quand Naaman demandera que Dieu accepte de le pardonner quand son corps agira en soutien de son régent dans un lieu idolâtre par protocole. Naaman comme le peuple dans le désert désire donner ce qu’il a pour remercier Dieu mais il le fait en ne voyant pas son erreur. Une erreur qu’indique Elisée en refusant, rappelant que le trésor appartient à l’Eternel, et non à lui qui n’est qu’un intermédiaire, ainsi nous comprenons la punition du serviteur d'Elie. D’une petite parole d’une petite fille est venu une délivrance, une reconnaissance, inespérée. N’ayons pas peur de parler, d’échanger, même si cela semble un petit geste, l’impact au final pourrait être une délivrance proche d’une résurrection. Ainsi notre témoignage peut se révéler source de bénédiction en retour.
Marc 16 :17-18
Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : En mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris.
De notre foi, de notre espérance, de notre prière, de notre intercession et notre témoignage dépendent des choses cachées dans l’invisible. Si les serviteurs n’avaient pas appuyé la foi de Naaman, il n’y aurait pas eu de guérison du corps et du cœur. Certains viendront pour un but personnel sans conviction mais nous n’avons pas à les priver de quoi que ce soit sous un motif qui nous condamnerait tout autant. Rappelons -nous que nous avons eu ce besoin aussi auparavant et que nous sommes ici pour être Sa Lumière et non pour la cacher. Cette jeune fille a proclamé sa foi, de ce petit geste, l’Eternel a fait un grand miracle annonciateur de ceux de Yeshua Hamashiah. Paul a résumé cela autant pour le Juif que pour le Grec.
Romains 10 :14
Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n'ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler ? Et comment entendront-ils parler de lui, sans prédicateurs ?
Or des troupes de Syriens étaient sorties et avaient emmené du pays d'Israël une petite jeune fille comme captive. Elle était au service de la femme de Naaman. Elle dit à sa maîtresse : Oh ! si mon seigneur était auprès du prophète qui est à Samarie, celui-ci le débarrasserait de sa lèpre !
Petit geste, grand impact. Ce passage me fut présenté ainsi et il peut encore apporter en laissant l'Esprit nous aider à entrevoir ce qui pourrait venir soutenir cette exhortation. Le comportement de cette petite fille, celui d’Elisée, de Naaman et du Roi d’Israël nous montrent des choix, des voies, des fruits en cette histoire qui pourrait paraître désuète et passée. Tout comme Joseph ne se retint pas devant Pharaon (Genèse 41), cette jeune fille applique un principe que Yeshua rappellera en Matthieu 5 :44/Luc 6 :26-31. Paul ramènera ce principe à la soumission aux autorités en Romains 13 :1-5. C’est pour le bien de ceux qu’elle sert, et le Nom de Son Dieu, nous voyons en l’écoute le témoignage de cette fille, sans cette volonté de bénir un ennemi, elle n’aurait jamais pris la parole.
2 Rois 5:6-7
Il apporta au roi d'Israël la lettre, où il était dit : Maintenant, quand cette lettre te sera parvenue, (tu sauras) que je t'envoie Naaman, mon serviteur, afin que tu le débarrasses de sa lèpre. Après avoir lu la lettre, le roi d'Israël déchira ses vêtements et dit : Suis-je Dieu, pour faire mourir et pour faire vivre, qu'il s'adresse ainsi à moi afin que je débarrasse un homme de sa lèpre ? Reconnaissez donc et voyez qu'il cherche une occasion de dispute avec moi.
Si nous regardons aux paroles, l’impact de celles de la jeune fille sont énormes, c’est tout un Royaume qui est touché, semé par ce témoignage (Actes 1 :8). Mais la chair reprend le dessus et le Roi se trouve dans une situation qui montre qu’il sait que seul Dieu peut le faire mais il ne fait pas chercher le Prophète pour faire chercher la Face de Dieu. La foi ici est ce qui différencie le Roi de la Jeune Fille. Elisée fera venir Naaman rabaissant ainsi le Roi au passage tout en le rassurant de l’intervention de Dieu. Le manque de foi aurait pu provoquer un outrage pire que celui qu’imaginait le Roi d’Israël, cela aurait pu causer d’autres torts en devant une occasion de chute pour la jeune fille. Romains 2 :29 ici prend tout son sens en dénonçant l’attitude à avoir envers Adonaï Rapha.
2 Rois 5 :10-11
Élisée envoya un messager pour lui dire : Va te laver sept fois dans le Jourdain ; ta chair redeviendra saine, et tu seras pur. Naaman fut indigné et s'en alla en disant : Voici ce que je me disais : Il sortira bien vers moi, se présentera lui-même, invoquera le nom de l'Éternel, son Dieu, il fera passer sa main sur l'endroit (malade) et débarrassera le lépreux (de sa lèpre)
Nous voyons ici une chose surprenante, l’appel d’Elisée. Ce qui est pris pour un affront de la part de Naaman n’est que l’expression de l’action de Dieu afin d’humilier l’homme, le remettre au niveau réel où il se situe. Naaman va apprendre à s’humilier devant Dieu, à connaitre les voies de Dieu qui agit selon Sa volonté et non selon la nôtre. Naman se retrouve dans le fait de devoir accepter Dieu, reconnaitre Sa Réalité, Son Pouvoir, voir la relation personnelle induite dans Son invocation dans l’affaire. Jean 4 :22 nous rappelle ce besoin de reconnaitre la place du peuple Hébreux dans le plan de Dieu, son élection éternelle.
2 Rois 5 :14-16
Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain, selon la parole de l'homme de Dieu, et sa chair redevint comme la chair d'un jeune garçon, et il fut pur. Il retourna vers l'homme de Dieu, avec toute sa suite. Lorsqu'il fut arrivé il se tint devant lui en disant : Voici : je reconnais qu'il n'y a point de Dieu sur toute la terre, si ce n'est en Israël. Et maintenant, accepte, je te prie, un cadeau de la part de ton serviteur. Élisée répondit : L'Éternel, devant qui je me tiens, est vivant ! je n'accepterai pas. Naaman le pressa d'accepter, mais il refusa.
Elisée n’avait pas besoin de se montrer, Dieu devait agir dans le cœur de Naaman en même temps que dans son corps. Nous voyons cette réalité quand Naaman demandera que Dieu accepte de le pardonner quand son corps agira en soutien de son régent dans un lieu idolâtre par protocole. Naaman comme le peuple dans le désert désire donner ce qu’il a pour remercier Dieu mais il le fait en ne voyant pas son erreur. Une erreur qu’indique Elisée en refusant, rappelant que le trésor appartient à l’Eternel, et non à lui qui n’est qu’un intermédiaire, ainsi nous comprenons la punition du serviteur d'Elie. D’une petite parole d’une petite fille est venu une délivrance, une reconnaissance, inespérée. N’ayons pas peur de parler, d’échanger, même si cela semble un petit geste, l’impact au final pourrait être une délivrance proche d’une résurrection. Ainsi notre témoignage peut se révéler source de bénédiction en retour.
Marc 16 :17-18
Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : En mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris.
De notre foi, de notre espérance, de notre prière, de notre intercession et notre témoignage dépendent des choses cachées dans l’invisible. Si les serviteurs n’avaient pas appuyé la foi de Naaman, il n’y aurait pas eu de guérison du corps et du cœur. Certains viendront pour un but personnel sans conviction mais nous n’avons pas à les priver de quoi que ce soit sous un motif qui nous condamnerait tout autant. Rappelons -nous que nous avons eu ce besoin aussi auparavant et que nous sommes ici pour être Sa Lumière et non pour la cacher. Cette jeune fille a proclamé sa foi, de ce petit geste, l’Eternel a fait un grand miracle annonciateur de ceux de Yeshua Hamashiah. Paul a résumé cela autant pour le Juif que pour le Grec.
Romains 10 :14
Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n'ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler ? Et comment entendront-ils parler de lui, sans prédicateurs ?