Renaissance de la vie
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Nous avions terminé sur Jean 15:13 Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis afin de lancer cette analyse. Car en effet, il était prévu d'analyser les différentes annonces de la crucifixion dans l'Ancien Testament et le Nouveau, plus précisément selon les dires de Jésus lui-même afin de prouver que Jésus maîtrisait son destin, son rôle dans le plan de l’Éternel.
Il avait été fait mention d'analyser les alliances mais me rendant compte de l'ampleur de la tâche et n'ayant aucune inspiration de la part de l'Esprit sur ce thème, je préfère laisser cette étude pour plus tard afin de ne pas guider avec des compréhensions humaines mais bien ce que l’Éternel souhaite que nous comprenions. Cette analyse s'attardera donc aussi sur l'analyse de la signification de la Porte-Chemin-Rocher précisant dès lors une partie de l'ombre que nous avions laissé concernant la personne du Messie.
Nous avons déjà analysé en partie pourquoi Jésus ne pouvait être remplacé sur la croix mais voyons si cela était réellement annoncé dans la Torah et les évangiles par les propos de Jésus. Nous ne nous attarderons pas sur les prophètes mais sur la Torah car elle contient le passé, le présent et le futur comme l'a annoncé Jésus en disant : Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé (Matthieu 5:18). Les références (AT/NT) ne se prétendent pas exhaustives mais sont à but explicatif uniquement, je ne suis qu'un outil pour diffuser, expliquer, rien de plus.
Avant de nous lancer, reprenons une certaine base pour cette analyse : la raison de ce sacrifice ainsi qu'une petite vérification concernant le fait que nos péchés peuvent être portés par une tierce personne ou pas. Car si personne ne peut porter nos péchés, personne ne peut donc expier pour nous, cela est donc une réponse concrète mais nous allons (re)voir que l’Éternel a un plan plus grand que ce que l'homme peut imaginer. C'est par libre arbitre que l'homme a suivi la chair et l'ennemi, et c'est à nouveau par libre arbitre qu'il peut revenir à l’Éternel en le suivant mais ne précipitons pas l'analyse.
Commençons par voir si quelqu'un peut porter nos péchés. Lévitique 16:9-10 Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour l'Éternel, et il l'offrira en sacrifice d'expiation. Et le bouc sur lequel est tombé le sort pour Azazel sera placé vivant devant l'Éternel, afin qu'il serve à faire l'expiation et qu'il soit lâché dans le désert pour Azazel. Nous avions déjà parlé de cela concernant Jésus et son ministère partant du désert et allant jusque la Croix. Mais le sacrifice d'expiation en lui-même couvre-t-il la faute?
Nous allons trouver la réponse dans la seconde partie de cette observation afin de comprendre pour quoi Jésus a été appelé par Jean le Baptiste : Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde (Jean 1:29). Car il y a bien une raison à cette appellation mais nous la trouvons dans un autre passage, Exode 12:5 Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an ; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau mais cela ne nous parle bien entendu pas de porter une faute. Voyons un peu plus loin afin de compléter le fait que ce sacrifice devait être parfait : Exode 12:13 Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Égypte.
Si nous analysons la phrase de Jean le Baptiste, l'agneau ôte, mais ne porte pas, il y a donc ici une nuance qui est présente et ne se fait apparente qu'en comprenant la signification de ce qui s'est passé lors de la délivrance d'Israël en Égypte. Le sang de l'agneau ne permet pas de porter mais bien de laver le péché et d'empêcher le jugement, couvrant les fautes aux yeux de l’Éternel, un peu comme le premier exemple que nous allons voir dans la première partie car l’Éternel ne fait rien sans raison, tout à été fait par Amour envers nous qui ne méritions rien en raison de notre rébellion.
Le prix des fautes est donc reporté de chacun sur l'agneau dont le sang est usité pour couvrir le prix du jugement, soit la mort. Ce n'est donc pas une triche ou une fuite mais bien une grâce offerte et cette grâce se traduit par la libération pour Israël et pour la libération de l'emprise du monde pour l'humanité. Cette libération se traduit par le passage dans les eaux (Mer Rouge/Baptême) et la circoncision. Jérémie 9:25 Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où je punirai tous les circoncis qui ne le sont pas du cœur. Ce qui est expliqué en Romains 2:29 Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement ; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.
Nous voyons bien que le plan de l’Éternel avait été annoncé, organisé, depuis plus longtemps que les annonces des prophètes. C'est la raison pour laquelle nous ne nous attarderons que sur les évangiles et le Pentateuque (ou Torah) afin de montrer que l’Éternel a toujours su maîtriser ce qu'IL avait planifier de réaliser afin de rétablir ce que l'homme avait brisé de lui-même, par libre arbitre, sans trouver l'opportunité de pouvoir revenir de cette décision. Matthieu 19:26 (Marc 10:27/Luc 18:27) Jésus les regarda, et leur dit : Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible.
Si tout est possible à l’Éternel, alors proposer une grâce à l'homme individuellement est possible. Apporter à l'humanité couvrant les fautes des hommes sur l'espace et le temps aussi peut être possible. C'est donc en partant de cette base qui est la Foi en la Croix et la Résurrection que nous allons pouvoir aborder la première partie qui concerne les mentions du sacrifice de Jésus afin d'expier les fautes des hommes et rétablir la relation/communion avec le Père qui ne peut se faire si le péché est présent (rappelons nous les fils d'Aaron en Lévitique 10:1-2 ou bien Adam et Ève chassés de l’Éden, non pour leur désobéissance mais bien car la nature même de l’Éternel détruit le péché en raison de Sa Sainteté même).
1) Les annonces du Salut pour l'humanité :
Nous allons commencer notre recherche par le Pentateuque (la Torah) afin de montrer que ce plan était déjà présent dans la pensée de l’Éternel et que cela n'est donc pas invention d'hommes. Nous verrons ensuite que Jésus lui-même l'a annoncé à de nombreuses reprises, prouvant dès lors que ceux qui ne veulent pas suivre réellement l’Éternel et en éloigner disent l'inverse.
Avant de réellement de se lancer, nous allons vite fait revenir sur un point qui m'a été apporté lors d'une prédication à laquelle j'ai assisté. Il y a deux humanités, celle Avant Noé et celle Après, vous me direz, nous savons. Mais avez-vous bien retenu que celle avant Noé n'a eu que très peu d'interventions de la part de l’Éternel? Il n'a pas guidé cette humanité, il voulait nous montrer ce que serait une humanité sans qu'IL soit lui-même présent pour nous guider. Ce qui a résulté pour ceux sans LUI à la mort pure et simple tandis que celle qui fut guidée, nous sommes en train de la vivre, elle a obtenu une chance de Salut par la Grâce, à elle de l'accepter, sinon elle sait que ce qui est arrivé à l'ancienne humanité sera son propre destin. Si l'homme passe par l'eau et le feu pour renaître, ne pensez pas que la terre ne passera pas non plus par le feu avant de renaître, elle a déjà connu son baptême d'eau, le second est bien annoncé devant achever le temps de l'humanité.
Deutéronome 32:15 Et il a abandonné Dieu, son créateur, Il a méprisé le rocher de son salut. C'est par ce verset que nous allons nous pouvoir expliquer que l’Éternel est le rocher solide en qui faire confiance car si l'homme est éphémère avec une durée de vie limitée, le rocher lui, est éternel et ne crains rien. Et comme signalé ici, dans les psaumes, par les prophètes, l’Éternel est le Salut, le seul vers qui se tourner afin d'obtenir ce que l'homme ne peut obtenir par lui-même. Paul l'avait très bien défini dans ses Épîtres, voyons par exemple en Romains 3:23 Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ;et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ.(vous pouvez voir cela en Job 10:12).
a) Ancien Testament
Reprenons, ou plutôt commençons, notre route en Éden. Comme promis, le premier exemple est probant et se déroule en 3 phases correspondant à l'action de l’Éternel à travers le Messie afin d'apporter l'expiation du péché. Nous voyons la prise de décision de l'homme qui le mène au péché puis la condamnation mais nous voyons aussi l'Amour de l’Éternel agir sans que l'homme ne demande quoi que ce soit, sorte d'abdication sur sa propre faiblesse face à la grandeur de l’Éternel et au Salut qu'IL lui apporte face à son erreur mais aussi face au monde dans lequel il est chassé loin de la présence de l’Éternel. C'est l'homme qui pêche, qui brise la relation (Genèse 3:9) et c'est l’Éternel qui agit pour le sauver de son erreur (Genèse 3:21) et le parer face à la résultante de sa décision.
Analysons les différents moments qui nous annoncent la Croix pour apercevoir que la malédiction a été changée en bénédiction (Genèse 50:20), commençons par le serpent car si cela est venu, cela n'était pas dans le cœur de l'homme comme nous l'avons déjà observé. La chute a été provoquée par un élément extérieur, le cœur de l'homme en lui-même n'est pas pécheur, c'est pour cela que l’Éternel n'a pas détruit Adam et Ève, ni Noé, qu'IL souhaite sauver l'humanité mais cette aparté ne fait que rappeler ce que nous avons déjà abordé, poursuivons.
Genèse 3:15 Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. L’Éternel a maudit le serpent pour sa ruse et a annoncé la victoire sur la Croix que Genèse 50:20 vient annoncer, mais avons-nous des preuves de ce que nous avançons sur ce fait? Jean 8:44 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement (Genèse 3:4/Genèse 4:8), et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge.
Nous voyons que le serpent a été prévenu qu'il serait battu par la descendance de la femme qu'il avait trompée. Cette descendance est le Messie, qui par la Croix changera la malédiction de la Chair (la Mort) en œuvre pour le monde en tant que sacrifice d'expiation. Mais cela n'est pas aussi simple à déchiffrer et certains diront que ce n'est que coïncidence, poursuivons Genèse 3:21L'Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit. Ici nous voyons les deux dernières étapes de l'Amour de l’Éternel envers l'humanité. L’Éternel fait un acte caché, un sacrifice d'animaux, qui servira ensuite à deux choses : couvrir l'homme et la femme pour les parer à affronter le monde et enseigner à agir face au monde duquel ils ne sont pas originaires (cela nous rappelle ce que disait Jésus sur le royaume en Jean 15:19 Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. ou en Jean 18:36 Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas.)
Cet acte caché est un sacrifice pour couvrir la faute, tandis que l'acte révélé, c'est l'enseignement et la préparation par l'habillage. L’Éternel a donc préservé l'homme sans que l'homme ne demande quoi que ce soit mais il a aussi fait ce que l'homme ne pouvait faire de lui-même. Genèse 1:29 enseigne que l'homme ne se nourrit alors que de plantes, il ne tue pas. Genèse 2:15 rappelle ce point, l'homme ne fait que cultiver et garder le jardin. Seul l’Éternel sait donc comment couvrir le péché pour rétablir la relation, éviter le jugement. L’Éternel dans un but d'Amour a protégé l'homme mais dans un but de Justice a du payer le tribu d'une vie pour couvrir les fautes (le sacrifice). C'est de ce premier témoignage que se dégagent tous les autres qui viendront apporter leur pierre à cette révélation que l’Éternel viendra lui-même, comme en Éden, agir pour ses enfants afin de les protéger et les sauver du monde sans que l'homme ne soit en rien méritant (en Éden, il couvre la faute commise par l'homme alors que c'est le libre arbitre de l'homme qui aurait du être puni) par pure grâce, comme cela fut le cas pour Noé et sa famille.
L'histoire de Noé fait en elle-même plus référence au baptême, qui toutefois aussi fait référence à la Croix comme le signale Paul en Romains 6:4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. Nous n'aborderons pas l'analyse du déluge en tant que signe dans cette analyse afin de ne pas complexifier le tout. Nous reviendrons (mais en fin d'analyse) aussi sur l'histoire de Joseph, résumée en Genèse 50:20, et qui ne parle pas que de la croix mais plutôt de tout le calvaire et la réception du Messie en Israël (Esaïe 53:1, qui est une triple prophétie qui sera expliquée ailleurs) afin d'arriver à la réalisation de la promesse de l’Éternel (le rêve de Joseph/le Salut par la Grâce (prophétisé dans le fait que Joseph apporte ce salut par la nourriture mais aussi la grâce et le pardon gratuit envers ses frères)) en tant que résultat final.
Lors de l'épisode d'Isaac sur l'Autel nous voyons plusieurs choses se détacher et venir rappeler ce qui s'est produit en Éden. Nous avons déjà vu qu'en cet épisode, Abraham a accompli aux yeux de l’Éternel le fait d'être un croyant véritable, la foi aveugle (comme l'a dit Jésus à Thomas, Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru ! (jean 20:29)). Mais en quoi cet événement préfigure lui aussi la croix et la rédemption? Nous y trouvons un parallèle, comme l'histoire de Joseph, avec ce qui s'est déroulé et dit en Éden. Genèse 22:12-14 L'ange dit : N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes ; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils. Abraham donna à ce lieu le nom de Jehova Jiré. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui : A la montagne de l'Éternel il sera pourvu. Rappelant les paroles prophétiques d'Abraham lui-même en Genèse 22:8 Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble.
Que voyons-nous exactement en parallèle qui nous indique que nous sommes dans le même cas qu'en Éden et que nous faisons face ici à une préfiguration du sacrifice du Messie? L'homme est déjà pécheur donc doit expier par holocauste (préfiguration des sacrifices de la Loi) et l’Éternel réclame la vie de l'homme pour son péché mais l'interrompt, prouvant que l'homme ne peut payer ce prix, en tout cas dans les yeux et l'amour de l’Éternel. L’Éternel lui-même fait un parallèle ici entre le Fils Unique (issu de la chair, donc Sara) d'Abraham et le Messie, son propre Fils Unique, Sa Parole issue de LUI-Même, l'Adam Parfait. Si l’Éternel arrête l'homme qui est imparfait, qui peut stopper la main de l’Éternel sur le sacrifice parfait qu'est Son Fils qui n'a jamais pêché? Car Abraham le dit lui-même, l’Éternel se pourvoira lui-même! L'homme imméritant à la vie sauve, comme Isaac, car l’Éternel fournit lui-même l'agneau pour l'holocauste du par l'humanité.
Hommes, rangez votre orgueil, je le fais de moi-même pour vous afin que vous ayez la vie sauve. Si cela vous rappelle quelque chose, vous comprenez maintenant que l’Éternel n'a jamais menti, n'a pas pu être inventé. IL EST! Afin de rappeler la parole sous-entendue, allons rapidement en Jean 10:18 Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père. Nous pouvons donc confirmer qu'il y a au moins 3 passages qui parlent de la Croix dans la Torah mais est-ce tout?
Un passage qui pourrait passer inaperçu mais qui est lui aussi lié au déluge/baptême mais aussi à ce que l’Éternel attend de la crucifixion se trouve dans en Genèse 32:28-30 Il dit encore : ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. Jacob l'interrogea, en disant : Fais-moi je te prie, connaître ton nom. Il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. Jacob appela ce lieu du nom de Peniel : car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée. Référence faite en Marc 9:1 Il leur dit encore : Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu'ils n'aient vu le royaume de Dieu venir avec puissance. Car qu'est la Croix si ce n'est la Puissance de l’Éternel sur la Mort, l'ennemi (le serpent) et le Péché?
Marc 9:1 fait donc référence à la Croix, la résurrection mais aussi la libération de l'Esprit Saint sur le monde par la grâce de l’Éternel. Mais revenons au combat de Jacob. Plusieurs indices nous sont laissés afin de nous faire voir la Croix dans ce passage, l'eau représentant le Saint Esprit et la Parole (l'Eau de Vie) amenant la lutte entre l'ancien soi et le né de nouveau dont fait mention Jésus à Nicodème (Jean 3). C'est l'acceptation de la Croix qui nous est figurée ici, difficulté pour l'homme d'accepter, en raison du péché et la Chair prouvant sa propre condamnation, d'être sauvé par simple grâce, montrant la grandeur de l'Amour de l’Éternel pour nous. C'est après avoir accepté ce fait, la Croix, en voyant face à face l’Éternel que nous savons que nous sommes sauvés. C'est pendant cette lutte que nous naissons de nouveau, que nous obtenons un nom nouveau, en Christ. Nom qui n'a pas été révélé lors du combat mais ce nom est révélé par l'Esprit dans le disciple.
Nous avons déjà sous-entendu la relation entre Jésus, la Croix et certaines fêtes données par l’Éternel. De par son rôle de Bouc à Yom Kippour, il est annoncé comme portant nos péchés mais aussi Agneau à Pessa'h afin de couvrir nos fautes et ne pas être jugés. En chaque plan de l’Éternel nous pouvons voir l'Amour de l’Éternel, un lien avec le messie (comme en Nombres 13:16 Moïse donna à Hosée, fils de Nun, le nom de Josué. qui nous renvoie plus tard sur la réalisation en Matthieu 1:21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.(Car si Josué sauve du désert physique, Jésus sauve du désert du péché dans lequel s'est enlisé l'humanité ne croyant pas à l’Éternel, en son soutien, son amour et sa grâce, c'est à dire l'humanité qui ne s'est pas tournée vers l’Éternel, ensuite Jésus devient comme Josué le Leader du peuple sauvé ce qui ramène aussi au parallèle avec Joseph mais nous y reviendrons)). Un lien avec le plan de l’Éternel pour racheter l'humanité de l'erreur qu'elle a commise avec Adam. L'Adam parfait créé avant la création (proverbes 8) est annoncé car il a bien été rappelé en Nombres 23:19 Dieu n'est point un homme pour mentir, Ni fils d'un homme pour se repentir. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t il pas ? Il y a toutefois une chose commune entre ce que l’Éternel montre par Israël et le Sacrifice de Christ, ce sont ceux qui se tournent vers LUI qui ne seront pas jugés et cela a été préfiguré en Égypte (Exode 3:7-8).
Avant d'achever cette partie concernant le pentateuque, majoritairement basée sur la Genèse, partons sur la seconde partie, les livres concernant Moïse. Nous n'allons pas partir sur des passages précis mais une explication rapide, il y a de très bons livres sur ce sujet là donc je n'en parlerais pas trop longtemps. Nous avons abordé les fêtes mais le service sacerdotal, le Tabernacle et même toute l'organisation des sacrifices étaient fait pour prouver à l'homme qu'il faudrait constamment, en raison de sa nature, des sacrifices pour maintenir la relation entre Israël et l’Éternel (car il ne peut pas suivre cette Loi qui a été faite pour dénoncer cet état et annoncer le Salut par le Messie). Dans ce cas, nous voyons apparaître la seule solution, la mort de l'homme mais l’Éternel a annoncé son refus par Isaac et qu'IL pourvoirait lui-même. Cette promesse il l'a tenue en faisant venir le Messie, Jésus-Christ sur terre afin de mourir à notre place, de revenir à la vie, nous justifiant qu'IL est le Dieu des Vivants et qu'IL pardonnera ceux qui tourneront le regard vers LUI.
En regardant donc le cas de l'humanité, Jésus est Agneau pour la protection (comme en Égypte, le sang protège du jugement, sacrifice de Pessa'h) mais il est surtout le Bouc de Yom Kippour (commençant au désert, finissant en sacrifice pour l’Éternel, rassemblant ainsi en une seule personne les deux boucs portant les péchés) afin d'agir comme annoncé, "l’Éternel pourvoira" (au moment du sacrifice d'Isaac, Abraham parle de pourvoir un Agneau). Ce n'est donc pas une histoire de conversion mais bien d'un retour vers l’Éternel, l'acceptation de la nouvelle alliance faite à Israël en Jérémie 31:31-34 (le 34 explique le dernier repas de Christ avec les apôtres et que cette alliance est faite à travers Israël qui est représentée/portée en Christ, renvoyant au Cep et les sarments (Jean 15) et Esaie 49:6 pour l'ouverture au monde de cette alliance par le peuple d'Israël envoyé aux nations (les Apôtres/disciples mandatés en Matthieu 28:19)). Nous aurions pu prendre d'autres exemples mais nous reviendrons sur le parallèle entre le Messie et Joseph un peu plus tard dans notre avancée.
b) Le Nouveau Testament :
Nous allons uniquement (sauf citation corroborant une autre) analyser les évangiles, beaucoup disent encore que Jésus n'a jamais annoncé sa mort à la croix ni la résurrection. Le relevé n'est pas exhaustif mais permettra de comprendre à travers une quarantaine de citations de Jésus que ce dernier savait très bien ce qu'IL était venu faire et son destin.
Mais présentons d'abord deux points : PAR Qui? POUR Qui? Car il est facile de faire coïncider, de dire, mais si l'on se base sur les écritures, cela doit donc ressortir et être annoncé dans des termes qui ne devraient laisser que peu de doute sur la réalité des choses. Commençons par le POUR qui? Jean 11:51-52 Or, il ne dit pas cela de lui-même ; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation.Et ce n'était pas pour la nation seulement ; c'était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés. Ce qui explique bien ce que Jésus disait en Jean 10:16 J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. Le texte est clair et par deux fois sur ce sujet, ramenant à la prophétie d'Esaïe 49:6 Il dit : C'est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob Et pour ramener les restes d'Israël : Je t'établis pour être la lumière des nations, Pour porter mon salut jusqu'aux extrémités de la terre. (parallèle en Jean 12:46 et Matthieu 28:19)
Donc contrairement à ce que certains voudraient faire croire, Jésus n'est pas venu que pour Israël, parole dite en Matthieu 15:24, mais nous pouvons leur rappeler Jean 12:46 Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres mais surtout Esaïe 49:6 qui est lui-même en parallèle avec Esaïe 53:10-11 Il verra une postérité et prolongera ses jours ; Et l’œuvre de l'Éternel prospérera entre ses mains. A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs iniquités. Bouclant la boucle promise en Jérémie 31:34 Celui-ci n'enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant : Connaissez l'Éternel ! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu'au plus grand, dit l'Éternel ; Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur péché.
Ceci explique le Pour qui, mais passons sur un point déjà expliqué mais que nous abordons sous un angle nouveau. PAR qui? Un angle nouveau car nous n'allons pas nous fier à Jésus mais à celui qui fut éclairé (un prophète, sentinelle et bouche de l’Éternel, issu du peuple élu) et décrit dans les 4 Évangiles (Jean 1:23/Luc 3:4/Marc 1:3/Matthieu 3:3) comme celui annoncé en Esaïe 40:3, "la voix de celui qui crie dans le désert", Jean le Baptiste, "la Voix". Jean 1:29 Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. Nous avons déjà présenté ce passage plus tôt mais il représente bien le fait que certains ont su quel était le rôle de Jésus. Matthieu 3:14 Mais Jean s'y opposait, en disant : C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Nous voyons qu'en Matthieu cette affirmation est cachée mais bien relatée afin d'affirmer les dires de Jean le Baptiste (Matthieu 3:11/Luc3:16/Jean1:30-33/Marc1:7). Les 4 Évangiles nous présentent donc bien cette affirmation de la part de Jean, Jésus est celui qui sera notre holocauste, celui qui est "Saint", porteur du "Salut", le Messie.
Lors de la rencontre avec Jésus nous voyons aussi une chose surprenante, le parallèle qui se dégage avec le passage de la lutte avec Jacob en Genèse 32:24-30. En Genèse, c'est l'homme qui se fait bénir par l’Éternel, ici c'est Jésus qui vient se faire baptiser par l'homme comme devant être baptisé, comme ayant péché et devant expier. Ce fait nous est rappelé par Jean en Matthieu 3:14, Jésus n'a pas besoin de baptême, aucun besoin de montrer le chemin car il est le chemin. Voyons sa réponse tout aussi claire. Matthieu 3:15 Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista plus. Parallèle à la conversion à nouveau mais aussi au mariage de Cana Jean 2:5 Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu'il vous dira. Nous voyons l'attente de l’Éternel en Jésus, sa volonté pour l'homme.
C'est ce que dira plus tard Jésus en Jean 7:16-18 (Jean 9:31/Jean 6:40) Jésus leur répondit : Ma doctrine n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé. Si quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là est vrai, et il n'y a point d'injustice en lui. Nous voyons que Jésus lui aussi met en avant l’Éternel, rappelant ce que Paul disait en Philippiens 2:8 il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. Cela terminera l'introduction de cette partie, nous pouvons dès lors avoir confiance en Jésus, en l’Éternel et son plan mais aussi la Parole qu'il nous a laissé et les témoignages des Évangiles.
Analysons ensemble la parabole des Vignerons ainsi que les divers protagonistes. Car en cette parabole se cache une explication sur la réalité des choses à venir au moment où Jésus déclare cette dernière. C'est une sorte de parallèle avec la bergerie mais voyons les protagonistes : le Maître de maison est l’Éternel, les vignerons sont les religieux (pharisiens et sadducéens qui perdent les hommes par la Loi), les serviteurs sont les prophètes, le Fils est Jésus le Messie. Nous voyons ici que les vignerons ne respectent pas ce qui leur a été ordonné de faire et dérobent les récoltes, la vigne étant les brebis, les vignerons sont donc les voleurs que dénoncent Jésus dans la Parabole en Jean 10. Mais que font les vignerons au fils? Et ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent (Matthieu 21:38-39/Marc 12:7-8/Luc 20:14-15), par cette parabole, Jésus annonce sa propre mort par ceux qui le livreront plus tard. Ce qui signifie bien que la perfidie des religieux les perdra, se voyant retirer la vigne au profit d'autres vignerons, les disciples de Christ (Matthieu 21:41/Marc 12:9/Luc 20:16). C'est exactement ce que désignait Jésus en disant C'est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits (Matthieu 21:43/1 Pierre 2:9-10). Il parlait bien de remplacer une nation religieuse infidèle par une fidèle, ce qui ramène à un changement de gérance, pas de bergerie/vigne, donc la nation est une nation de prêtre pas une nation politique. Par cette compréhension, nous voyons encore une fois qu'Israël n'a pas été remplacée mais seulement ceux qui devaient la guider vers l’Éternel.
Mais ce n'est pas la seule parabole dans laquelle Jésus parle de sa mort. Jean 12:23-24 Jésus leur répondit : L'heure est venue où le Fils de l'homme doit être glorifié. En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Ici c'est un parallèle avec ce que nous avons vu annoncé par Paul, Jésus descendu du ciel, tombé en terre, qui doit mourir, être sacrifié, afin de porter beaucoup de fruits, afin de justifier les hommes qui se tourneront vers lui (Jean 12:32 Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi.) pour atteindre l’Éternel et renouer leur relation avec le créateur. Cela renvoie aussi directement à ce qui avait été vu plutôt, l’Éternel pourvoit car il ne veut pas voir l'homme mourir, Ézéchiel 18:32 Car je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l'Éternel. Convertissez-vous donc, et vivez (renvoie aussi à Jean 3:16 et Jean 6:40). Tout cela est bien résumé en cette phrase de Matthieu 9:13 Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. Si ce n'est pour les sauver, pourquoi Jésus est donc venu chercher les pécheurs? A quoi sert la Loi si ce n'est montrer que nous devons être sauvés par l’Éternel car nous sommes incapables de la suivre?
Mais continuons avec les paraboles, voyons celle du jeûne. Jésus répond ici concernant le fait que ses disciples mangent tandis que ceux de Jean et les pharisiens jeûnent. La réponse de Jésus fut limpide pourtant Marc 2:19-20 (Luc 5:34-35) Jésus leur répondit : Les amis de l'époux peuvent-ils jeûner pendant que l'époux est avec eux ? Aussi longtemps qu'ils ont avec eux l'époux, ils ne peuvent jeûner. Les jours viendront où l'époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront en ce jour-là. Car Jésus s'est souvent référé à cette image de marié (usée aussi en Apocalypse par exemple ou dans les cantiques) mais le fait que ce dernier leur soit ôté n'a pas suscité plus d'interrogations, ils ont tous compris que tant que le marié est au banquet, l'heure est à la fête, mais l'image utilisée est pourtant claire, Jésus ne sera pas tout le temps avec eux car il sera enlevé. Encore une annonce.
L’Évangile de Jean de son côté n'est pas en reste et va se permettre des allusions toute aussi claire en rapport avec Nombres 21:9 Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie. Nous revoyons ici la configuration de l’Éden : le serpent qui glisse son venin en l'homme et le tuant à petit feu (le péché) et l’Éternel qui apporte la solution à l'homme imméritant gracieusement, en punissant le serpent. Jean 3:14-15 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Mais les allusions à cette élévation ne sont pas juste avec Nicodème, Jésus l'a répété Jean 8:28 Jésus donc leur dit : Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné.
Jean 12:23-24 comme nous l'avons déjà cité reprend cette image de façon cachée mais Jean propose d'autres moments afin de nous retrouver avec la relation de ce que nous avons vu en Marc et Luc. Jean 12:35-36 (Jean 8:21 / Jean 33-34) Jésus leur dit : La lumière est encore pour un peu de temps au milieu de vous. Marchez, pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent point : celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus savait donc très bien ce qui devait se passer mais nous n'allons pas en rester là, d'autres preuves sont encore à venir pour étayer cette affirmation.
Matthieu 20:18-19 (Matthieu 26:2/Marc 9:31-32/Marc 10:33-34/Luc 18:31-34/Jean 12:30-36) Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux païens, pour qu'ils se moquent de lui, le battent de verges, et le crucifient ; et le troisième jour il ressuscitera. Cela ne peut être plus clair et Jésus parle directement à ses disciples dans ces exemples. Nous comprenons aussi pourquoi nous avons 4 évangiles, afin d'attester que la Parole n'a pas été altérée, changée afin de mener sur une autre direction que celle souhaitée par l’Éternel quand il inspira les apôtres de laisser leurs témoignages.
Luc 13:34-35 (Matthieu 23:37-39) Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! Voici, votre maison vous sera laissée ; mais, je vous le dis, vous ne me verrez plus, jusqu'à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Jésus fait référence aux outrages reçus par les prophètes avant Sa venue, qu'il subira aussi car cela est prévu et annoncé, mais aussi Psaumes 118:25-26 O Éternel, accorde le salut ! O Éternel, donne la prospérité ! Béni soit celui qui vient au nom de l'Éternel ! Nous vous bénissons de la maison de l'Éternel. Nous voyons encore ici cette référence au Salut avant de voir venir la crucifixion par la maison laissée vide avant la bénédiction de la réapparition présageant la résurrection. Mais nous voyons aussi l'esprit de Téchouva/repentance mentionné en Zacharie 12:10.
Un autre exemple de référence directe aux événements est trouvé dans 3 évangiles, cela concerne directement l'annonce de sa mort par Jésus. Le moment du parfum, car ici encore Jésus parle de sa présence avec ses disciples mais ils ne comprennent pas encore. Jean 12:7-8 (Matthieu 26:10-13 / Marc 14:6-8) Mais Jésus dit : Laisse-la garder ce parfum pour le jour de ma sépulture. Vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m'avez pas toujours. Encore une fois, les Paroles de Jésus ne laissent aucune équivoque mais même les disciples n'ont pas compris ce que jésus voulait leur dire. Au passage, Jésus rappelle une seconde fois que les femmes savent faire des choix judicieux après Luc 10:42, prouvant s'il le fallait encore que pour l’Éternel une femme ne vaut pas moins qu'un homme mais qu'elles sont toutes aussi importantes en ses yeux, en son plan. Jésus en plus d'indiquer que les apôtres ne l'auront pas toujours fait clairement allusion à sa sépulture, ce que peu de personnes oseraient annoncer si il leur restait réellement du temps, à moins d'être fou ou suicidaire mais ce n'est pas le cas de Jésus et nous le savons bien.
Nous pouvons dire que Jésus n'a pas épargné ses apôtres et leur a plutôt annoncé clairement ce qui devait arriver, tel fut le cas quand il parlait du consolateur. Mais pourquoi ce mot si ce n'est pour calmer leur peine? Jean 14:16-17 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. "En vous", "éternellement", "vous le connaissez", l'Esprit de vérité est déjà connu des apôtres avant qu'ils ne le reçoivent mais continuons Jean 16:5-7 Maintenant je m'en vais vers celui qui m'a envoyé, et aucun de vous ne me demande : Où vas-tu ? Mais, parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur. Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. Jésus n'a donc pas caché que l'Esprit de Vérité, le consolateur, était bien présent pour palier son absence, le fait qu'il soit mort, ressuscité puis élevé afin d'agir en tant qu'intercesseur pour nous auprès du Père.
Nous venons de voir encore une fois que l’Éternel change une mauvaise chose en une bonne, l'annonce de la croix est porteuse de deux bonnes nouvelles. La première, le Salut par la Grâce du Messie. La seconde, la venue du consolateur afin de nous aider, nous guider, nous construire. Nous comprenons dorénavant que la Croix n'est pas une fin en soi mais un nouveau début, comme Israël fut sauvée d’Égypte par le sang de l'agneau, le monde est sauvé par l'Agneau Jésus sur la Croix. Le sauvetage d'Israël préfigurait un plus grand sauvetage par la Croix (toutes les nations) mais comme dans le désert (Exode 24:7-8/19:5-6), il faut faire un choix suivre l’Éternel ou ne pas le suivre (ce qui signifie la mort : Exode 32:26-28). Mais la résurrection a-t-elle été annoncée clairement par Jésus? Car si la Croix est la mort du péché, la résurrection est la vie promise par Jésus par son Sang salvateur. Le baptême symbolise donc notre mort en ce monde et le fait de laisser notre propre corps à l’Éternel afin d'être un témoignage vivant, une extension de Jésus dans le monde en attendant la prochaine vie (Luc 9:24/Marc 8:35/Jean 12:25).
Marc 8:31 (Luc 9:22/ Matthieu 26:32) Alors il commença à leur apprendre qu'il fallait que le Fils de l'homme souffrît beaucoup, qu'il fût rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât trois jours après. Une annonce plutôt claire mais Jésus a aussi d'autres exemples face à la population et aux religieux, Matthieu 12:39-40 (Luc 11:29-30/Matthieu 16:4) Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d'autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. Mais nous pouvons rajouter Jean 2:19 (Marc 14:58/Matthieu 26:61/Jean 2:18-19/Jean 2:22) Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai.
Jésus fait une allusion directe de sa mort quand il reprend ses disciples Luc 14:27 (Matthieu 10:38/Matthieu 16:24/Marc 8:34/Luc 9:23) Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suis pas, ne peut être mon disciple. Par cette simple allusion, Jésus annonçait sa propre mort clairement au monde, sachant dès lors comment il allait mourir sans que personne ne comprenne ni ne voit la réalisation de la prophétie d'Esaïe 53:9 On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche. Car par sa crucifixion, sa condamnation, Jésus se retrouvait dès lors en position de paria, de pécheur, alors qu'il était innocent (portant la faute des autres qu'il allait recouvrir en versant son sang en tant que rançon, que sacrifice d'expiation).
Jean 16:19 -20 Jésus, connut qu'ils voulaient l'interroger, leur dit : Vous vous questionnez les uns les autres sur ce que j'ai dit : Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus ; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez. Jésus parle de sa mort et sa résurrection à ses disciples en ce début de phrase mais regardons bien la suite et ce qu'il leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira : vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie. Jésus leur confirme la promesse et la bénédiction que portera son sacrifice, comme Jean le Baptiste l'avait annoncé en parlant de "l'Agneau qui ôte le péché du monde" (Jean 1:29).
Continuons avec l'évangile de Jean. Nous allons analyser deux passages qui se trouvent dans deux chapitres se suivant et qui indiquent clairement le plan de l’Éternel quand nous y faisons attention. Les deux passages en eux-mêmes peuvent servir à cela mais ces deux versets sont très clairs Jean 10:17-18 Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père. Dans le verset 17, Jésus parle de sa résurrection mais observons le 18, j'ai le pouvoir de la donner , le pouvoir de la reprendre. Certains verront l'image du figuier pour la reprise (Matthieu 21/Marc11), certains penseront au sceau d'autorité que le Père a donné au Messie (Jean 6:27) ou bien aux résurrection effectuées par Jésus (Luc 8:54/Marc 5:41/Matthieu 9:25 pour la jeune fille). Mais nous allons voir celle de Lazare.
Jean 11:4 Après avoir entendu cela, Jésus dit : Cette maladie n'est point à la mort ; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. Jésus dit clairement que cette résurrection a un but et ce n'est pas la mort mais la gloire de l’Éternel. Un miracle fait pour glorifié le Fils de l’Éternel concernant sa propre résurrection car personne n'interviendra dans le monde physique pour le faire revenir, il le fera SEUL, prouvant son autorité, sa victoire sur la mort par SA VIE. Nous pouvons voir ici un parallèle avec la parabole en Luc 16:19-31 où Jésus parle de l'inefficacité des miracles sur ceux ayant le cœur endurci (preuve par le fait que ni celle de Lazare, ni celle de Jésus n'ont fait fléchir le cœur des pharisiens et des sadducéens). Mais ici aussi, contrairement à celle de la jeune fille, Jésus agit ouvertement, sachant que cela servira aussi à déclencher la décision de sa mort Jean 11:49-52.
Passons à la Cène, en commençant par ce qui peut y faire référence avant de voir ce qui s'y déroule. Matthieu 20:28 (Jean 11:52/Marc 10:45/Jean 12:47) C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. Il nous est prouvé que comme dans le désert, l'homme a le choix de suivre Jésus ou pas, l’Éternel n'impose rien, c'est la Foi par les fruits qui prouve l'allégeance. C'est pour cela qu'il faut veiller aux fruits, se méfier des faux prophètes afin de ne pas aller avec des personnes n'ayant pris qu'une partie des enseignements (Jean 6:66) mais plutôt ceux qui l'ont suivi jusque la mort et ont témoigné de la réalité de la résurrection. Ceux qui ne changent pas la Parole pour plaire au monde (Matthieu 6:24/Luc 16:13) mais plaire à l’Éternel, Matthieu 10:28 Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne.
Jean 13 nous parle de la Sainte Cène d'une manière différente des autres évangiles mais nous analyserons la représentation du pain et du vin uniquement en tant que représentation de la Croix et la Bénédiction en découlant. Luc 22:19-20 (Matthieu 26:26-28/Marc 14:22-24) Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous (,pour la rémission des péchés.: Matthieu). Comme tout est ordonné dans la vision de l’Éternel nous voyons Jésus agir dans un sens ordonné, le corps brisé puis le sang s'écoulant par les meurtrissures. Le corps brisé (Esaïe 53:5) servant dès lors de sacrifice expiatoire avant de laisser paraître le sang qui couvre les fautes et sauve (Esaïe 53:5 mais aussi Jérémie 31:34). Car le sang sert pour la rémission des péchés mais surtout d'alliance par le sang (comme toutes les alliances passées). Christ informe ici que c'est son propre sang qui sert pour cette alliance, son sang porte l'alliance nouvelle à travers son corps (Jérémie 31:31-34).
Nous voyons donc bien que l'alliance n'a pas pu être rejetée par Israël car Jésus est issu d'Israël et a donc scellé l'alliance tant pour les hommes que pour l’Éternel. C'est pour cela qu'il est le seul médiateur, le seul intercesseur, le seul chemin pour accéder à la relation avec l’Éternel. Car cette alliance n'est pas une alliance sous condition ou temporelle, c'est une alliance permanente proposée aux générations à chaque personne individuellement. Le choix laissé aux hommes est comme celui dans le désert, rentrer dans cette alliance ou pas, accepter le sacrifice de Jésus et croire au Salut par la Grâce que nous fait l’Éternel. Car contrairement à ceux qui étaient dans le désert et ont vu, nous n'avons pas vu mais pouvons accepter la main tendue et comprendre ce que disait Jésus à Thomas en Jean 20:29 Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru !
Nous revenons sur Joseph afin de pouvoir compléter que même si Jésus a été crucifié, cela était annoncé prévu, comme son accueil et que comme Joseph, il accueillera Israël sans détruire. Il y a des parallèles entre Moïse, David et Joseph mais ici nous ne verrons que l'histoire de Joseph en prenant les grands mouvements. Le tracé de l'histoire de Joseph préfigure le parcours du Messie vis-à-vis d'Israël. Joseph a bien annoncé qu'il régnerait sur ses frères (Genèse 37:6-10) et quel a été l'accueil de cette nouvelle? Il a été vendu en tant qu'esclave à des ismaélites (Genèse 37:27) pour être mené en Égypte (pour y mourir). En Égypte, il vécut des jours bénis puis des temps d'emprisonnements (brisé, brimé alors qu'innocent) avant d'être soutenu par l’Éternel à nouveau (résurrection) et de voir ses frères venir chercher secours auprès de LUI sans le reconnaître (Salut par Grâce). Et il leur offrit le pardon avant de leur annoncer que le Plan de l’Éternel était d'user de celui de l'homme afin de les bénir tous à travers lui.
Si vous ne voyez pas la correspondance, reprenons en parallèle, Jésus n'a pas été accepté par les siens (peuple mais aussi sa propre famille : Matthieu 12:46/Marc 9:12/Luc 17:25), il a été vendu aux pharisiens puis aux Romains avec l'aide de Judas (Matthieu 26:14/Marc 14:10/Luc 22:3-4). Cela le mena à la prison puis à une condamnation alors qu'il était innocent (Esaïe 53). Jugé et condamné, mort dans l'oubli par ceux qu'il allait finalement sauver. C'est par la résurrection (Esaie 53:10) qu'il prend le pouvoir, patientant le moment où Israël se tournera vers LUI (Zacharie 12:10), croyant l'avoir punit mais cela étant changé en bénédiction pour Israël (Genèse 50:20) afin d'apporter le Salut par Grâce et réunir Jacob dans une seule bergerie.
2) Mon Rocher, Ma Porte, Mon Chemin :
Souvent nous entendons des mots se rapportant à Jésus, des images qu'il semble tirer du monde afin de faire comprendre à notre imaginaire. Pourtant ces qualificatifs ne sont pas inventés, ce sont des références le concernant. Cela n'appelle pas l'imaginaire mais appelle la compréhension, la libère par l'intervention de l'Esprit Saint qui permet de comprendre ce que le Messie est. Car si la Porte cache un Chemin étroit, solide comme la Roche, la finalité est bien la Bergerie avec le seul et unique Berger au monde. Mais nous allons éclairer cette route que nous venons de montrer et amener la preuve qu'elle n'est issue que d'un seul esprit, celui de l’Éternel, notre créateur et non de la volonté d'un seul homme comme certains le crient sans vérifier.
Jean 14:6 Jésus lui dit : Je suis le Chemin, la Vérité, et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. Encore une fois, nous voyons ici se profiler cette route que nous avons dessiné mais nous allons d'abord reprendre rapidement une comparaison de ce chemin avec la Croix que nous venons d'aborder. Remarquons l'assurance de Jésus "JE SUIS" avant d'annoncer inexorablement qu'IL est la Vérité et la Vie, Vie (rappel au "Dieu Vivant" mentionné en Marc 12:26-27/Matthieu 22:32/Luc 20:38) qu'IL apporte par sa mort/victoire et le jugement du père du péché, le prince de ce monde, c'est pour cela que Jésus prend ses distances annonçant que "SON" royaume n'est pas de ce monde (Jean 18:36). Le chemin en lui-même est le fait donc de faire confiance à cette vérité pour obtenir la vie promise mais IL doit être trouvé et ce chemin est caché par la Croix par laquelle il faut passer, se fondre dans les eaux du baptême pour franchir le seuil et pouvoir accéder à la route.
Nous allons donc prendre cette route, après avoir accepté la Croix mais si Jésus est la Vérité, cela signifie que nous pouvons avoir confiance et donc que le chemin est solide comme la roche. Il est étroit à cause des embûches qui le longe mais si nous ne dévions pas et restons fidèle comme il est fidèle et réalisera ses promesses : "il vous affermira et vous préservera du malin." (2 Thessaloniciens 3:3); "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. " (1 Jean 1:9). Rappelons-nous ce que disait Deutéronome 32:4 Il est le rocher ; ses œuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes ; C'est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit. Le verset suivant nous rappelle donc que toute erreur n'est pas imputable à l’Éternel mais bien à nous qui dévions et rejetons nos propres erreurs pour ne pas les voir mais bien-aimés, soyez rassurés, Jésus l'a dit Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance. (Luc 8:15).
Si nous restons fidèle à ses voies, ses commandements, nous recevrons la force de résister, de persévérer et d'atteindre la Bergerie, non sans encombre mais l'atteindre au final. Le fait que le Berger soit venu nous chercher ne veut pas dire qu'il nous portera tout le long du chemin mais qu'il saura être présent avec nous le long de la traversée et qu'il nous consolera, guidera, renforcera mais nous devons tout de même avancer, faire notre part, afin d'atteindre cette Bergerie, c'est un choix, une implication avec ses coûts, ses risques, ses sacrifices. Mais si Jésus n'a pas hésité avec sa vie, ne devrions-nous pas hésiter non plus avec la notre pour LUI? C'est pour cela que le chemin n'est pas grand, il est montré à beaucoup mais peu veulent l'emprunter face à la difficulté annoncée, oubliant dès lors la promesse faite concernant le prix à l'arrivée. Le chemin n'est pas une course de compétition mais une course d'endurance sur la durée n'ayant aucun rapport avec votre corps mais votre Esprit.
Car c'est bien VOTRE esprit qui est en jeu. Comme dans les courses avec Satanas et Diabolo, l'ennemi n'hésitera pas à semer des embûches en chemin mais vous avez toutes les cartes en main pour résister, l'armure complète est là pour ça. Ne doutez pas, vous atteindrez l'arrivée mais contrairement à ce que la chair veut vous faire croire, ce qui compte n'est pas la place (Luc 13:30) mais bien de finir la course (Matthieu 22:14) même si certains compagnons abandonneront en cours de route pour certains (Jean 6:66). Comme les Apôtres, soyez fermes, restez concentrés sur l'arrivée (Jean 6:68/Actes 2:46-47), peu importe la météo et les épreuves, il nous a été rappelée deux choses importantes : A l’Éternel tout est possible (Matthieu 19:26/Luc 1:37/Marc 10:27/Luc 18:27) mais surtout Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter (1 Corinthiens 10:13).
Si nous pouvons voir dans le Tabernacle en lui-même une image de tout cela : une porte unique, un seul chemin, une seule vérité (nous péchons tous et devons tous nous purifier par le sang, même les sacrificateurs) et la vie promise par la relation avec l’Éternel (car la Loi mène à la mort si elle n'est pas suivie donc l'homme a besoin d'expier). Beaucoup de livres parlent de tout cela plus amplement, en analysant chaque détail, jusqu'à la signification de l'absence de plancher et fenêtres. Mais nous allons nous porter sur d'autres passages qui mènent à voir ce chemin dont nous parlons en s'appuyant sur une notion importante, le SALUT (Psaumes 28:9). Romains 3:28 Car nous pensons que l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Le Salut vient de l’Éternel uniquement, seul LUI peut pardonner, c'est d'ailleurs une source de conflit avec Jésus (Luc 5:21/Matthieu 9:3/Marc 2:6-7). Romains 3:31 Anéantissons-nous donc la loi par la foi ? Loin de là ! Au contraire, nous confirmons la loi. Car, nous y reviendrons plus amplement dans la prochaine analyse, la Grâce a beau être présente, le Salut obtenu, ceux qui ne sont pas sous la Grâce en Jésus-Christ sont donc sous la Loi et sont condamnés par elle.
Revenons donc à cette porte, que Jésus nomme la Porte des Brebis (Jean 10:7), rappelant que la bonne nouvelle est pour tous (Luc 19:10/Jean 11:51-52/Matthieu 28:19-20) mais qu'IL n'y a qu'un seul véritable accès. Cet accès se fait par la justification et cette dernière ne se fait que par le sang, ce qui nous ramène en Psaumes 118:20 (Jean 10:9/Psaumes 100:4) Voici la porte de l'Éternel : C'est par elle qu'entrent les justes. Jésus est cette Porte, cet accès qu'il annonce, le Messie venu justifier l'humanité pécheresse imméritante mais sauvée par l'amour et la grâce d'un Dieu capable de tout pour ses enfants qu'IL aime. Cette porte unique, brisée, ôte aussi le voile qui cachait l'accès à la relation directe avec l’Éternel en raison du péché (et sa condamnation) mais comme le péché est dorénavant couvert en étant en Christ, le croyant peut communiquer sans intermédiaire ni sacrifice car l’Éternel l'a pourvu pour nous par le Messie sur la Croix (Jean 10:11/Jean 10:18/Michée 2:13).
Il y a encore d'autres allusions concernant la Porte d'accès mais nous voyons déjà se dessiner la Vérité dont parlait Jésus. Poursuivons notre route par cette Porte donc et voyons dorénavant le chemin se profiler, Osée 14:9 Car les voies de l'Éternel sont droites ; Les justes y marcheront, Mais les rebelles y tomberont. Ce qui avait été dit n'a été que rappelé, le Messie est celui qui guide, le Berger mandaté par l’Éternel. Le Seul chemin, Matthieu 7:14 (Luc 13:24) Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. Par trouver, Jésus veut aussi dire accepter car trouver la Parole est facile mais l'accepter et la faire devenir réalité est difficile, c'est pour cela qu'il ne faut pas se laisser guider n'importe comment et qu'il rappelait de voir les fruits des paroles, des actes de ceux qui se disent le suivre afin de vous guider (Matthieu 7:20).
Esaïe 17:10 (Joël 3:16) Car tu as oublié le Dieu de ton salut, Tu ne t'es pas souvenu du rocher de ton refuge. Nous trouvons souvent ce rapport à cette assurance dont a fait preuve Jésus, le Rocher du Salut (Psaumes 89:26/Psaumes 95:1/Psaumes 62:2/6). Nous voyons donc bien le rapport avec la parabole située en Matthieu 7:24 (Luc 6:48-49) C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. Nous voyons bien que Jésus confirme que la Parole est le fondement sur lequel s'appuyer, la Vérité est ce sur quoi nous devons nous appuyer pour base de vie et non ce que le monde pourrait faire croire afin de nous éloigner, nous faire chuter du chemin qu'est Christ.
Afin d'affiner et terminer cette analyse, revenons sur le rôle du berger, le guide. l’Éternel a souvent été comparé à cette image que Jésus utilise dans sa parabole en Jean 10, faisant comprendre qu'IL est bien la Vérité, celui qui Justifie, celui qui ôte le péché de la face de l’Éternel. La croix est donc bien manifeste en la chair même de Christ par tout son ministère dans lequel IL n'a jamais rien caché des faits mais est venu, contrairement à Moïse porteur de la Loi qui menait à la mort, porter la Grâce et le Salut qui mènent à la Vie. Jésus a donc été annoncé par Moïse en son ministère, de façon cachée, mais il est surtout venu terminer le ministère de Moïse, confirmant ce que Jésus nous signale à la Croix : Tout est accompli! (Jean 19:30). Car Si Moïse nous fait voir notre mort, Jésus nous fait voir la Vie, le souhait de l’Éternel. Moïse devait éduquer afin d'accepter notre incapacité et la grandeur de l’Éternel face à notre petitesse quand Jésus fait voir la Rédemption offerte par Amour par l’Éternel.
Proverbes 6:23 Car le précepte est une lampe, et l'enseignement une lumière, Et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie. Jésus est résumé en ce Proverbe, IL est la Lumière, l'enseignement qui corrige celui donné par les hommes qui se sont perdus, le chemin de la vie par sa mort mais surtout le Pain dont nous devons nous nourrir car Il vient de la bouche de l’Éternel (Deutéronome 8:3). Proverbes 16:17 Le chemin des hommes droits, c'est d'éviter le mal ; Celui qui garde son âme veille sur sa voie. Car il est difficile, pour chaque disciple, de rester sur le chemin sans savoir les dangers qui se présenteront en l'arpentant.
Que l’Éternel vous bénisse et vous guide de sa sagesse
Manuel NEHLIG
Il avait été fait mention d'analyser les alliances mais me rendant compte de l'ampleur de la tâche et n'ayant aucune inspiration de la part de l'Esprit sur ce thème, je préfère laisser cette étude pour plus tard afin de ne pas guider avec des compréhensions humaines mais bien ce que l’Éternel souhaite que nous comprenions. Cette analyse s'attardera donc aussi sur l'analyse de la signification de la Porte-Chemin-Rocher précisant dès lors une partie de l'ombre que nous avions laissé concernant la personne du Messie.
Nous avons déjà analysé en partie pourquoi Jésus ne pouvait être remplacé sur la croix mais voyons si cela était réellement annoncé dans la Torah et les évangiles par les propos de Jésus. Nous ne nous attarderons pas sur les prophètes mais sur la Torah car elle contient le passé, le présent et le futur comme l'a annoncé Jésus en disant : Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé (Matthieu 5:18). Les références (AT/NT) ne se prétendent pas exhaustives mais sont à but explicatif uniquement, je ne suis qu'un outil pour diffuser, expliquer, rien de plus.
Avant de nous lancer, reprenons une certaine base pour cette analyse : la raison de ce sacrifice ainsi qu'une petite vérification concernant le fait que nos péchés peuvent être portés par une tierce personne ou pas. Car si personne ne peut porter nos péchés, personne ne peut donc expier pour nous, cela est donc une réponse concrète mais nous allons (re)voir que l’Éternel a un plan plus grand que ce que l'homme peut imaginer. C'est par libre arbitre que l'homme a suivi la chair et l'ennemi, et c'est à nouveau par libre arbitre qu'il peut revenir à l’Éternel en le suivant mais ne précipitons pas l'analyse.
Commençons par voir si quelqu'un peut porter nos péchés. Lévitique 16:9-10 Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour l'Éternel, et il l'offrira en sacrifice d'expiation. Et le bouc sur lequel est tombé le sort pour Azazel sera placé vivant devant l'Éternel, afin qu'il serve à faire l'expiation et qu'il soit lâché dans le désert pour Azazel. Nous avions déjà parlé de cela concernant Jésus et son ministère partant du désert et allant jusque la Croix. Mais le sacrifice d'expiation en lui-même couvre-t-il la faute?
Nous allons trouver la réponse dans la seconde partie de cette observation afin de comprendre pour quoi Jésus a été appelé par Jean le Baptiste : Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde (Jean 1:29). Car il y a bien une raison à cette appellation mais nous la trouvons dans un autre passage, Exode 12:5 Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an ; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau mais cela ne nous parle bien entendu pas de porter une faute. Voyons un peu plus loin afin de compléter le fait que ce sacrifice devait être parfait : Exode 12:13 Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Égypte.
Si nous analysons la phrase de Jean le Baptiste, l'agneau ôte, mais ne porte pas, il y a donc ici une nuance qui est présente et ne se fait apparente qu'en comprenant la signification de ce qui s'est passé lors de la délivrance d'Israël en Égypte. Le sang de l'agneau ne permet pas de porter mais bien de laver le péché et d'empêcher le jugement, couvrant les fautes aux yeux de l’Éternel, un peu comme le premier exemple que nous allons voir dans la première partie car l’Éternel ne fait rien sans raison, tout à été fait par Amour envers nous qui ne méritions rien en raison de notre rébellion.
Le prix des fautes est donc reporté de chacun sur l'agneau dont le sang est usité pour couvrir le prix du jugement, soit la mort. Ce n'est donc pas une triche ou une fuite mais bien une grâce offerte et cette grâce se traduit par la libération pour Israël et pour la libération de l'emprise du monde pour l'humanité. Cette libération se traduit par le passage dans les eaux (Mer Rouge/Baptême) et la circoncision. Jérémie 9:25 Voici, les jours viennent, dit l'Éternel, où je punirai tous les circoncis qui ne le sont pas du cœur. Ce qui est expliqué en Romains 2:29 Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement ; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.
Nous voyons bien que le plan de l’Éternel avait été annoncé, organisé, depuis plus longtemps que les annonces des prophètes. C'est la raison pour laquelle nous ne nous attarderons que sur les évangiles et le Pentateuque (ou Torah) afin de montrer que l’Éternel a toujours su maîtriser ce qu'IL avait planifier de réaliser afin de rétablir ce que l'homme avait brisé de lui-même, par libre arbitre, sans trouver l'opportunité de pouvoir revenir de cette décision. Matthieu 19:26 (Marc 10:27/Luc 18:27) Jésus les regarda, et leur dit : Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible.
Si tout est possible à l’Éternel, alors proposer une grâce à l'homme individuellement est possible. Apporter à l'humanité couvrant les fautes des hommes sur l'espace et le temps aussi peut être possible. C'est donc en partant de cette base qui est la Foi en la Croix et la Résurrection que nous allons pouvoir aborder la première partie qui concerne les mentions du sacrifice de Jésus afin d'expier les fautes des hommes et rétablir la relation/communion avec le Père qui ne peut se faire si le péché est présent (rappelons nous les fils d'Aaron en Lévitique 10:1-2 ou bien Adam et Ève chassés de l’Éden, non pour leur désobéissance mais bien car la nature même de l’Éternel détruit le péché en raison de Sa Sainteté même).
1) Les annonces du Salut pour l'humanité :
Nous allons commencer notre recherche par le Pentateuque (la Torah) afin de montrer que ce plan était déjà présent dans la pensée de l’Éternel et que cela n'est donc pas invention d'hommes. Nous verrons ensuite que Jésus lui-même l'a annoncé à de nombreuses reprises, prouvant dès lors que ceux qui ne veulent pas suivre réellement l’Éternel et en éloigner disent l'inverse.
Avant de réellement de se lancer, nous allons vite fait revenir sur un point qui m'a été apporté lors d'une prédication à laquelle j'ai assisté. Il y a deux humanités, celle Avant Noé et celle Après, vous me direz, nous savons. Mais avez-vous bien retenu que celle avant Noé n'a eu que très peu d'interventions de la part de l’Éternel? Il n'a pas guidé cette humanité, il voulait nous montrer ce que serait une humanité sans qu'IL soit lui-même présent pour nous guider. Ce qui a résulté pour ceux sans LUI à la mort pure et simple tandis que celle qui fut guidée, nous sommes en train de la vivre, elle a obtenu une chance de Salut par la Grâce, à elle de l'accepter, sinon elle sait que ce qui est arrivé à l'ancienne humanité sera son propre destin. Si l'homme passe par l'eau et le feu pour renaître, ne pensez pas que la terre ne passera pas non plus par le feu avant de renaître, elle a déjà connu son baptême d'eau, le second est bien annoncé devant achever le temps de l'humanité.
Deutéronome 32:15 Et il a abandonné Dieu, son créateur, Il a méprisé le rocher de son salut. C'est par ce verset que nous allons nous pouvoir expliquer que l’Éternel est le rocher solide en qui faire confiance car si l'homme est éphémère avec une durée de vie limitée, le rocher lui, est éternel et ne crains rien. Et comme signalé ici, dans les psaumes, par les prophètes, l’Éternel est le Salut, le seul vers qui se tourner afin d'obtenir ce que l'homme ne peut obtenir par lui-même. Paul l'avait très bien défini dans ses Épîtres, voyons par exemple en Romains 3:23 Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ;et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ.(vous pouvez voir cela en Job 10:12).
a) Ancien Testament
Reprenons, ou plutôt commençons, notre route en Éden. Comme promis, le premier exemple est probant et se déroule en 3 phases correspondant à l'action de l’Éternel à travers le Messie afin d'apporter l'expiation du péché. Nous voyons la prise de décision de l'homme qui le mène au péché puis la condamnation mais nous voyons aussi l'Amour de l’Éternel agir sans que l'homme ne demande quoi que ce soit, sorte d'abdication sur sa propre faiblesse face à la grandeur de l’Éternel et au Salut qu'IL lui apporte face à son erreur mais aussi face au monde dans lequel il est chassé loin de la présence de l’Éternel. C'est l'homme qui pêche, qui brise la relation (Genèse 3:9) et c'est l’Éternel qui agit pour le sauver de son erreur (Genèse 3:21) et le parer face à la résultante de sa décision.
Analysons les différents moments qui nous annoncent la Croix pour apercevoir que la malédiction a été changée en bénédiction (Genèse 50:20), commençons par le serpent car si cela est venu, cela n'était pas dans le cœur de l'homme comme nous l'avons déjà observé. La chute a été provoquée par un élément extérieur, le cœur de l'homme en lui-même n'est pas pécheur, c'est pour cela que l’Éternel n'a pas détruit Adam et Ève, ni Noé, qu'IL souhaite sauver l'humanité mais cette aparté ne fait que rappeler ce que nous avons déjà abordé, poursuivons.
Genèse 3:15 Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. L’Éternel a maudit le serpent pour sa ruse et a annoncé la victoire sur la Croix que Genèse 50:20 vient annoncer, mais avons-nous des preuves de ce que nous avançons sur ce fait? Jean 8:44 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement (Genèse 3:4/Genèse 4:8), et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge.
Nous voyons que le serpent a été prévenu qu'il serait battu par la descendance de la femme qu'il avait trompée. Cette descendance est le Messie, qui par la Croix changera la malédiction de la Chair (la Mort) en œuvre pour le monde en tant que sacrifice d'expiation. Mais cela n'est pas aussi simple à déchiffrer et certains diront que ce n'est que coïncidence, poursuivons Genèse 3:21L'Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit. Ici nous voyons les deux dernières étapes de l'Amour de l’Éternel envers l'humanité. L’Éternel fait un acte caché, un sacrifice d'animaux, qui servira ensuite à deux choses : couvrir l'homme et la femme pour les parer à affronter le monde et enseigner à agir face au monde duquel ils ne sont pas originaires (cela nous rappelle ce que disait Jésus sur le royaume en Jean 15:19 Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n'êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. ou en Jean 18:36 Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas.)
Cet acte caché est un sacrifice pour couvrir la faute, tandis que l'acte révélé, c'est l'enseignement et la préparation par l'habillage. L’Éternel a donc préservé l'homme sans que l'homme ne demande quoi que ce soit mais il a aussi fait ce que l'homme ne pouvait faire de lui-même. Genèse 1:29 enseigne que l'homme ne se nourrit alors que de plantes, il ne tue pas. Genèse 2:15 rappelle ce point, l'homme ne fait que cultiver et garder le jardin. Seul l’Éternel sait donc comment couvrir le péché pour rétablir la relation, éviter le jugement. L’Éternel dans un but d'Amour a protégé l'homme mais dans un but de Justice a du payer le tribu d'une vie pour couvrir les fautes (le sacrifice). C'est de ce premier témoignage que se dégagent tous les autres qui viendront apporter leur pierre à cette révélation que l’Éternel viendra lui-même, comme en Éden, agir pour ses enfants afin de les protéger et les sauver du monde sans que l'homme ne soit en rien méritant (en Éden, il couvre la faute commise par l'homme alors que c'est le libre arbitre de l'homme qui aurait du être puni) par pure grâce, comme cela fut le cas pour Noé et sa famille.
L'histoire de Noé fait en elle-même plus référence au baptême, qui toutefois aussi fait référence à la Croix comme le signale Paul en Romains 6:4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. Nous n'aborderons pas l'analyse du déluge en tant que signe dans cette analyse afin de ne pas complexifier le tout. Nous reviendrons (mais en fin d'analyse) aussi sur l'histoire de Joseph, résumée en Genèse 50:20, et qui ne parle pas que de la croix mais plutôt de tout le calvaire et la réception du Messie en Israël (Esaïe 53:1, qui est une triple prophétie qui sera expliquée ailleurs) afin d'arriver à la réalisation de la promesse de l’Éternel (le rêve de Joseph/le Salut par la Grâce (prophétisé dans le fait que Joseph apporte ce salut par la nourriture mais aussi la grâce et le pardon gratuit envers ses frères)) en tant que résultat final.
Lors de l'épisode d'Isaac sur l'Autel nous voyons plusieurs choses se détacher et venir rappeler ce qui s'est produit en Éden. Nous avons déjà vu qu'en cet épisode, Abraham a accompli aux yeux de l’Éternel le fait d'être un croyant véritable, la foi aveugle (comme l'a dit Jésus à Thomas, Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru ! (jean 20:29)). Mais en quoi cet événement préfigure lui aussi la croix et la rédemption? Nous y trouvons un parallèle, comme l'histoire de Joseph, avec ce qui s'est déroulé et dit en Éden. Genèse 22:12-14 L'ange dit : N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique. Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes ; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils. Abraham donna à ce lieu le nom de Jehova Jiré. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui : A la montagne de l'Éternel il sera pourvu. Rappelant les paroles prophétiques d'Abraham lui-même en Genèse 22:8 Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble.
Que voyons-nous exactement en parallèle qui nous indique que nous sommes dans le même cas qu'en Éden et que nous faisons face ici à une préfiguration du sacrifice du Messie? L'homme est déjà pécheur donc doit expier par holocauste (préfiguration des sacrifices de la Loi) et l’Éternel réclame la vie de l'homme pour son péché mais l'interrompt, prouvant que l'homme ne peut payer ce prix, en tout cas dans les yeux et l'amour de l’Éternel. L’Éternel lui-même fait un parallèle ici entre le Fils Unique (issu de la chair, donc Sara) d'Abraham et le Messie, son propre Fils Unique, Sa Parole issue de LUI-Même, l'Adam Parfait. Si l’Éternel arrête l'homme qui est imparfait, qui peut stopper la main de l’Éternel sur le sacrifice parfait qu'est Son Fils qui n'a jamais pêché? Car Abraham le dit lui-même, l’Éternel se pourvoira lui-même! L'homme imméritant à la vie sauve, comme Isaac, car l’Éternel fournit lui-même l'agneau pour l'holocauste du par l'humanité.
Hommes, rangez votre orgueil, je le fais de moi-même pour vous afin que vous ayez la vie sauve. Si cela vous rappelle quelque chose, vous comprenez maintenant que l’Éternel n'a jamais menti, n'a pas pu être inventé. IL EST! Afin de rappeler la parole sous-entendue, allons rapidement en Jean 10:18 Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père. Nous pouvons donc confirmer qu'il y a au moins 3 passages qui parlent de la Croix dans la Torah mais est-ce tout?
Un passage qui pourrait passer inaperçu mais qui est lui aussi lié au déluge/baptême mais aussi à ce que l’Éternel attend de la crucifixion se trouve dans en Genèse 32:28-30 Il dit encore : ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. Jacob l'interrogea, en disant : Fais-moi je te prie, connaître ton nom. Il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. Jacob appela ce lieu du nom de Peniel : car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée. Référence faite en Marc 9:1 Il leur dit encore : Je vous le dis en vérité, quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu'ils n'aient vu le royaume de Dieu venir avec puissance. Car qu'est la Croix si ce n'est la Puissance de l’Éternel sur la Mort, l'ennemi (le serpent) et le Péché?
Marc 9:1 fait donc référence à la Croix, la résurrection mais aussi la libération de l'Esprit Saint sur le monde par la grâce de l’Éternel. Mais revenons au combat de Jacob. Plusieurs indices nous sont laissés afin de nous faire voir la Croix dans ce passage, l'eau représentant le Saint Esprit et la Parole (l'Eau de Vie) amenant la lutte entre l'ancien soi et le né de nouveau dont fait mention Jésus à Nicodème (Jean 3). C'est l'acceptation de la Croix qui nous est figurée ici, difficulté pour l'homme d'accepter, en raison du péché et la Chair prouvant sa propre condamnation, d'être sauvé par simple grâce, montrant la grandeur de l'Amour de l’Éternel pour nous. C'est après avoir accepté ce fait, la Croix, en voyant face à face l’Éternel que nous savons que nous sommes sauvés. C'est pendant cette lutte que nous naissons de nouveau, que nous obtenons un nom nouveau, en Christ. Nom qui n'a pas été révélé lors du combat mais ce nom est révélé par l'Esprit dans le disciple.
Nous avons déjà sous-entendu la relation entre Jésus, la Croix et certaines fêtes données par l’Éternel. De par son rôle de Bouc à Yom Kippour, il est annoncé comme portant nos péchés mais aussi Agneau à Pessa'h afin de couvrir nos fautes et ne pas être jugés. En chaque plan de l’Éternel nous pouvons voir l'Amour de l’Éternel, un lien avec le messie (comme en Nombres 13:16 Moïse donna à Hosée, fils de Nun, le nom de Josué. qui nous renvoie plus tard sur la réalisation en Matthieu 1:21 elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.(Car si Josué sauve du désert physique, Jésus sauve du désert du péché dans lequel s'est enlisé l'humanité ne croyant pas à l’Éternel, en son soutien, son amour et sa grâce, c'est à dire l'humanité qui ne s'est pas tournée vers l’Éternel, ensuite Jésus devient comme Josué le Leader du peuple sauvé ce qui ramène aussi au parallèle avec Joseph mais nous y reviendrons)). Un lien avec le plan de l’Éternel pour racheter l'humanité de l'erreur qu'elle a commise avec Adam. L'Adam parfait créé avant la création (proverbes 8) est annoncé car il a bien été rappelé en Nombres 23:19 Dieu n'est point un homme pour mentir, Ni fils d'un homme pour se repentir. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t il pas ? Il y a toutefois une chose commune entre ce que l’Éternel montre par Israël et le Sacrifice de Christ, ce sont ceux qui se tournent vers LUI qui ne seront pas jugés et cela a été préfiguré en Égypte (Exode 3:7-8).
Avant d'achever cette partie concernant le pentateuque, majoritairement basée sur la Genèse, partons sur la seconde partie, les livres concernant Moïse. Nous n'allons pas partir sur des passages précis mais une explication rapide, il y a de très bons livres sur ce sujet là donc je n'en parlerais pas trop longtemps. Nous avons abordé les fêtes mais le service sacerdotal, le Tabernacle et même toute l'organisation des sacrifices étaient fait pour prouver à l'homme qu'il faudrait constamment, en raison de sa nature, des sacrifices pour maintenir la relation entre Israël et l’Éternel (car il ne peut pas suivre cette Loi qui a été faite pour dénoncer cet état et annoncer le Salut par le Messie). Dans ce cas, nous voyons apparaître la seule solution, la mort de l'homme mais l’Éternel a annoncé son refus par Isaac et qu'IL pourvoirait lui-même. Cette promesse il l'a tenue en faisant venir le Messie, Jésus-Christ sur terre afin de mourir à notre place, de revenir à la vie, nous justifiant qu'IL est le Dieu des Vivants et qu'IL pardonnera ceux qui tourneront le regard vers LUI.
En regardant donc le cas de l'humanité, Jésus est Agneau pour la protection (comme en Égypte, le sang protège du jugement, sacrifice de Pessa'h) mais il est surtout le Bouc de Yom Kippour (commençant au désert, finissant en sacrifice pour l’Éternel, rassemblant ainsi en une seule personne les deux boucs portant les péchés) afin d'agir comme annoncé, "l’Éternel pourvoira" (au moment du sacrifice d'Isaac, Abraham parle de pourvoir un Agneau). Ce n'est donc pas une histoire de conversion mais bien d'un retour vers l’Éternel, l'acceptation de la nouvelle alliance faite à Israël en Jérémie 31:31-34 (le 34 explique le dernier repas de Christ avec les apôtres et que cette alliance est faite à travers Israël qui est représentée/portée en Christ, renvoyant au Cep et les sarments (Jean 15) et Esaie 49:6 pour l'ouverture au monde de cette alliance par le peuple d'Israël envoyé aux nations (les Apôtres/disciples mandatés en Matthieu 28:19)). Nous aurions pu prendre d'autres exemples mais nous reviendrons sur le parallèle entre le Messie et Joseph un peu plus tard dans notre avancée.
b) Le Nouveau Testament :
Nous allons uniquement (sauf citation corroborant une autre) analyser les évangiles, beaucoup disent encore que Jésus n'a jamais annoncé sa mort à la croix ni la résurrection. Le relevé n'est pas exhaustif mais permettra de comprendre à travers une quarantaine de citations de Jésus que ce dernier savait très bien ce qu'IL était venu faire et son destin.
Mais présentons d'abord deux points : PAR Qui? POUR Qui? Car il est facile de faire coïncider, de dire, mais si l'on se base sur les écritures, cela doit donc ressortir et être annoncé dans des termes qui ne devraient laisser que peu de doute sur la réalité des choses. Commençons par le POUR qui? Jean 11:51-52 Or, il ne dit pas cela de lui-même ; mais étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation.Et ce n'était pas pour la nation seulement ; c'était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés. Ce qui explique bien ce que Jésus disait en Jean 10:16 J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. Le texte est clair et par deux fois sur ce sujet, ramenant à la prophétie d'Esaïe 49:6 Il dit : C'est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob Et pour ramener les restes d'Israël : Je t'établis pour être la lumière des nations, Pour porter mon salut jusqu'aux extrémités de la terre. (parallèle en Jean 12:46 et Matthieu 28:19)
Donc contrairement à ce que certains voudraient faire croire, Jésus n'est pas venu que pour Israël, parole dite en Matthieu 15:24, mais nous pouvons leur rappeler Jean 12:46 Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres mais surtout Esaïe 49:6 qui est lui-même en parallèle avec Esaïe 53:10-11 Il verra une postérité et prolongera ses jours ; Et l’œuvre de l'Éternel prospérera entre ses mains. A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, Et il se chargera de leurs iniquités. Bouclant la boucle promise en Jérémie 31:34 Celui-ci n'enseignera plus son prochain, Ni celui-là son frère, en disant : Connaissez l'Éternel ! Car tous me connaîtront, Depuis le plus petit jusqu'au plus grand, dit l'Éternel ; Car je pardonnerai leur iniquité, Et je ne me souviendrai plus de leur péché.
Ceci explique le Pour qui, mais passons sur un point déjà expliqué mais que nous abordons sous un angle nouveau. PAR qui? Un angle nouveau car nous n'allons pas nous fier à Jésus mais à celui qui fut éclairé (un prophète, sentinelle et bouche de l’Éternel, issu du peuple élu) et décrit dans les 4 Évangiles (Jean 1:23/Luc 3:4/Marc 1:3/Matthieu 3:3) comme celui annoncé en Esaïe 40:3, "la voix de celui qui crie dans le désert", Jean le Baptiste, "la Voix". Jean 1:29 Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. Nous avons déjà présenté ce passage plus tôt mais il représente bien le fait que certains ont su quel était le rôle de Jésus. Matthieu 3:14 Mais Jean s'y opposait, en disant : C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Nous voyons qu'en Matthieu cette affirmation est cachée mais bien relatée afin d'affirmer les dires de Jean le Baptiste (Matthieu 3:11/Luc3:16/Jean1:30-33/Marc1:7). Les 4 Évangiles nous présentent donc bien cette affirmation de la part de Jean, Jésus est celui qui sera notre holocauste, celui qui est "Saint", porteur du "Salut", le Messie.
Lors de la rencontre avec Jésus nous voyons aussi une chose surprenante, le parallèle qui se dégage avec le passage de la lutte avec Jacob en Genèse 32:24-30. En Genèse, c'est l'homme qui se fait bénir par l’Éternel, ici c'est Jésus qui vient se faire baptiser par l'homme comme devant être baptisé, comme ayant péché et devant expier. Ce fait nous est rappelé par Jean en Matthieu 3:14, Jésus n'a pas besoin de baptême, aucun besoin de montrer le chemin car il est le chemin. Voyons sa réponse tout aussi claire. Matthieu 3:15 Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista plus. Parallèle à la conversion à nouveau mais aussi au mariage de Cana Jean 2:5 Sa mère dit aux serviteurs : Faites ce qu'il vous dira. Nous voyons l'attente de l’Éternel en Jésus, sa volonté pour l'homme.
C'est ce que dira plus tard Jésus en Jean 7:16-18 (Jean 9:31/Jean 6:40) Jésus leur répondit : Ma doctrine n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé. Si quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là est vrai, et il n'y a point d'injustice en lui. Nous voyons que Jésus lui aussi met en avant l’Éternel, rappelant ce que Paul disait en Philippiens 2:8 il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. Cela terminera l'introduction de cette partie, nous pouvons dès lors avoir confiance en Jésus, en l’Éternel et son plan mais aussi la Parole qu'il nous a laissé et les témoignages des Évangiles.
Analysons ensemble la parabole des Vignerons ainsi que les divers protagonistes. Car en cette parabole se cache une explication sur la réalité des choses à venir au moment où Jésus déclare cette dernière. C'est une sorte de parallèle avec la bergerie mais voyons les protagonistes : le Maître de maison est l’Éternel, les vignerons sont les religieux (pharisiens et sadducéens qui perdent les hommes par la Loi), les serviteurs sont les prophètes, le Fils est Jésus le Messie. Nous voyons ici que les vignerons ne respectent pas ce qui leur a été ordonné de faire et dérobent les récoltes, la vigne étant les brebis, les vignerons sont donc les voleurs que dénoncent Jésus dans la Parabole en Jean 10. Mais que font les vignerons au fils? Et ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent (Matthieu 21:38-39/Marc 12:7-8/Luc 20:14-15), par cette parabole, Jésus annonce sa propre mort par ceux qui le livreront plus tard. Ce qui signifie bien que la perfidie des religieux les perdra, se voyant retirer la vigne au profit d'autres vignerons, les disciples de Christ (Matthieu 21:41/Marc 12:9/Luc 20:16). C'est exactement ce que désignait Jésus en disant C'est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits (Matthieu 21:43/1 Pierre 2:9-10). Il parlait bien de remplacer une nation religieuse infidèle par une fidèle, ce qui ramène à un changement de gérance, pas de bergerie/vigne, donc la nation est une nation de prêtre pas une nation politique. Par cette compréhension, nous voyons encore une fois qu'Israël n'a pas été remplacée mais seulement ceux qui devaient la guider vers l’Éternel.
Mais ce n'est pas la seule parabole dans laquelle Jésus parle de sa mort. Jean 12:23-24 Jésus leur répondit : L'heure est venue où le Fils de l'homme doit être glorifié. En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Ici c'est un parallèle avec ce que nous avons vu annoncé par Paul, Jésus descendu du ciel, tombé en terre, qui doit mourir, être sacrifié, afin de porter beaucoup de fruits, afin de justifier les hommes qui se tourneront vers lui (Jean 12:32 Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi.) pour atteindre l’Éternel et renouer leur relation avec le créateur. Cela renvoie aussi directement à ce qui avait été vu plutôt, l’Éternel pourvoit car il ne veut pas voir l'homme mourir, Ézéchiel 18:32 Car je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l'Éternel. Convertissez-vous donc, et vivez (renvoie aussi à Jean 3:16 et Jean 6:40). Tout cela est bien résumé en cette phrase de Matthieu 9:13 Allez, et apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. Si ce n'est pour les sauver, pourquoi Jésus est donc venu chercher les pécheurs? A quoi sert la Loi si ce n'est montrer que nous devons être sauvés par l’Éternel car nous sommes incapables de la suivre?
Mais continuons avec les paraboles, voyons celle du jeûne. Jésus répond ici concernant le fait que ses disciples mangent tandis que ceux de Jean et les pharisiens jeûnent. La réponse de Jésus fut limpide pourtant Marc 2:19-20 (Luc 5:34-35) Jésus leur répondit : Les amis de l'époux peuvent-ils jeûner pendant que l'époux est avec eux ? Aussi longtemps qu'ils ont avec eux l'époux, ils ne peuvent jeûner. Les jours viendront où l'époux leur sera enlevé, et alors ils jeûneront en ce jour-là. Car Jésus s'est souvent référé à cette image de marié (usée aussi en Apocalypse par exemple ou dans les cantiques) mais le fait que ce dernier leur soit ôté n'a pas suscité plus d'interrogations, ils ont tous compris que tant que le marié est au banquet, l'heure est à la fête, mais l'image utilisée est pourtant claire, Jésus ne sera pas tout le temps avec eux car il sera enlevé. Encore une annonce.
L’Évangile de Jean de son côté n'est pas en reste et va se permettre des allusions toute aussi claire en rapport avec Nombres 21:9 Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche ; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie. Nous revoyons ici la configuration de l’Éden : le serpent qui glisse son venin en l'homme et le tuant à petit feu (le péché) et l’Éternel qui apporte la solution à l'homme imméritant gracieusement, en punissant le serpent. Jean 3:14-15 Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l'homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle. Mais les allusions à cette élévation ne sont pas juste avec Nicodème, Jésus l'a répété Jean 8:28 Jésus donc leur dit : Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous connaîtrez ce que je suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m'a enseigné.
Jean 12:23-24 comme nous l'avons déjà cité reprend cette image de façon cachée mais Jean propose d'autres moments afin de nous retrouver avec la relation de ce que nous avons vu en Marc et Luc. Jean 12:35-36 (Jean 8:21 / Jean 33-34) Jésus leur dit : La lumière est encore pour un peu de temps au milieu de vous. Marchez, pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent point : celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus savait donc très bien ce qui devait se passer mais nous n'allons pas en rester là, d'autres preuves sont encore à venir pour étayer cette affirmation.
Matthieu 20:18-19 (Matthieu 26:2/Marc 9:31-32/Marc 10:33-34/Luc 18:31-34/Jean 12:30-36) Voici, nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, et ils le livreront aux païens, pour qu'ils se moquent de lui, le battent de verges, et le crucifient ; et le troisième jour il ressuscitera. Cela ne peut être plus clair et Jésus parle directement à ses disciples dans ces exemples. Nous comprenons aussi pourquoi nous avons 4 évangiles, afin d'attester que la Parole n'a pas été altérée, changée afin de mener sur une autre direction que celle souhaitée par l’Éternel quand il inspira les apôtres de laisser leurs témoignages.
Luc 13:34-35 (Matthieu 23:37-39) Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu ! Voici, votre maison vous sera laissée ; mais, je vous le dis, vous ne me verrez plus, jusqu'à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Jésus fait référence aux outrages reçus par les prophètes avant Sa venue, qu'il subira aussi car cela est prévu et annoncé, mais aussi Psaumes 118:25-26 O Éternel, accorde le salut ! O Éternel, donne la prospérité ! Béni soit celui qui vient au nom de l'Éternel ! Nous vous bénissons de la maison de l'Éternel. Nous voyons encore ici cette référence au Salut avant de voir venir la crucifixion par la maison laissée vide avant la bénédiction de la réapparition présageant la résurrection. Mais nous voyons aussi l'esprit de Téchouva/repentance mentionné en Zacharie 12:10.
Un autre exemple de référence directe aux événements est trouvé dans 3 évangiles, cela concerne directement l'annonce de sa mort par Jésus. Le moment du parfum, car ici encore Jésus parle de sa présence avec ses disciples mais ils ne comprennent pas encore. Jean 12:7-8 (Matthieu 26:10-13 / Marc 14:6-8) Mais Jésus dit : Laisse-la garder ce parfum pour le jour de ma sépulture. Vous avez toujours les pauvres avec vous, mais vous ne m'avez pas toujours. Encore une fois, les Paroles de Jésus ne laissent aucune équivoque mais même les disciples n'ont pas compris ce que jésus voulait leur dire. Au passage, Jésus rappelle une seconde fois que les femmes savent faire des choix judicieux après Luc 10:42, prouvant s'il le fallait encore que pour l’Éternel une femme ne vaut pas moins qu'un homme mais qu'elles sont toutes aussi importantes en ses yeux, en son plan. Jésus en plus d'indiquer que les apôtres ne l'auront pas toujours fait clairement allusion à sa sépulture, ce que peu de personnes oseraient annoncer si il leur restait réellement du temps, à moins d'être fou ou suicidaire mais ce n'est pas le cas de Jésus et nous le savons bien.
Nous pouvons dire que Jésus n'a pas épargné ses apôtres et leur a plutôt annoncé clairement ce qui devait arriver, tel fut le cas quand il parlait du consolateur. Mais pourquoi ce mot si ce n'est pour calmer leur peine? Jean 14:16-17 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. "En vous", "éternellement", "vous le connaissez", l'Esprit de vérité est déjà connu des apôtres avant qu'ils ne le reçoivent mais continuons Jean 16:5-7 Maintenant je m'en vais vers celui qui m'a envoyé, et aucun de vous ne me demande : Où vas-tu ? Mais, parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur. Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. Jésus n'a donc pas caché que l'Esprit de Vérité, le consolateur, était bien présent pour palier son absence, le fait qu'il soit mort, ressuscité puis élevé afin d'agir en tant qu'intercesseur pour nous auprès du Père.
Nous venons de voir encore une fois que l’Éternel change une mauvaise chose en une bonne, l'annonce de la croix est porteuse de deux bonnes nouvelles. La première, le Salut par la Grâce du Messie. La seconde, la venue du consolateur afin de nous aider, nous guider, nous construire. Nous comprenons dorénavant que la Croix n'est pas une fin en soi mais un nouveau début, comme Israël fut sauvée d’Égypte par le sang de l'agneau, le monde est sauvé par l'Agneau Jésus sur la Croix. Le sauvetage d'Israël préfigurait un plus grand sauvetage par la Croix (toutes les nations) mais comme dans le désert (Exode 24:7-8/19:5-6), il faut faire un choix suivre l’Éternel ou ne pas le suivre (ce qui signifie la mort : Exode 32:26-28). Mais la résurrection a-t-elle été annoncée clairement par Jésus? Car si la Croix est la mort du péché, la résurrection est la vie promise par Jésus par son Sang salvateur. Le baptême symbolise donc notre mort en ce monde et le fait de laisser notre propre corps à l’Éternel afin d'être un témoignage vivant, une extension de Jésus dans le monde en attendant la prochaine vie (Luc 9:24/Marc 8:35/Jean 12:25).
Marc 8:31 (Luc 9:22/ Matthieu 26:32) Alors il commença à leur apprendre qu'il fallait que le Fils de l'homme souffrît beaucoup, qu'il fût rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât trois jours après. Une annonce plutôt claire mais Jésus a aussi d'autres exemples face à la population et aux religieux, Matthieu 12:39-40 (Luc 11:29-30/Matthieu 16:4) Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d'autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d'un grand poisson, de même le Fils de l'homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. Mais nous pouvons rajouter Jean 2:19 (Marc 14:58/Matthieu 26:61/Jean 2:18-19/Jean 2:22) Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai.
Jésus fait une allusion directe de sa mort quand il reprend ses disciples Luc 14:27 (Matthieu 10:38/Matthieu 16:24/Marc 8:34/Luc 9:23) Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suis pas, ne peut être mon disciple. Par cette simple allusion, Jésus annonçait sa propre mort clairement au monde, sachant dès lors comment il allait mourir sans que personne ne comprenne ni ne voit la réalisation de la prophétie d'Esaïe 53:9 On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu'il n'eût point commis de violence Et qu'il n'y eût point de fraude dans sa bouche. Car par sa crucifixion, sa condamnation, Jésus se retrouvait dès lors en position de paria, de pécheur, alors qu'il était innocent (portant la faute des autres qu'il allait recouvrir en versant son sang en tant que rançon, que sacrifice d'expiation).
Jean 16:19 -20 Jésus, connut qu'ils voulaient l'interroger, leur dit : Vous vous questionnez les uns les autres sur ce que j'ai dit : Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus ; et puis encore un peu de temps, et vous me verrez. Jésus parle de sa mort et sa résurrection à ses disciples en ce début de phrase mais regardons bien la suite et ce qu'il leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira : vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie. Jésus leur confirme la promesse et la bénédiction que portera son sacrifice, comme Jean le Baptiste l'avait annoncé en parlant de "l'Agneau qui ôte le péché du monde" (Jean 1:29).
Continuons avec l'évangile de Jean. Nous allons analyser deux passages qui se trouvent dans deux chapitres se suivant et qui indiquent clairement le plan de l’Éternel quand nous y faisons attention. Les deux passages en eux-mêmes peuvent servir à cela mais ces deux versets sont très clairs Jean 10:17-18 Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même ; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père. Dans le verset 17, Jésus parle de sa résurrection mais observons le 18, j'ai le pouvoir de la donner , le pouvoir de la reprendre. Certains verront l'image du figuier pour la reprise (Matthieu 21/Marc11), certains penseront au sceau d'autorité que le Père a donné au Messie (Jean 6:27) ou bien aux résurrection effectuées par Jésus (Luc 8:54/Marc 5:41/Matthieu 9:25 pour la jeune fille). Mais nous allons voir celle de Lazare.
Jean 11:4 Après avoir entendu cela, Jésus dit : Cette maladie n'est point à la mort ; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. Jésus dit clairement que cette résurrection a un but et ce n'est pas la mort mais la gloire de l’Éternel. Un miracle fait pour glorifié le Fils de l’Éternel concernant sa propre résurrection car personne n'interviendra dans le monde physique pour le faire revenir, il le fera SEUL, prouvant son autorité, sa victoire sur la mort par SA VIE. Nous pouvons voir ici un parallèle avec la parabole en Luc 16:19-31 où Jésus parle de l'inefficacité des miracles sur ceux ayant le cœur endurci (preuve par le fait que ni celle de Lazare, ni celle de Jésus n'ont fait fléchir le cœur des pharisiens et des sadducéens). Mais ici aussi, contrairement à celle de la jeune fille, Jésus agit ouvertement, sachant que cela servira aussi à déclencher la décision de sa mort Jean 11:49-52.
Passons à la Cène, en commençant par ce qui peut y faire référence avant de voir ce qui s'y déroule. Matthieu 20:28 (Jean 11:52/Marc 10:45/Jean 12:47) C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. Il nous est prouvé que comme dans le désert, l'homme a le choix de suivre Jésus ou pas, l’Éternel n'impose rien, c'est la Foi par les fruits qui prouve l'allégeance. C'est pour cela qu'il faut veiller aux fruits, se méfier des faux prophètes afin de ne pas aller avec des personnes n'ayant pris qu'une partie des enseignements (Jean 6:66) mais plutôt ceux qui l'ont suivi jusque la mort et ont témoigné de la réalité de la résurrection. Ceux qui ne changent pas la Parole pour plaire au monde (Matthieu 6:24/Luc 16:13) mais plaire à l’Éternel, Matthieu 10:28 Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne.
Jean 13 nous parle de la Sainte Cène d'une manière différente des autres évangiles mais nous analyserons la représentation du pain et du vin uniquement en tant que représentation de la Croix et la Bénédiction en découlant. Luc 22:19-20 (Matthieu 26:26-28/Marc 14:22-24) Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous (,pour la rémission des péchés.: Matthieu). Comme tout est ordonné dans la vision de l’Éternel nous voyons Jésus agir dans un sens ordonné, le corps brisé puis le sang s'écoulant par les meurtrissures. Le corps brisé (Esaïe 53:5) servant dès lors de sacrifice expiatoire avant de laisser paraître le sang qui couvre les fautes et sauve (Esaïe 53:5 mais aussi Jérémie 31:34). Car le sang sert pour la rémission des péchés mais surtout d'alliance par le sang (comme toutes les alliances passées). Christ informe ici que c'est son propre sang qui sert pour cette alliance, son sang porte l'alliance nouvelle à travers son corps (Jérémie 31:31-34).
Nous voyons donc bien que l'alliance n'a pas pu être rejetée par Israël car Jésus est issu d'Israël et a donc scellé l'alliance tant pour les hommes que pour l’Éternel. C'est pour cela qu'il est le seul médiateur, le seul intercesseur, le seul chemin pour accéder à la relation avec l’Éternel. Car cette alliance n'est pas une alliance sous condition ou temporelle, c'est une alliance permanente proposée aux générations à chaque personne individuellement. Le choix laissé aux hommes est comme celui dans le désert, rentrer dans cette alliance ou pas, accepter le sacrifice de Jésus et croire au Salut par la Grâce que nous fait l’Éternel. Car contrairement à ceux qui étaient dans le désert et ont vu, nous n'avons pas vu mais pouvons accepter la main tendue et comprendre ce que disait Jésus à Thomas en Jean 20:29 Heureux ceux qui n'ont pas vu, et qui ont cru !
Nous revenons sur Joseph afin de pouvoir compléter que même si Jésus a été crucifié, cela était annoncé prévu, comme son accueil et que comme Joseph, il accueillera Israël sans détruire. Il y a des parallèles entre Moïse, David et Joseph mais ici nous ne verrons que l'histoire de Joseph en prenant les grands mouvements. Le tracé de l'histoire de Joseph préfigure le parcours du Messie vis-à-vis d'Israël. Joseph a bien annoncé qu'il régnerait sur ses frères (Genèse 37:6-10) et quel a été l'accueil de cette nouvelle? Il a été vendu en tant qu'esclave à des ismaélites (Genèse 37:27) pour être mené en Égypte (pour y mourir). En Égypte, il vécut des jours bénis puis des temps d'emprisonnements (brisé, brimé alors qu'innocent) avant d'être soutenu par l’Éternel à nouveau (résurrection) et de voir ses frères venir chercher secours auprès de LUI sans le reconnaître (Salut par Grâce). Et il leur offrit le pardon avant de leur annoncer que le Plan de l’Éternel était d'user de celui de l'homme afin de les bénir tous à travers lui.
Si vous ne voyez pas la correspondance, reprenons en parallèle, Jésus n'a pas été accepté par les siens (peuple mais aussi sa propre famille : Matthieu 12:46/Marc 9:12/Luc 17:25), il a été vendu aux pharisiens puis aux Romains avec l'aide de Judas (Matthieu 26:14/Marc 14:10/Luc 22:3-4). Cela le mena à la prison puis à une condamnation alors qu'il était innocent (Esaïe 53). Jugé et condamné, mort dans l'oubli par ceux qu'il allait finalement sauver. C'est par la résurrection (Esaie 53:10) qu'il prend le pouvoir, patientant le moment où Israël se tournera vers LUI (Zacharie 12:10), croyant l'avoir punit mais cela étant changé en bénédiction pour Israël (Genèse 50:20) afin d'apporter le Salut par Grâce et réunir Jacob dans une seule bergerie.
2) Mon Rocher, Ma Porte, Mon Chemin :
Souvent nous entendons des mots se rapportant à Jésus, des images qu'il semble tirer du monde afin de faire comprendre à notre imaginaire. Pourtant ces qualificatifs ne sont pas inventés, ce sont des références le concernant. Cela n'appelle pas l'imaginaire mais appelle la compréhension, la libère par l'intervention de l'Esprit Saint qui permet de comprendre ce que le Messie est. Car si la Porte cache un Chemin étroit, solide comme la Roche, la finalité est bien la Bergerie avec le seul et unique Berger au monde. Mais nous allons éclairer cette route que nous venons de montrer et amener la preuve qu'elle n'est issue que d'un seul esprit, celui de l’Éternel, notre créateur et non de la volonté d'un seul homme comme certains le crient sans vérifier.
Jean 14:6 Jésus lui dit : Je suis le Chemin, la Vérité, et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. Encore une fois, nous voyons ici se profiler cette route que nous avons dessiné mais nous allons d'abord reprendre rapidement une comparaison de ce chemin avec la Croix que nous venons d'aborder. Remarquons l'assurance de Jésus "JE SUIS" avant d'annoncer inexorablement qu'IL est la Vérité et la Vie, Vie (rappel au "Dieu Vivant" mentionné en Marc 12:26-27/Matthieu 22:32/Luc 20:38) qu'IL apporte par sa mort/victoire et le jugement du père du péché, le prince de ce monde, c'est pour cela que Jésus prend ses distances annonçant que "SON" royaume n'est pas de ce monde (Jean 18:36). Le chemin en lui-même est le fait donc de faire confiance à cette vérité pour obtenir la vie promise mais IL doit être trouvé et ce chemin est caché par la Croix par laquelle il faut passer, se fondre dans les eaux du baptême pour franchir le seuil et pouvoir accéder à la route.
Nous allons donc prendre cette route, après avoir accepté la Croix mais si Jésus est la Vérité, cela signifie que nous pouvons avoir confiance et donc que le chemin est solide comme la roche. Il est étroit à cause des embûches qui le longe mais si nous ne dévions pas et restons fidèle comme il est fidèle et réalisera ses promesses : "il vous affermira et vous préservera du malin." (2 Thessaloniciens 3:3); "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. " (1 Jean 1:9). Rappelons-nous ce que disait Deutéronome 32:4 Il est le rocher ; ses œuvres sont parfaites, Car toutes ses voies sont justes ; C'est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit. Le verset suivant nous rappelle donc que toute erreur n'est pas imputable à l’Éternel mais bien à nous qui dévions et rejetons nos propres erreurs pour ne pas les voir mais bien-aimés, soyez rassurés, Jésus l'a dit Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent, et portent du fruit avec persévérance. (Luc 8:15).
Si nous restons fidèle à ses voies, ses commandements, nous recevrons la force de résister, de persévérer et d'atteindre la Bergerie, non sans encombre mais l'atteindre au final. Le fait que le Berger soit venu nous chercher ne veut pas dire qu'il nous portera tout le long du chemin mais qu'il saura être présent avec nous le long de la traversée et qu'il nous consolera, guidera, renforcera mais nous devons tout de même avancer, faire notre part, afin d'atteindre cette Bergerie, c'est un choix, une implication avec ses coûts, ses risques, ses sacrifices. Mais si Jésus n'a pas hésité avec sa vie, ne devrions-nous pas hésiter non plus avec la notre pour LUI? C'est pour cela que le chemin n'est pas grand, il est montré à beaucoup mais peu veulent l'emprunter face à la difficulté annoncée, oubliant dès lors la promesse faite concernant le prix à l'arrivée. Le chemin n'est pas une course de compétition mais une course d'endurance sur la durée n'ayant aucun rapport avec votre corps mais votre Esprit.
Car c'est bien VOTRE esprit qui est en jeu. Comme dans les courses avec Satanas et Diabolo, l'ennemi n'hésitera pas à semer des embûches en chemin mais vous avez toutes les cartes en main pour résister, l'armure complète est là pour ça. Ne doutez pas, vous atteindrez l'arrivée mais contrairement à ce que la chair veut vous faire croire, ce qui compte n'est pas la place (Luc 13:30) mais bien de finir la course (Matthieu 22:14) même si certains compagnons abandonneront en cours de route pour certains (Jean 6:66). Comme les Apôtres, soyez fermes, restez concentrés sur l'arrivée (Jean 6:68/Actes 2:46-47), peu importe la météo et les épreuves, il nous a été rappelée deux choses importantes : A l’Éternel tout est possible (Matthieu 19:26/Luc 1:37/Marc 10:27/Luc 18:27) mais surtout Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter (1 Corinthiens 10:13).
Si nous pouvons voir dans le Tabernacle en lui-même une image de tout cela : une porte unique, un seul chemin, une seule vérité (nous péchons tous et devons tous nous purifier par le sang, même les sacrificateurs) et la vie promise par la relation avec l’Éternel (car la Loi mène à la mort si elle n'est pas suivie donc l'homme a besoin d'expier). Beaucoup de livres parlent de tout cela plus amplement, en analysant chaque détail, jusqu'à la signification de l'absence de plancher et fenêtres. Mais nous allons nous porter sur d'autres passages qui mènent à voir ce chemin dont nous parlons en s'appuyant sur une notion importante, le SALUT (Psaumes 28:9). Romains 3:28 Car nous pensons que l'homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Le Salut vient de l’Éternel uniquement, seul LUI peut pardonner, c'est d'ailleurs une source de conflit avec Jésus (Luc 5:21/Matthieu 9:3/Marc 2:6-7). Romains 3:31 Anéantissons-nous donc la loi par la foi ? Loin de là ! Au contraire, nous confirmons la loi. Car, nous y reviendrons plus amplement dans la prochaine analyse, la Grâce a beau être présente, le Salut obtenu, ceux qui ne sont pas sous la Grâce en Jésus-Christ sont donc sous la Loi et sont condamnés par elle.
Revenons donc à cette porte, que Jésus nomme la Porte des Brebis (Jean 10:7), rappelant que la bonne nouvelle est pour tous (Luc 19:10/Jean 11:51-52/Matthieu 28:19-20) mais qu'IL n'y a qu'un seul véritable accès. Cet accès se fait par la justification et cette dernière ne se fait que par le sang, ce qui nous ramène en Psaumes 118:20 (Jean 10:9/Psaumes 100:4) Voici la porte de l'Éternel : C'est par elle qu'entrent les justes. Jésus est cette Porte, cet accès qu'il annonce, le Messie venu justifier l'humanité pécheresse imméritante mais sauvée par l'amour et la grâce d'un Dieu capable de tout pour ses enfants qu'IL aime. Cette porte unique, brisée, ôte aussi le voile qui cachait l'accès à la relation directe avec l’Éternel en raison du péché (et sa condamnation) mais comme le péché est dorénavant couvert en étant en Christ, le croyant peut communiquer sans intermédiaire ni sacrifice car l’Éternel l'a pourvu pour nous par le Messie sur la Croix (Jean 10:11/Jean 10:18/Michée 2:13).
Il y a encore d'autres allusions concernant la Porte d'accès mais nous voyons déjà se dessiner la Vérité dont parlait Jésus. Poursuivons notre route par cette Porte donc et voyons dorénavant le chemin se profiler, Osée 14:9 Car les voies de l'Éternel sont droites ; Les justes y marcheront, Mais les rebelles y tomberont. Ce qui avait été dit n'a été que rappelé, le Messie est celui qui guide, le Berger mandaté par l’Éternel. Le Seul chemin, Matthieu 7:14 (Luc 13:24) Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. Par trouver, Jésus veut aussi dire accepter car trouver la Parole est facile mais l'accepter et la faire devenir réalité est difficile, c'est pour cela qu'il ne faut pas se laisser guider n'importe comment et qu'il rappelait de voir les fruits des paroles, des actes de ceux qui se disent le suivre afin de vous guider (Matthieu 7:20).
Esaïe 17:10 (Joël 3:16) Car tu as oublié le Dieu de ton salut, Tu ne t'es pas souvenu du rocher de ton refuge. Nous trouvons souvent ce rapport à cette assurance dont a fait preuve Jésus, le Rocher du Salut (Psaumes 89:26/Psaumes 95:1/Psaumes 62:2/6). Nous voyons donc bien le rapport avec la parabole située en Matthieu 7:24 (Luc 6:48-49) C'est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. Nous voyons bien que Jésus confirme que la Parole est le fondement sur lequel s'appuyer, la Vérité est ce sur quoi nous devons nous appuyer pour base de vie et non ce que le monde pourrait faire croire afin de nous éloigner, nous faire chuter du chemin qu'est Christ.
Afin d'affiner et terminer cette analyse, revenons sur le rôle du berger, le guide. l’Éternel a souvent été comparé à cette image que Jésus utilise dans sa parabole en Jean 10, faisant comprendre qu'IL est bien la Vérité, celui qui Justifie, celui qui ôte le péché de la face de l’Éternel. La croix est donc bien manifeste en la chair même de Christ par tout son ministère dans lequel IL n'a jamais rien caché des faits mais est venu, contrairement à Moïse porteur de la Loi qui menait à la mort, porter la Grâce et le Salut qui mènent à la Vie. Jésus a donc été annoncé par Moïse en son ministère, de façon cachée, mais il est surtout venu terminer le ministère de Moïse, confirmant ce que Jésus nous signale à la Croix : Tout est accompli! (Jean 19:30). Car Si Moïse nous fait voir notre mort, Jésus nous fait voir la Vie, le souhait de l’Éternel. Moïse devait éduquer afin d'accepter notre incapacité et la grandeur de l’Éternel face à notre petitesse quand Jésus fait voir la Rédemption offerte par Amour par l’Éternel.
Proverbes 6:23 Car le précepte est une lampe, et l'enseignement une lumière, Et les avertissements de la correction sont le chemin de la vie. Jésus est résumé en ce Proverbe, IL est la Lumière, l'enseignement qui corrige celui donné par les hommes qui se sont perdus, le chemin de la vie par sa mort mais surtout le Pain dont nous devons nous nourrir car Il vient de la bouche de l’Éternel (Deutéronome 8:3). Proverbes 16:17 Le chemin des hommes droits, c'est d'éviter le mal ; Celui qui garde son âme veille sur sa voie. Car il est difficile, pour chaque disciple, de rester sur le chemin sans savoir les dangers qui se présenteront en l'arpentant.
Que l’Éternel vous bénisse et vous guide de sa sagesse
Manuel NEHLIG