11-coeur_de_ta_vie.pdf | |
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Nous allons une dernière fois aborder la Loi de l’Éternel, les 10 paroles, afin de prendre la mesure nécessaire pour confirmer et établir tout ce que nous avons jusque lors pu voir se révéler. Car de tout ce que nous avons vu, il est des faits restés silencieux et qui ont besoin de se révéler afin de laisser la Vérité jaillir. Il est un accusateur en dehors du juge, qui n’a rien en LUI (Jean 14:30) et veut juste nous faire chuter avec lui, mais aussi d’autres témoins qui nous entourent : l’armée des cieux et toute la Création. Car si la Création attend la révélation des enfants de Dieu (Romains 8:19-22), il en est une raison particulière, c’est qu’elle est témoin de notre arrivée, de notre déchéance qui l’a impactée mais aussi de l’annonce de sa restauration par la Notre en Yeshua/Jésus.
Deutéronome 30:19-20 «J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance, pour aimer l’Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix et pour t’attacher à lui : c’est lui qui est ta vie et qui prolongera tes jours, pour que tu habites le territoire que l’Éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob ». L’ennemi sait bien pourquoi il ne peut pas accuser le peuple de Dieu le jour de Yom Kippour, mais tout comme les tables sont gravées dans la pierre, toute la Création, elle aussi, témoigne de la chute et des marques que nos péchés laissent sur elle.
Yeshua/Jésus dira dans les témoignages de Luc 18:19 et Marc 10:18 « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, si ce n’est Dieu seul. ». C’est par Son Esprit que l’Éternel a gravé en nous Sa loi, transformant la pierre en chair (Ezéchiel 11:19-20/36:25-27), nous convaincant pas à pas de nos erreurs, nos chutes, sur la base de la Loi qui mène à comprendre que nous avons besoin d’être sauvés de l’emprise du péché. Cette Loi n’est pas mauvaise, ce sont les fruits de nos actes en rébellion à elle qui le sont (Romains 7 en son entier déclare ce fait). Alors qu’est donc le cœur de Notre vie ? Cette ultime étude du décalogue nous permettra de comprendre et saisir la piste mise en œuvre pour que nos cœurs débordent efficacement et que nos bouches parlent déliées par la vérité.
Si Dieu est bon, il est surprenant de voir des interdictions dans ses lois à moins que celles-ci ne soient bonnes. Il faut donc aller plus loin pour s’emparer une fois de plus des clés du Royaume et voir la Volonté de l’Éternel s’exprimer. Regardons ensemble comment classer les ordres en comparant à l’aide des deux passages de l’écriture nous les décrivant : Exode 20:2-17 et Deutéronome 5:6-21. Afin de commencer à éclaircir les choses, nous mettrons en couleur verte les commandements positifs et les interdictions en rouge.
EXODE / DEUTÉRONOME
Je suis l’Éternel, ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. /
Moi, je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude.
Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras pas de statue, ni de représentation quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, de ce qui est en bas sur la terre, et de ce qui est dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, et tu ne leur rendras pas de culte ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis la faute des pères sur les fils jusqu’à la troisième et à la quatrième (génération) de ceux qui me haïssent, et qui use de bienveillance jusqu’à mille (générations) envers ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. /
Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras pas de statue, de représentation quelconque de ce qui est en haut dans les cieux, de ce qui est en bas sur la terre, de ce qui est dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles et tu ne leur rendras pas de culte ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis la faute des pères sur les fils jusqu’à la troisième et à la quatrième (génération) de ceux qui me haïssent, et qui use de bienveillance jusqu’à mille (générations) envers ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.
Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en vain. /
Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en vain.
Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le sabbat de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi. Car en six jours l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié. /
Observe le jour du sabbat, pour le sanctifier, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a commandé. Tu travailleras six jours et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le sabbat de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni tout ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi. Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte et que l’Éternel, ton Dieu, t’en a fait sortir à main forte et à bras étendu : c’est pourquoi l’Éternel, ton Dieu, t’a commandé de célébrer le jour du sabbat.
Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne. /
Honore ton père et ta mère, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a commandé, afin que tes jours se prolongent et que tu sois heureux sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne.
Tu ne commettras pas de meurtre. /
Tu ne commettras pas de meurtre.
Tu ne commettras pas d’adultère. /
Tu ne commettras pas d’adultère.
Tu ne commettras pas de vol. /
Tu ne commettras pas de vol.
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. /
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain. /
Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain ; tu ne désireras pas la maison de ton prochain, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain.
En regardant de plus près, nous voyons se dégager 3 commandements positifs, voir 2 si nous ne comptons pas le Shabbat qui est en position d’entre-deux, et 7 interdictions. Dieu aime-t-IL tant que cela devoir nous interdire des choses ? Le cœur de toute chose est de trouver l’amour de Dieu dans Sa justice, trouver Sa volonté cachée afin de comprendre les raisons de ces interdictions et de ces commandements positifs. Nous pouvons déjà mettre deux tablettes en ordre, l’une, celle « de la terre » (6 à 10), avec les interdictions qui montrent le cheminement des hommes par la sanctification et l’autre qui est celle « du ciel » (1 à 5) comprenant les commandements positifs et ceux situés à cheval entre les deux réalités-tablettes.
Nous pouvons objecter que le commandements du respect des parents devrait être sur la terre mais avant de pouvoir juger de la sorte, observons de plus près la « tablette du ciel » afin d’en tirer une vérité sur celle qui la complémente. Les interdictions concernent ce que l’Homme devrait éviter de faire, ce sont des conseils de vie liés au libre-arbitre et sont tous présentés dans un ordre d’interdiction, nous annonçant que cela nous est naturel ainsi que mauvais (1 Cor. 15:56/Rom 7:13) pour atteindre la Vie. Quand à ceux qui ne dépendent pas des hommes, comme le choix des parents, mais appelant au respect de l’Éternel, sa crainte et son amour, ils sont en positif. C’est la raison de l’entre-deux du Shabbat qui est la rencontre de l’homme et de Son Créateur (porte communicante).
Nous voyons donc l’amour de l’Éternel pour nos parents car c’est LUI qui les a choisis pour nous. C’est LUI qui a instauré le Shabbat, ce temps de repos pour nous retrouver en Sa présence, sans le refermer en l’instituant a perpétuité. C’est Lui qui a tout créé et qui est l’origine de la vie, de la liberté, du Salut. Tout ce qui est bon, vient de LUI, même si nous avons des griefs contre nos familles, LUI savait que cela serait très bon ainsi comme quand nous serions ajouté selon Son désir (Genèse 1:31). Peu importe les difficultés, Dieu veille et se glorifie en Ses serviteurs, Il est glorifié quand nous le remercions d’avoir reçu le don de la vie, le remercions de nos parents comme de ce qu’IL nous apporte chaque jour dans ses bénédictions en ce monde.
Les interdictions ne concernent que nos choix dans lesquels l’Éternel ne s’implique pas. Il s’agit de notre libre arbitre devant lequel la Création même deviendra témoin contre nous lors du jugement. Ce libre arbitre qui fait que nous chutons quand nous laissons l’emprise du péché prendre la domination mais Notre Créateur nous a demandé de veiller en Genèse 4 : 7 « Si tu agis bien tu relèveras la tête, mais si tu n’agis pas bien, le péché est tapi à ta porte, et ses désirs (se portent) vers toi : mais toi, domine sur lui. ». Veillons donc et suivons l’Esprit qui est dorénavant placé en nous afin de peser ce qui est bon car le monde est conduit par le mal, nous sommes enclin à suivre cette voix à qui nous avons laissé la domination dans le jardin (Genèse 3).
Yeshua donc en donnant Sa réponse comme quoi « Seul Dieu est bon » avait raison, Son but premier était de faire connaître le Père, en tant que serviteur la Gloire ne LUI revenait pas. Mais Yeshua adaptait aussi ses réponses à ses interlocuteurs et leur avancée dans la compréhension, leur relation au Créateur. Il fut dit aux apôtres qu’ils ne pouvaient porter certaines choses avant la résurrection et l’arrivée de l’Esprit-Saint (Jean 16:12), il en était de même avec cet homme quand il posa la question, il s’adressait à Yeshua/Jésus l’homme, le prophète, non à Yeshua Dieu. La réponse ne pouvait dès lors le mettre LUI en avant sans cacher le Père, Yeshua a donc accepter de ne pas révéler cela à cet instant mais bien de remettre la Gloire à Celui dont tout vient : Dieu Le Père.
Le cœur de Notre vie est la destination de notre cœur, le monde ou bien la vie éternelle qui est auprès de Notre Seigneur et qui implique de LE suivre, Le servir, Le connaître et témoigner de LUI, de Son œuvre pour chacun en ce monde. Le cœur de Notre vie est de vivre ses Lois et agir en conséquences, de prendre les bonnes décisions, parfois pas, mais de revenir à ses pieds car Il est amour et miséricorde envers ceux qui le suivent en Esprit et en Vérité (Jean 4 :21-24). Nous sommes des témoins dans nos vies et le monde ne peut pas cacher cette Lumière qui luit dorénavant en nous car elle emplit nos cœurs et les fait déborder de la bonté de Notre Sauveur.
Nous savons que Dieu est bon, que nous le devenons (à Son image) en LE laissant venir vivre en nous. Mais suivre les lois ne suffit pas, c’est aussi l'oeuvre pour le Royaume qui importe par le témoignage mais enjoint aux actes uniquement. Jacques 1:25 « Mais celui qui a plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui persévère, non pas en l’écoutant pour l’oublier, mais en la pratiquant activement, celui-là sera heureux dans son action même. » L’Esprit guide, à nous de l’écouter et de LE laisser œuvrer, produire du fruit dont les hommes ne pourront pas ne pas témoigner car ce sont des fruits de justice semés dans la paix et l’amour de Notre Seigneur Yeshua Hamashiah/Jésus-Christ (Jacques 3:17-18). A LUI soit la Gloire et non à nous car nous ne pouvons rien de nous-même, IL est Celui qui dispense le vouloir et le faire (Philippiens 2:13).
Dieu SEUL est bon ! Quand nous vivons loin de Sa présence, cela se ressent, nous laissons le péché reprendre le dessus, notre cœur devient distant et se refroidit. Ce n’est que par la chaleur de l’Amour de Notre Père que nous restons zélés, que nous restons bouillants. C’est aussi par la prise de position, Mamon ou l’Éternel (Luc 16:13/Matthieu 6:24), que nous avouons ne pas avoir honte du Seigneur (Luc 9:26/Marc 8:38/Romains 1:16-17) et pouvons garder la foi car cela vient de ce que le Seigneur a mis en nous et qui déborde selon Sa mesure et non plus la Notre. Notre cœur est donc de l’annoncer sans retenue malgré les regards car le Salut est pour tous (Rom. 11:32).
Notre cœur est en communion avec Celui qui nous a tout donné afin de nous prouver Son amour envers nous alors que nous étions en rébellion envers LUI, sans LE connaître (Eph. 2:1-10). C’est ainsi que nous comprenons que par Sa délivrance, nous apprenons le chemin à prendre, à nous diriger afin de faire ce qui est bon. Faire ce qui est bien est un début mas pas suffisant car cela est pour notre ego, alors que ce qui est juste et bon est désintéressé afin de toucher les autres, les servir sans attendre de retour. Le Seigneur nous aime en attendant que nous revenions à LUI mais IL accepte aussi que cela ne soit pas le cas dans nos décisions. Si nous agissons dans le but d’acheter un retour, cela n’est pas de l’amour, mais si cela est fait en sacrifice alors cela devient du cœur, cela devient un service gratuit fait afin de faire du bien et non plus ce qui est bien car n’importe plus dès lors le regard des autres mais le fait de faire connaître le Père en LE servant, en faisant Ses œuvres.
Plongeons encore un peu plus profondément dans ce sens et regardons ensemble à La croix et la Loi car nous savons que l’Amour et la Justice sont des facettes indissociables. Nous avons pris conscience que l’Éternel est juste et aimant, mais la Justice doit être pleine afin que l’Amour puisse se révéler. Regardons à deux versions de la Croix afin d’en tirer une vision complémentaire et comprendre que ce que nous venons de voir est basé sur la seule et unique Vérité.
G H
Torah Grace
a r
c o
e T
La première vision nous permet de voir se dégager une limite tandis que la seconde est celle qui nous permettra au final de voir le plan de l’Éternel en son entier. Sur la première, c’est le « R » qui se trouve lier L’Enseignement/La Justice (La Torah) et La Grâce. Ce « R » qui peut signifier le Royaume que nous devons chercher en premier, que Yeshua/Jésus est Roi et qu’IL Règne. La Grâce coule de la Croix sur cette vision vers les hommes tandis que la Torah est pour tous. C’est une image qui parle de l’humanité et du Don de Dieu envers nous. Mais nous allons voir avec la seconde que cela nous concerne aussi par notre implication, nous demande de faire usage de notre libre arbitre mais aussi de connaître la provenance de la sagesse (Prov. 8 / Jacques 1:5).
Certains prétendent que la Torah est faite pour que l’homme s’élève seul tandis que la Grâce permet de nous tourner vers notre prochain (Grâce et Torah sont donc ainsi opposés). Tentons de dégager le vrai du faux en observant les flèches apposées à la seconde vision de la Croix.
La Grâce dans son sens nous rappelle que nous sommes tous égaux, tous au même plan devant Dieu, aucune acception de personne (Deutéronome 10:17). Elle représente les bras ouverts de Dieu au fils prodigue car « Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » (1 Timothée 2:3-4 /Matthieu 3:15). La Grâce nous montre aussi le Fils offert en public (Esaie 53), humilié, mis à nu dans Sa prédication raillée de Son œuvre à la Croix qui est folie pour le monde (1 Corinthiens 1:18).
La Torah n’est pas inscrite dans le sens de la réception mais du suivi, c’est un enseignement à suivre, notre marche, un appui, la base du jugement. Proverbes 22:6 montre la vérité sur l’instruction et son effet. Quand nous nous élevons, nous sanctifions (car nous n’apprenons la Loi, l’Enseignement, que par l’écoute (Rom 10:17) parce que nous sommes sauvés et non avant car aucune conviction de ce besoin), nous allons par le chemin étroit vers le Seigneur (Matthieu 7:14), nous retournons à LUI. « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. » (Jean 13:32). La Torah nous montre aussi le Fils qui n’a rien retenu afin de servir le Père de tout Son cœur affin de nous rappeler que de mourir à soi-même importe de tout (Jean 15:13).
C’est en chemin que la Grâce et la Torah se croisent, semblant nous rappeler qu’il y a un plafond de verre pour l’un qu’il ne peut briser seul et qu’il y a une limite à la Grâce qui a besoin d’être complétée pour permettre de s’élever. Jacques 2:18 et 1 Corinthiens 13:1-3 nous montrent ce besoin de complétude mais cela ne vient pas de l’homme seul ni de sa foi, cela vient de ce qui rattache la Grâce et la Torah. C’est en cette Croix que nous voyons se révéler le besoin de faire Teshuva/repentance (retourner à Dieu et changer de vie), ce besoin de regarder à Celui que nous avons oublié et dont nous nous sommes éloignés à cause du péché qui était notre maître.
Nous voyons cette Lettre « A » prendre une place qui n’est pas un hasard. A pour Abba (Père : Galates 4:6), A pour Ani Adonaï (Je suis l’Éternel : 1er commandement), A pour Amour Juste qui réside dans la sainteté de Dieu. Ce « A » nous rappelle que Dieu ne varie pas et que pour recevoir son Amour, nous devons accepter la correction afin de croître et produire du fruit. Nous corrigeons nos enfants par amour et c’est la somme des deux qui leur permet d’avoir des valeurs afin de grandir et devenir matures, car leur bonheur nous importe.
Si nous voulons devenir Saints/Justes, nous devons regarder à Nouveau à Dieu afin d’être complets et passer ces paliers de verre, prenant conscience de l’amplitude de la Grâce afin de devenir des créatures nouvelles par l’Esprit Saint envoyé sur nous. La lettre « H » représente le souffle de vie, l’Esprit-Saint, venu nous aider à continuer de nous élever vers Dieu, cette acceptation de Sa présence auprès de nous, en nous, avec nous. La rébellion est passée, nous voyons dorénavant que les écailles de nos yeux sont tombées le plan de Dieu pour nous. Son amour est révélé et nous apprécions d’être appelés « amis de Dieu », « enfants du Très-Haut », « disciples » car ce qui est ancien est passé (Esaïe 43:18). La séparation des autres plans de la lettre « H » représente la sanctification de la nouvelle Créature, ayant délaissé le passé afin d’avancer.
La croix a donc révélé pleinement les dimensions complémentaires du Père, qui sont aussi en nous et nous ne pouvons vivre l’une sans l’autre sans le rendre menteur, sans altérer et maudire ce qui devrait être. Ce besoin de la Croix nous amène à vivre dans l’enseignement (chemin de sanctification) et non plus dans la servitude car l’esclave craint les coups du maître même en servant de son mieux. Le disciple vit dans la crainte du Père mais il connaît la bénédiction quand il sert de son mieux car le Père est patient et lent à la Colère (Exode 34:6-7). Cette crainte est dans l’amour et la confiance car elle est basée sur la Justice/Vérité et non plus une injustice se déclarant ce qu’elle n’est pas. Car Dieu est venu faire la Paix avec les hommes à travers la Croix.
Dieu n’est pas un dieu de désordre mais de Paix (1 corinthiens 14:33) et l’apprentissage se fait au fur et à mesure, il est donc nécessaire à ceux qui sont dans la bergerie de comprendre que la Grâce n’existe pas sans la Loi mais aussi que la Loi a été faite afin de révéler la Grâce pour le peuple de l’Éternel (Exode 33:19). C’est à la Croix que la restauration et la Paix avec Notre Créateur sont venus à notre rencontre (voir l’image ci-dessous). Dieu nous a surpris en venant LUI-même alors que nous étions dans l’erreur, IL s’est abaissée à venir nous chercher alors que c’est notre tâche à nous. Il a accepté de porter le fardeau avec nous afin de nous montrer la grandeur de Son amour, la grandeur de Sa grâce mais aussi la vérité de la Justice qui nous attend tous.
La Grâce pourrait ainsi devenir l’acronyme de : Grâce du Roi et son Amour Cherchent l’Épouse (comme le serviteur d’Abraham est allé chercher Rebecca pour Isaac) ou Conduisent l’Église (par le Consolateur : Jean 16:13).
La Croix permet donc de mettre pleinement en Lumière la Vérité qui a fait jaillir sa nécessité: « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9:27). Si il y a Justice, celle-ci passe avant l’amour, nous la cachant momentanément parfois, mais elle est surtout une expression de l’amour même car le favoritisme est menteur et créé la division alors que Dieu est UN (Deutéronome 6:4-5), unité unifiée comme le corps du Christ. L’Amour a surpassé la Justice en Yeshua/Jésus car IL a déclaré qu’à Dieu tout est possible (Matthieu 19:25-26/Marc 10:26-27/Luc 18:26-27), ainsi a-t-IL pu porter nos péchés (Esaïe 53 :4-8 « et le SEIGNEUR a fait venir sur lui notre faute à tous. ») alors qu’aucun homme ne peut porter les péchés d’un autre (Ps 49:8-9).
Le cœur de Notre vie est donc basé sur la complétude qu’est venue mettre en Nous le Consolateur envoyé par le Père au Nom de Yeshua/Jésus (Jean 14:26). La croix nous montre un début et non une fin : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. » (Jean 14:6-7). La Croix est la rencontre de Notre cœur et de Celui de Notre Créateur afin de se confondre l’un avec l’autre et devenir UN (Echad) travaillant en union afin d’accomplir de grandes choses en Son Nom. Nous trouvons le véritable cœur de nos actes, la véritable expression pour toucher et changer les choses autour de nous (Éphésiens 2:8-10).
Le cœur demande parfois aussi de savoir juger d’une situation sur les fruits afin d’agir dans l’amour, la paix et la justice, en nous rappelant que nous n’avons pas le droit de condamner sans nous condamner nous-même. Nous devons veiller à ne pas provoquer ceux à qui nous témoignons dans nos rencontres, dans nos vies, en les protégeant du péché sans les offenser ni devenir une pierre d’achoppement à leur encontre (1 Corinthiens 10:32/1 Corinthiens 9:19-23). Notre cœur est de vivre non plus pour nous-même mais principalement pour les autres. Recherchons d’abord le Royaume, mais aussi ceux qui doivent en faire partie, allons proclamer jusqu’aux extrémités de la Terre que le Seigneur est vivant, ressuscité car même la mort ne peut rien contre LUI.
Nous ne vivons pas sous un nouveau pharaon nommé « Enseignement » ou bien un prince laxiste nommé « liberté ». Afin de vivre dans la vérité, nous devons apprendre à mieux connaître l’auteur de La Parole et connaître Sa volonté , la réalité de la complémentarité de l’Amour et de la Justice. La Torah et la Grâce sont indissociables en Dieu et nécessaires afin que nous soyons rétablis en Son Nom dans le dessein qui nous était dévolu. « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11:29-30) Yeshua/Jésus n’impose rien mais demande de comprendre les dimensions de la Justice et de la Grâce afin de la propager et la donner à ceux qui en ont besoin (Luc 5:31/Marc 2:17).
Gardons donc notre cœur afin de continuer à répandre la Parole, à propager la Lumière qui ne peut être cachée en ce monde et déclarer aux autorités cachées dans l’invisible que nous sommes enfants de Dieu. Et comme la Torah (Hébreux) et la Grâce (Grecs) sont réunis dans le corps de Christ/Mashiah qui, de ce qui par nature est désunis ne fit qu’un (comme tout est présent en L’Éternel dans Sa sainteté), nous pouvons conclure (en balayant la théologie du remplacement au passage), que l’Amour et la Justice ainsi que la Torah et la Grâce sont indissociables et ne sont qu’UN, comme il fut écrit en Galates 3:28 « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ.» Le cœur de notre vie nous appelle dorénavant à ne plus suivre les voix du monde mais celle du Berger (Jean 10) auquel nous appartenons et auquel nous répondons joyeusement « Me voici ! »
Que L’Éternel vous bénisse et vous guide en Ses voies
Manuel NEHLIG
Deutéronome 30:19-20 «J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta descendance, pour aimer l’Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix et pour t’attacher à lui : c’est lui qui est ta vie et qui prolongera tes jours, pour que tu habites le territoire que l’Éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob ». L’ennemi sait bien pourquoi il ne peut pas accuser le peuple de Dieu le jour de Yom Kippour, mais tout comme les tables sont gravées dans la pierre, toute la Création, elle aussi, témoigne de la chute et des marques que nos péchés laissent sur elle.
Yeshua/Jésus dira dans les témoignages de Luc 18:19 et Marc 10:18 « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, si ce n’est Dieu seul. ». C’est par Son Esprit que l’Éternel a gravé en nous Sa loi, transformant la pierre en chair (Ezéchiel 11:19-20/36:25-27), nous convaincant pas à pas de nos erreurs, nos chutes, sur la base de la Loi qui mène à comprendre que nous avons besoin d’être sauvés de l’emprise du péché. Cette Loi n’est pas mauvaise, ce sont les fruits de nos actes en rébellion à elle qui le sont (Romains 7 en son entier déclare ce fait). Alors qu’est donc le cœur de Notre vie ? Cette ultime étude du décalogue nous permettra de comprendre et saisir la piste mise en œuvre pour que nos cœurs débordent efficacement et que nos bouches parlent déliées par la vérité.
Si Dieu est bon, il est surprenant de voir des interdictions dans ses lois à moins que celles-ci ne soient bonnes. Il faut donc aller plus loin pour s’emparer une fois de plus des clés du Royaume et voir la Volonté de l’Éternel s’exprimer. Regardons ensemble comment classer les ordres en comparant à l’aide des deux passages de l’écriture nous les décrivant : Exode 20:2-17 et Deutéronome 5:6-21. Afin de commencer à éclaircir les choses, nous mettrons en couleur verte les commandements positifs et les interdictions en rouge.
EXODE / DEUTÉRONOME
Je suis l’Éternel, ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. /
Moi, je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude.
Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras pas de statue, ni de représentation quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, de ce qui est en bas sur la terre, et de ce qui est dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, et tu ne leur rendras pas de culte ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis la faute des pères sur les fils jusqu’à la troisième et à la quatrième (génération) de ceux qui me haïssent, et qui use de bienveillance jusqu’à mille (générations) envers ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. /
Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras pas de statue, de représentation quelconque de ce qui est en haut dans les cieux, de ce qui est en bas sur la terre, de ce qui est dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles et tu ne leur rendras pas de culte ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis la faute des pères sur les fils jusqu’à la troisième et à la quatrième (génération) de ceux qui me haïssent, et qui use de bienveillance jusqu’à mille (générations) envers ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.
Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en vain. /
Tu ne prendras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain ; car l’Éternel ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en vain.
Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le sabbat de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi. Car en six jours l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié. /
Observe le jour du sabbat, pour le sanctifier, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a commandé. Tu travailleras six jours et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le sabbat de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni tout ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi. Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte et que l’Éternel, ton Dieu, t’en a fait sortir à main forte et à bras étendu : c’est pourquoi l’Éternel, ton Dieu, t’a commandé de célébrer le jour du sabbat.
Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne. /
Honore ton père et ta mère, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a commandé, afin que tes jours se prolongent et que tu sois heureux sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne.
Tu ne commettras pas de meurtre. /
Tu ne commettras pas de meurtre.
Tu ne commettras pas d’adultère. /
Tu ne commettras pas d’adultère.
Tu ne commettras pas de vol. /
Tu ne commettras pas de vol.
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. /
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain. /
Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain ; tu ne désireras pas la maison de ton prochain, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain.
En regardant de plus près, nous voyons se dégager 3 commandements positifs, voir 2 si nous ne comptons pas le Shabbat qui est en position d’entre-deux, et 7 interdictions. Dieu aime-t-IL tant que cela devoir nous interdire des choses ? Le cœur de toute chose est de trouver l’amour de Dieu dans Sa justice, trouver Sa volonté cachée afin de comprendre les raisons de ces interdictions et de ces commandements positifs. Nous pouvons déjà mettre deux tablettes en ordre, l’une, celle « de la terre » (6 à 10), avec les interdictions qui montrent le cheminement des hommes par la sanctification et l’autre qui est celle « du ciel » (1 à 5) comprenant les commandements positifs et ceux situés à cheval entre les deux réalités-tablettes.
Nous pouvons objecter que le commandements du respect des parents devrait être sur la terre mais avant de pouvoir juger de la sorte, observons de plus près la « tablette du ciel » afin d’en tirer une vérité sur celle qui la complémente. Les interdictions concernent ce que l’Homme devrait éviter de faire, ce sont des conseils de vie liés au libre-arbitre et sont tous présentés dans un ordre d’interdiction, nous annonçant que cela nous est naturel ainsi que mauvais (1 Cor. 15:56/Rom 7:13) pour atteindre la Vie. Quand à ceux qui ne dépendent pas des hommes, comme le choix des parents, mais appelant au respect de l’Éternel, sa crainte et son amour, ils sont en positif. C’est la raison de l’entre-deux du Shabbat qui est la rencontre de l’homme et de Son Créateur (porte communicante).
Nous voyons donc l’amour de l’Éternel pour nos parents car c’est LUI qui les a choisis pour nous. C’est LUI qui a instauré le Shabbat, ce temps de repos pour nous retrouver en Sa présence, sans le refermer en l’instituant a perpétuité. C’est Lui qui a tout créé et qui est l’origine de la vie, de la liberté, du Salut. Tout ce qui est bon, vient de LUI, même si nous avons des griefs contre nos familles, LUI savait que cela serait très bon ainsi comme quand nous serions ajouté selon Son désir (Genèse 1:31). Peu importe les difficultés, Dieu veille et se glorifie en Ses serviteurs, Il est glorifié quand nous le remercions d’avoir reçu le don de la vie, le remercions de nos parents comme de ce qu’IL nous apporte chaque jour dans ses bénédictions en ce monde.
Les interdictions ne concernent que nos choix dans lesquels l’Éternel ne s’implique pas. Il s’agit de notre libre arbitre devant lequel la Création même deviendra témoin contre nous lors du jugement. Ce libre arbitre qui fait que nous chutons quand nous laissons l’emprise du péché prendre la domination mais Notre Créateur nous a demandé de veiller en Genèse 4 : 7 « Si tu agis bien tu relèveras la tête, mais si tu n’agis pas bien, le péché est tapi à ta porte, et ses désirs (se portent) vers toi : mais toi, domine sur lui. ». Veillons donc et suivons l’Esprit qui est dorénavant placé en nous afin de peser ce qui est bon car le monde est conduit par le mal, nous sommes enclin à suivre cette voix à qui nous avons laissé la domination dans le jardin (Genèse 3).
Yeshua donc en donnant Sa réponse comme quoi « Seul Dieu est bon » avait raison, Son but premier était de faire connaître le Père, en tant que serviteur la Gloire ne LUI revenait pas. Mais Yeshua adaptait aussi ses réponses à ses interlocuteurs et leur avancée dans la compréhension, leur relation au Créateur. Il fut dit aux apôtres qu’ils ne pouvaient porter certaines choses avant la résurrection et l’arrivée de l’Esprit-Saint (Jean 16:12), il en était de même avec cet homme quand il posa la question, il s’adressait à Yeshua/Jésus l’homme, le prophète, non à Yeshua Dieu. La réponse ne pouvait dès lors le mettre LUI en avant sans cacher le Père, Yeshua a donc accepter de ne pas révéler cela à cet instant mais bien de remettre la Gloire à Celui dont tout vient : Dieu Le Père.
Le cœur de Notre vie est la destination de notre cœur, le monde ou bien la vie éternelle qui est auprès de Notre Seigneur et qui implique de LE suivre, Le servir, Le connaître et témoigner de LUI, de Son œuvre pour chacun en ce monde. Le cœur de Notre vie est de vivre ses Lois et agir en conséquences, de prendre les bonnes décisions, parfois pas, mais de revenir à ses pieds car Il est amour et miséricorde envers ceux qui le suivent en Esprit et en Vérité (Jean 4 :21-24). Nous sommes des témoins dans nos vies et le monde ne peut pas cacher cette Lumière qui luit dorénavant en nous car elle emplit nos cœurs et les fait déborder de la bonté de Notre Sauveur.
Nous savons que Dieu est bon, que nous le devenons (à Son image) en LE laissant venir vivre en nous. Mais suivre les lois ne suffit pas, c’est aussi l'oeuvre pour le Royaume qui importe par le témoignage mais enjoint aux actes uniquement. Jacques 1:25 « Mais celui qui a plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui persévère, non pas en l’écoutant pour l’oublier, mais en la pratiquant activement, celui-là sera heureux dans son action même. » L’Esprit guide, à nous de l’écouter et de LE laisser œuvrer, produire du fruit dont les hommes ne pourront pas ne pas témoigner car ce sont des fruits de justice semés dans la paix et l’amour de Notre Seigneur Yeshua Hamashiah/Jésus-Christ (Jacques 3:17-18). A LUI soit la Gloire et non à nous car nous ne pouvons rien de nous-même, IL est Celui qui dispense le vouloir et le faire (Philippiens 2:13).
Dieu SEUL est bon ! Quand nous vivons loin de Sa présence, cela se ressent, nous laissons le péché reprendre le dessus, notre cœur devient distant et se refroidit. Ce n’est que par la chaleur de l’Amour de Notre Père que nous restons zélés, que nous restons bouillants. C’est aussi par la prise de position, Mamon ou l’Éternel (Luc 16:13/Matthieu 6:24), que nous avouons ne pas avoir honte du Seigneur (Luc 9:26/Marc 8:38/Romains 1:16-17) et pouvons garder la foi car cela vient de ce que le Seigneur a mis en nous et qui déborde selon Sa mesure et non plus la Notre. Notre cœur est donc de l’annoncer sans retenue malgré les regards car le Salut est pour tous (Rom. 11:32).
Notre cœur est en communion avec Celui qui nous a tout donné afin de nous prouver Son amour envers nous alors que nous étions en rébellion envers LUI, sans LE connaître (Eph. 2:1-10). C’est ainsi que nous comprenons que par Sa délivrance, nous apprenons le chemin à prendre, à nous diriger afin de faire ce qui est bon. Faire ce qui est bien est un début mas pas suffisant car cela est pour notre ego, alors que ce qui est juste et bon est désintéressé afin de toucher les autres, les servir sans attendre de retour. Le Seigneur nous aime en attendant que nous revenions à LUI mais IL accepte aussi que cela ne soit pas le cas dans nos décisions. Si nous agissons dans le but d’acheter un retour, cela n’est pas de l’amour, mais si cela est fait en sacrifice alors cela devient du cœur, cela devient un service gratuit fait afin de faire du bien et non plus ce qui est bien car n’importe plus dès lors le regard des autres mais le fait de faire connaître le Père en LE servant, en faisant Ses œuvres.
Plongeons encore un peu plus profondément dans ce sens et regardons ensemble à La croix et la Loi car nous savons que l’Amour et la Justice sont des facettes indissociables. Nous avons pris conscience que l’Éternel est juste et aimant, mais la Justice doit être pleine afin que l’Amour puisse se révéler. Regardons à deux versions de la Croix afin d’en tirer une vision complémentaire et comprendre que ce que nous venons de voir est basé sur la seule et unique Vérité.
G H
Torah Grace
a r
c o
e T
La première vision nous permet de voir se dégager une limite tandis que la seconde est celle qui nous permettra au final de voir le plan de l’Éternel en son entier. Sur la première, c’est le « R » qui se trouve lier L’Enseignement/La Justice (La Torah) et La Grâce. Ce « R » qui peut signifier le Royaume que nous devons chercher en premier, que Yeshua/Jésus est Roi et qu’IL Règne. La Grâce coule de la Croix sur cette vision vers les hommes tandis que la Torah est pour tous. C’est une image qui parle de l’humanité et du Don de Dieu envers nous. Mais nous allons voir avec la seconde que cela nous concerne aussi par notre implication, nous demande de faire usage de notre libre arbitre mais aussi de connaître la provenance de la sagesse (Prov. 8 / Jacques 1:5).
Certains prétendent que la Torah est faite pour que l’homme s’élève seul tandis que la Grâce permet de nous tourner vers notre prochain (Grâce et Torah sont donc ainsi opposés). Tentons de dégager le vrai du faux en observant les flèches apposées à la seconde vision de la Croix.
La Grâce dans son sens nous rappelle que nous sommes tous égaux, tous au même plan devant Dieu, aucune acception de personne (Deutéronome 10:17). Elle représente les bras ouverts de Dieu au fils prodigue car « Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. » (1 Timothée 2:3-4 /Matthieu 3:15). La Grâce nous montre aussi le Fils offert en public (Esaie 53), humilié, mis à nu dans Sa prédication raillée de Son œuvre à la Croix qui est folie pour le monde (1 Corinthiens 1:18).
La Torah n’est pas inscrite dans le sens de la réception mais du suivi, c’est un enseignement à suivre, notre marche, un appui, la base du jugement. Proverbes 22:6 montre la vérité sur l’instruction et son effet. Quand nous nous élevons, nous sanctifions (car nous n’apprenons la Loi, l’Enseignement, que par l’écoute (Rom 10:17) parce que nous sommes sauvés et non avant car aucune conviction de ce besoin), nous allons par le chemin étroit vers le Seigneur (Matthieu 7:14), nous retournons à LUI. « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. » (Jean 13:32). La Torah nous montre aussi le Fils qui n’a rien retenu afin de servir le Père de tout Son cœur affin de nous rappeler que de mourir à soi-même importe de tout (Jean 15:13).
C’est en chemin que la Grâce et la Torah se croisent, semblant nous rappeler qu’il y a un plafond de verre pour l’un qu’il ne peut briser seul et qu’il y a une limite à la Grâce qui a besoin d’être complétée pour permettre de s’élever. Jacques 2:18 et 1 Corinthiens 13:1-3 nous montrent ce besoin de complétude mais cela ne vient pas de l’homme seul ni de sa foi, cela vient de ce qui rattache la Grâce et la Torah. C’est en cette Croix que nous voyons se révéler le besoin de faire Teshuva/repentance (retourner à Dieu et changer de vie), ce besoin de regarder à Celui que nous avons oublié et dont nous nous sommes éloignés à cause du péché qui était notre maître.
Nous voyons cette Lettre « A » prendre une place qui n’est pas un hasard. A pour Abba (Père : Galates 4:6), A pour Ani Adonaï (Je suis l’Éternel : 1er commandement), A pour Amour Juste qui réside dans la sainteté de Dieu. Ce « A » nous rappelle que Dieu ne varie pas et que pour recevoir son Amour, nous devons accepter la correction afin de croître et produire du fruit. Nous corrigeons nos enfants par amour et c’est la somme des deux qui leur permet d’avoir des valeurs afin de grandir et devenir matures, car leur bonheur nous importe.
Si nous voulons devenir Saints/Justes, nous devons regarder à Nouveau à Dieu afin d’être complets et passer ces paliers de verre, prenant conscience de l’amplitude de la Grâce afin de devenir des créatures nouvelles par l’Esprit Saint envoyé sur nous. La lettre « H » représente le souffle de vie, l’Esprit-Saint, venu nous aider à continuer de nous élever vers Dieu, cette acceptation de Sa présence auprès de nous, en nous, avec nous. La rébellion est passée, nous voyons dorénavant que les écailles de nos yeux sont tombées le plan de Dieu pour nous. Son amour est révélé et nous apprécions d’être appelés « amis de Dieu », « enfants du Très-Haut », « disciples » car ce qui est ancien est passé (Esaïe 43:18). La séparation des autres plans de la lettre « H » représente la sanctification de la nouvelle Créature, ayant délaissé le passé afin d’avancer.
La croix a donc révélé pleinement les dimensions complémentaires du Père, qui sont aussi en nous et nous ne pouvons vivre l’une sans l’autre sans le rendre menteur, sans altérer et maudire ce qui devrait être. Ce besoin de la Croix nous amène à vivre dans l’enseignement (chemin de sanctification) et non plus dans la servitude car l’esclave craint les coups du maître même en servant de son mieux. Le disciple vit dans la crainte du Père mais il connaît la bénédiction quand il sert de son mieux car le Père est patient et lent à la Colère (Exode 34:6-7). Cette crainte est dans l’amour et la confiance car elle est basée sur la Justice/Vérité et non plus une injustice se déclarant ce qu’elle n’est pas. Car Dieu est venu faire la Paix avec les hommes à travers la Croix.
Dieu n’est pas un dieu de désordre mais de Paix (1 corinthiens 14:33) et l’apprentissage se fait au fur et à mesure, il est donc nécessaire à ceux qui sont dans la bergerie de comprendre que la Grâce n’existe pas sans la Loi mais aussi que la Loi a été faite afin de révéler la Grâce pour le peuple de l’Éternel (Exode 33:19). C’est à la Croix que la restauration et la Paix avec Notre Créateur sont venus à notre rencontre (voir l’image ci-dessous). Dieu nous a surpris en venant LUI-même alors que nous étions dans l’erreur, IL s’est abaissée à venir nous chercher alors que c’est notre tâche à nous. Il a accepté de porter le fardeau avec nous afin de nous montrer la grandeur de Son amour, la grandeur de Sa grâce mais aussi la vérité de la Justice qui nous attend tous.
La Grâce pourrait ainsi devenir l’acronyme de : Grâce du Roi et son Amour Cherchent l’Épouse (comme le serviteur d’Abraham est allé chercher Rebecca pour Isaac) ou Conduisent l’Église (par le Consolateur : Jean 16:13).
La Croix permet donc de mettre pleinement en Lumière la Vérité qui a fait jaillir sa nécessité: « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9:27). Si il y a Justice, celle-ci passe avant l’amour, nous la cachant momentanément parfois, mais elle est surtout une expression de l’amour même car le favoritisme est menteur et créé la division alors que Dieu est UN (Deutéronome 6:4-5), unité unifiée comme le corps du Christ. L’Amour a surpassé la Justice en Yeshua/Jésus car IL a déclaré qu’à Dieu tout est possible (Matthieu 19:25-26/Marc 10:26-27/Luc 18:26-27), ainsi a-t-IL pu porter nos péchés (Esaïe 53 :4-8 « et le SEIGNEUR a fait venir sur lui notre faute à tous. ») alors qu’aucun homme ne peut porter les péchés d’un autre (Ps 49:8-9).
Le cœur de Notre vie est donc basé sur la complétude qu’est venue mettre en Nous le Consolateur envoyé par le Père au Nom de Yeshua/Jésus (Jean 14:26). La croix nous montre un début et non une fin : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. » (Jean 14:6-7). La Croix est la rencontre de Notre cœur et de Celui de Notre Créateur afin de se confondre l’un avec l’autre et devenir UN (Echad) travaillant en union afin d’accomplir de grandes choses en Son Nom. Nous trouvons le véritable cœur de nos actes, la véritable expression pour toucher et changer les choses autour de nous (Éphésiens 2:8-10).
Le cœur demande parfois aussi de savoir juger d’une situation sur les fruits afin d’agir dans l’amour, la paix et la justice, en nous rappelant que nous n’avons pas le droit de condamner sans nous condamner nous-même. Nous devons veiller à ne pas provoquer ceux à qui nous témoignons dans nos rencontres, dans nos vies, en les protégeant du péché sans les offenser ni devenir une pierre d’achoppement à leur encontre (1 Corinthiens 10:32/1 Corinthiens 9:19-23). Notre cœur est de vivre non plus pour nous-même mais principalement pour les autres. Recherchons d’abord le Royaume, mais aussi ceux qui doivent en faire partie, allons proclamer jusqu’aux extrémités de la Terre que le Seigneur est vivant, ressuscité car même la mort ne peut rien contre LUI.
Nous ne vivons pas sous un nouveau pharaon nommé « Enseignement » ou bien un prince laxiste nommé « liberté ». Afin de vivre dans la vérité, nous devons apprendre à mieux connaître l’auteur de La Parole et connaître Sa volonté , la réalité de la complémentarité de l’Amour et de la Justice. La Torah et la Grâce sont indissociables en Dieu et nécessaires afin que nous soyons rétablis en Son Nom dans le dessein qui nous était dévolu. « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11:29-30) Yeshua/Jésus n’impose rien mais demande de comprendre les dimensions de la Justice et de la Grâce afin de la propager et la donner à ceux qui en ont besoin (Luc 5:31/Marc 2:17).
Gardons donc notre cœur afin de continuer à répandre la Parole, à propager la Lumière qui ne peut être cachée en ce monde et déclarer aux autorités cachées dans l’invisible que nous sommes enfants de Dieu. Et comme la Torah (Hébreux) et la Grâce (Grecs) sont réunis dans le corps de Christ/Mashiah qui, de ce qui par nature est désunis ne fit qu’un (comme tout est présent en L’Éternel dans Sa sainteté), nous pouvons conclure (en balayant la théologie du remplacement au passage), que l’Amour et la Justice ainsi que la Torah et la Grâce sont indissociables et ne sont qu’UN, comme il fut écrit en Galates 3:28 « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ.» Le cœur de notre vie nous appelle dorénavant à ne plus suivre les voix du monde mais celle du Berger (Jean 10) auquel nous appartenons et auquel nous répondons joyeusement « Me voici ! »
Que L’Éternel vous bénisse et vous guide en Ses voies
Manuel NEHLIG