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LE COMMANDEMENT DÉFORMÉ : LA LOI AU-DELÀ DE LA LOI
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QUAND ET COMMENT, selon vous, a commencé la chute de l'humanité dans le jardin d'Éden ?
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Bien sûr, si je pose la question, je mets le postulat préalable que vous croyez au récit d'Adam et Ève tel que rapporté dans la Bible…
Sinon, cette question n'a pas de sens pour vous, si ce n'est, tout au plus, ou bien au moins, selon le cas, celui de donner quelque chose à étudier à votre curiosité…
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Plusieurs répondront : "Quand Adam et Ève ont mangé du fruit défendu".
Et d'autres : "Quand Ève s'est laissée séduire (tromper) par le serpent"…
Tous ceux qui ont donné une des deux réponses ci-dessus ont raison, … et tort ! Donc, en fait, ils ont tort.
"Aouf !", dirait ma fille de 10 ans… : on enseigne, généralement, que le 1er péché a été celui d'avoir mangé le fruit défendu, et plusieurs vont même remonter la responsabilité à l'instant où Ève a accepté d'écouter les mensonges du serpent…
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Mais je vais vous démontrer que c'est même un peu avant encore qu'il nous faut remonter pour trouver l'origine de la chute d'Adam et d'Ève… !
Et nous en tirerons même des leçons supplémentaires et complémentaires aux seuls rudiments habituels, en plus.
Reprenons le récit de la Bible, et réfléchissons un peu.
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Ge.2:15-17 :
"L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder.
L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement."
Ge.3:1-10 :
"Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?
La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
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Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.
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La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea.
Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures.
Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.
Mais l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ?
Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché."
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Où a commencé le péché, dans tout ce récit ? L'avez-vous remarqué ?
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Ève a déformé le commandement de Dieu :
1- "vous n’y toucherez point" :
=> FAUX : elle ajoute ici un commandement d'homme à celui de Dieu qui n'avait interdit que de manger de ce fruit : ajouter à la Parole de Dieu nous place au-delà de Dieu, et au-delà de là où Dieu se trouve, nous sommes à découvert face à tous les dangers spirituels !...
Elle voulait certainement se protéger en s'interdisant davantage que ce que Dieu avait interdit : mais elle s'est elle-même exposée, au contraire !...
Le légalisme, sous toutes ses formes et justifications, est toujours une pente glissante vers la chute : de tout temps, dans l'histoire d'Ève, mais aussi d'Israël et de l'Église, et même de toute religion, il en a été ainsi.
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2- "de peur que vous ne mouriez" :
=> ENCORE FAUX : ici, elle diminue l'avertissement de Dieu : le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement. => et non pas "de peur que tu meurs le jour où tu en mangeras".
Elle a tellement pensé à ajouter au commandement de Dieu, quant à sa mise en pratique, quant à son danger d'y tomber, qu'elle en a diminué le reste : la gravité des conséquences.
La mort n'était plus la conséquence inévitable, mais seulement un danger possible.
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Satan avait désormais la route grande ouverte pour détruire toutes les bases des croyances d'Ève... Et il est entré dedans avec toute la force persuasive de ses subtilités diaboliques.
Et Ève a chuté, puis Adam avec elle.
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Mais comment en était-elle arrivée là, avant même que le serpent ne vienne la tenter ?
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Certains diront que c'est probablement Adam qui a mal transmis le commandement de Dieu… Possible, mais pas convaincant, ou au moins pas seulement pour cela !
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Avez-vous remarqué ce passage dans sa totalité : "La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez" ?
Elle parle de l'arbre qui est au milieu du jardin… !!!
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Or, la Bible nous indique ceci : "L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal." (Ge.2:9)
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Question 1 : quel arbre Dieu a-t-Il fait pousser "au milieu du jardin" ???
Réponse 1 : l'arbre de la vie !
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Question 2 : de quel arbre Dieu a-t-Il défendu de manger le fruit ?
Réponse 2 : de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
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Question 3 : quel arbre Ève décrit-elle comme étant celui "qui est au milieu du jardin" dans sa réponse au serpent ?
Réponse 3 : l'arbre dont Dieu a défendu de manger le fruit…
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Ce n'est pas le serpent qui lui a suggéré cette situation géographique de l'arbre de la connaissance du bien et du mal dans le jardin.
Cette partie de sa réponse au serpent vient d'elle, et d'elle seule.
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La chute d'Ève a commencé LÀ, en réalité !!!
Ce n'était plus l'arbre de la vie qui était au centre de "son" jardin, de "sa" vision du jardin… Mais c'était déjà l'arbre au fruit défendu.
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Quelles conséquences cela a-t-il eu pour elle (avant même que le serpent se présente à elle) ?
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Nous les avons vues dans sa réponse au serpent :
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1- Pour se protéger elle-même d'aller cueillir "par mégarde" du fruit de l'arbre devenu le centre de "son" jardin, de "sa" vision du jardin, elle a mis un commandement sur le commandement initial (une mitsvah sur la mitsvah) : "ne pas toucher" sur le commandement "ne pas manger"…
En soi, rien de mauvais : qui donc lui reprocherait de se protéger de pouvoir désobéir à l'injonction de son Créateur ?
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2- Pour "rétablir" pour elle-même l'équilibre du commandement, elle a déformé/diminué les conséquences de la transgression de celui-ci…
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Le serpent n'avait effectivement plus qu'à venir cueillir le "fruit mûr pour le péché" qu'elle était ainsi devenue…
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Quelle application pratique cela a-t-il pour nous ?
Eh bien, outre toutes les leçons "habituelles" que nous enseigne ce récit de la chute, et qui sont presque des leçons d'évidences, c'est ici la leçon de NE PAS chercher à aller plus loin que ce notre Créateur nous commande pour notre bien, et j'ajoute : ... même avec la bonne pensée/intention de vouloir se protéger de pécher contre Lui !!!
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En fait, le meilleur moyen de se protéger de désobéir à l'Éternel n'est pas d'ajouter des "sur-commandements" à Ses commandements, mais tout simplement d'obéir à Ses seuls commandements…
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"L’Éternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas, lorsque tu obéiras aux commandements de l’Éternel, ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui, lorsque tu les observeras et les mettras en pratique, et que tu ne te détourneras ni à droite ni à gauche de tous les commandements que je vous donne aujourd’hui, pour aller après d’autres dieux et pour les servir." (De.28:13-14)
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"Ni à droite, ni à gauche", et pas seulement pour ne pas aller servir d'autres dieux, mais pour mettre en pratique les commandements de l'Éternel, tels qu'Il les a donnés, … car les appliquer autrement, c'est déjà aller vers d'autres dieux…
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Ève avait détourné son regard du vrai centre, l'arbre de vie qui était au milieu du jardin : c'est pourquoi, pour elle, c'était l'autre arbre, l'arbre défendu, qui était dorénavant au milieu du jardin, de "son" jardin, de "sa" vision du jardin…
Elle s'était détournée du commandement, et elle a ajouté un "sur-commandement", … mais aussi, par voie de conséquence, des sous-conséquences aux paroles initiales d'Elohim…
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Et cela a été écrit pour notre instruction, notre avertissement…
Entende celui qui a des oreilles pour entendre.
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Que l'Éternel vous bénisse, en Jésus/Yeshoua, notre seul salut, notre seul Sauveur, notre seul centre, notre seul cep sur lequel tous ceux qui ont été rachetés par Son sacrifice expiatoire sont greffés (ou re-greffés).
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Jean.
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QUAND ET COMMENT, selon vous, a commencé la chute de l'humanité dans le jardin d'Éden ?
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Bien sûr, si je pose la question, je mets le postulat préalable que vous croyez au récit d'Adam et Ève tel que rapporté dans la Bible…
Sinon, cette question n'a pas de sens pour vous, si ce n'est, tout au plus, ou bien au moins, selon le cas, celui de donner quelque chose à étudier à votre curiosité…
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Plusieurs répondront : "Quand Adam et Ève ont mangé du fruit défendu".
Et d'autres : "Quand Ève s'est laissée séduire (tromper) par le serpent"…
Tous ceux qui ont donné une des deux réponses ci-dessus ont raison, … et tort ! Donc, en fait, ils ont tort.
"Aouf !", dirait ma fille de 10 ans… : on enseigne, généralement, que le 1er péché a été celui d'avoir mangé le fruit défendu, et plusieurs vont même remonter la responsabilité à l'instant où Ève a accepté d'écouter les mensonges du serpent…
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Mais je vais vous démontrer que c'est même un peu avant encore qu'il nous faut remonter pour trouver l'origine de la chute d'Adam et d'Ève… !
Et nous en tirerons même des leçons supplémentaires et complémentaires aux seuls rudiments habituels, en plus.
Reprenons le récit de la Bible, et réfléchissons un peu.
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Ge.2:15-17 :
"L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder.
L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement."
Ge.3:1-10 :
"Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?
La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
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Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.
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La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea.
Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures.
Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.
Mais l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ?
Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché."
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Où a commencé le péché, dans tout ce récit ? L'avez-vous remarqué ?
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Ève a déformé le commandement de Dieu :
1- "vous n’y toucherez point" :
=> FAUX : elle ajoute ici un commandement d'homme à celui de Dieu qui n'avait interdit que de manger de ce fruit : ajouter à la Parole de Dieu nous place au-delà de Dieu, et au-delà de là où Dieu se trouve, nous sommes à découvert face à tous les dangers spirituels !...
Elle voulait certainement se protéger en s'interdisant davantage que ce que Dieu avait interdit : mais elle s'est elle-même exposée, au contraire !...
Le légalisme, sous toutes ses formes et justifications, est toujours une pente glissante vers la chute : de tout temps, dans l'histoire d'Ève, mais aussi d'Israël et de l'Église, et même de toute religion, il en a été ainsi.
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2- "de peur que vous ne mouriez" :
=> ENCORE FAUX : ici, elle diminue l'avertissement de Dieu : le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement. => et non pas "de peur que tu meurs le jour où tu en mangeras".
Elle a tellement pensé à ajouter au commandement de Dieu, quant à sa mise en pratique, quant à son danger d'y tomber, qu'elle en a diminué le reste : la gravité des conséquences.
La mort n'était plus la conséquence inévitable, mais seulement un danger possible.
.
Satan avait désormais la route grande ouverte pour détruire toutes les bases des croyances d'Ève... Et il est entré dedans avec toute la force persuasive de ses subtilités diaboliques.
Et Ève a chuté, puis Adam avec elle.
.
Mais comment en était-elle arrivée là, avant même que le serpent ne vienne la tenter ?
.
Certains diront que c'est probablement Adam qui a mal transmis le commandement de Dieu… Possible, mais pas convaincant, ou au moins pas seulement pour cela !
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Avez-vous remarqué ce passage dans sa totalité : "La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez" ?
Elle parle de l'arbre qui est au milieu du jardin… !!!
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Or, la Bible nous indique ceci : "L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal." (Ge.2:9)
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Question 1 : quel arbre Dieu a-t-Il fait pousser "au milieu du jardin" ???
Réponse 1 : l'arbre de la vie !
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Question 2 : de quel arbre Dieu a-t-Il défendu de manger le fruit ?
Réponse 2 : de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
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Question 3 : quel arbre Ève décrit-elle comme étant celui "qui est au milieu du jardin" dans sa réponse au serpent ?
Réponse 3 : l'arbre dont Dieu a défendu de manger le fruit…
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Ce n'est pas le serpent qui lui a suggéré cette situation géographique de l'arbre de la connaissance du bien et du mal dans le jardin.
Cette partie de sa réponse au serpent vient d'elle, et d'elle seule.
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La chute d'Ève a commencé LÀ, en réalité !!!
Ce n'était plus l'arbre de la vie qui était au centre de "son" jardin, de "sa" vision du jardin… Mais c'était déjà l'arbre au fruit défendu.
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Quelles conséquences cela a-t-il eu pour elle (avant même que le serpent se présente à elle) ?
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Nous les avons vues dans sa réponse au serpent :
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1- Pour se protéger elle-même d'aller cueillir "par mégarde" du fruit de l'arbre devenu le centre de "son" jardin, de "sa" vision du jardin, elle a mis un commandement sur le commandement initial (une mitsvah sur la mitsvah) : "ne pas toucher" sur le commandement "ne pas manger"…
En soi, rien de mauvais : qui donc lui reprocherait de se protéger de pouvoir désobéir à l'injonction de son Créateur ?
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2- Pour "rétablir" pour elle-même l'équilibre du commandement, elle a déformé/diminué les conséquences de la transgression de celui-ci…
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Le serpent n'avait effectivement plus qu'à venir cueillir le "fruit mûr pour le péché" qu'elle était ainsi devenue…
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Quelle application pratique cela a-t-il pour nous ?
Eh bien, outre toutes les leçons "habituelles" que nous enseigne ce récit de la chute, et qui sont presque des leçons d'évidences, c'est ici la leçon de NE PAS chercher à aller plus loin que ce notre Créateur nous commande pour notre bien, et j'ajoute : ... même avec la bonne pensée/intention de vouloir se protéger de pécher contre Lui !!!
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En fait, le meilleur moyen de se protéger de désobéir à l'Éternel n'est pas d'ajouter des "sur-commandements" à Ses commandements, mais tout simplement d'obéir à Ses seuls commandements…
.
"L’Éternel fera de toi la tête et non la queue, tu seras toujours en haut et tu ne seras jamais en bas, lorsque tu obéiras aux commandements de l’Éternel, ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui, lorsque tu les observeras et les mettras en pratique, et que tu ne te détourneras ni à droite ni à gauche de tous les commandements que je vous donne aujourd’hui, pour aller après d’autres dieux et pour les servir." (De.28:13-14)
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"Ni à droite, ni à gauche", et pas seulement pour ne pas aller servir d'autres dieux, mais pour mettre en pratique les commandements de l'Éternel, tels qu'Il les a donnés, … car les appliquer autrement, c'est déjà aller vers d'autres dieux…
.
Ève avait détourné son regard du vrai centre, l'arbre de vie qui était au milieu du jardin : c'est pourquoi, pour elle, c'était l'autre arbre, l'arbre défendu, qui était dorénavant au milieu du jardin, de "son" jardin, de "sa" vision du jardin…
Elle s'était détournée du commandement, et elle a ajouté un "sur-commandement", … mais aussi, par voie de conséquence, des sous-conséquences aux paroles initiales d'Elohim…
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Et cela a été écrit pour notre instruction, notre avertissement…
Entende celui qui a des oreilles pour entendre.
.
Que l'Éternel vous bénisse, en Jésus/Yeshoua, notre seul salut, notre seul Sauveur, notre seul centre, notre seul cep sur lequel tous ceux qui ont été rachetés par Son sacrifice expiatoire sont greffés (ou re-greffés).
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Jean.