Dieu Existe
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Avant d’aller directement dans de telles recherches, une question est nécessaire à poser :
DIEU EXISTE-T-IL ?
SI OUI, S’INTERRESSE-T-IL À L’HUMANITÉ ?
SI TOUJOURS OUI, NOUS A-T-IL PARLÉ ?
En répondant à la dernière question, on répond à toutes : en effet, si Dieu nous a parlé, de quelque
façon que ce soit, cela signifie :
(1) qu’Il existe bien (c’est une évidence…),
mais aussi :
(2) qu’Il s’intéresse à nous.
Essayons donc de répondre à cette question-là, dans un premier temps.
Et faisons rapide : j’affirme ici que la Bible est la Parole de Dieu, en ce sens qu’elle est
manifestement inspirée de Dieu.
En effet, elle ne peut pas être le seul fruit de la pensée et de la connaissance humaine. J’en veux
pour preuve(s) les très nombreuses prophéties déjà réalisées, et pour plusieurs strictement « à la
lettre ».
Je vais prendre deux exemples très significatifs.
1. UNE PROPHÉTIE DU ROI DAVID
Le premier est un texte qui a été écrit près de 1000 ans avant Jésus-Christ, par le roi David.
Voici ce que dit David, dans ce psaume dont il est l’auteur :
« De nombreux taureaux sont autour de moi, des taureaux de Basan m’environnent. Ils ouvrent
contre moi leur gueule, semblables au lion qui déchire et rugit.
Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os se séparent ; mon coeur est comme de la cire, il
se fond dans mes entrailles.
Ma force se dessèche comme l’argile, et ma langue s’attache à mon palais ; tu me réduis à la
poussière de la mort.
Car des chiens m’environnent, une bande de scélérats rôdent autour de moi, ils ont percé mes mains
et mes pieds.
Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent ; ils se partagent mes
vêtements, ils tirent au sort ma tunique. »
(La Bible – Psaume 22, versets 12 à 18)
Cela demande quelques explications…
Il s’agit de la description des souffrances d’une personne mise à mort d’une façon particulièrement
atroce.
Cette personne sent fondre tout son corps dans ses propres entrailles. Sa langue se dessèche : il
meurt donc également de dessèchement intérieur, comme de soif.
Et en plus, il a eu les mains et les pieds percés.
Autour de lui, ses ennemis le harcèlent, l’agressent verbalement : «Ils ouvrent contre moi leur
gueule, semblables au lion qui déchire et rugit ».
Ils tournent autour de lui. D’autres observent, le regardent, comme « montant la garde ». Ces
derniers se partagent ses vêtements, et ils tirent au sort sa tunique…
Tout d’abord, notons que le roi David n’a jamais rien vécu d’approchant lui-même. Il avait
beaucoup d’ennemis, mais aucun ne lui a fait quoi que ce soit de ressemblant.
Et pour tout dire, David est mort de vieillesse, dans son lit, dans son palais.
Il n’existait pas même de mise à mort semblable, avec ces effets-là, à cette époque, dans son
royaume. Pas même dans les royaumes alentour…
Alors que décrivait-il donc dans ce psaume ?
Pour nous, nous pouvons y voir, décrits avec une précision déconcertante, plusieurs détails de la
crucifixion de Jésus-Christ.
Sauf que cet événement aura lieu 1000 ans plus tard… !
Voyons donc d’abord cet événement.
Tout d’abord, il faut savoir que Jésus a été crucifié. Il s’agissait là d’une mise à mort inventée par
les Romains environ 2 siècles maximum avant la crucifixion de Jésus-Christ.
Cette forme de mise à mort avait pour effet physiologique de provoquer le très lent et douloureux
étouffement du supplicié.
Ses entrailles se fondaient dans son corps. Et sous le soleil du Moyen-Orient, en plus, il se
desséchait rapidement. D’ailleurs, à un moment, Jésus s’est justement écrié : « J’ai soif ! »
Le supplicié était soit attaché, soit cloué à la potence en forme de croix. Ce fut le cas pour Jésus :
ses mains et ses pieds furent cloués ; ils furent donc bien percés…
Jusque-là déjà, le parallèle est très troublant, mais il y a plus étonnant encore !
La foule, tout autour du lieu du drame, insultait Jésus-Christ.
Et le plus troublant est ce point-ci : les soldats romains qui le gardaient se sont partagé ses
vêtements, tandis qu’il agonisait.
C’était la coutume romaine : les bourreaux, soldats qui avaient été chargés de la sale besogne,
recevaient en salaire les vêtements du condamné.
Ils se les sont donc partagés. Mais voilà qu’en prenant la tunique de Jésus, ils n’ont pas voulu la
couper en parts égales, car elle était belle. Alors, d’un commun accord, ils ont décidé de la tirer au
sort pour voir lequel d’entre eux la remporterait.
Et David, 1000 ans avant ces événements tragiques, décrit une scène semblable : « ils se partagent
mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique. »
C’est comme si un peintre avait peint une scène historique, avec ses détails aussi précis, … 1000
ans avant qu’elle arrive !
IMPOSSIBLE !... HUMAINEMENT IMPOSSIBLE, avec autant de détails aussi précis !
Alors quoi ? Le texte du psaume du roi David a peut-être été modifié après coup ? … c’est-à-dire
après les événements ainsi décrits ?
Est-ce possible ? J’affirme encore que non !
Pourquoi ? Parce que ce texte figure tel quel dans ce que les Chrétiens appellent l’Ancien
Testament, c’est-à-dire les « écritures juives »… de la Bible.
Ce sont les textes de la « Bible juive ». Et les Juifs n’ont pas ajouté des détails, dans « leur » partie
de la Bible, qui confirmerait une telle prophétie sur Jésus, puisqu’ils ne croient pas en Lui…
Le fait que ce texte figure dans « leur » partie de la Bible montre qu’il a vraiment été écrit AVANT
la crucifixion de Jésus.
La rédaction des livres de la partie juive de la Bible a d’ailleurs été achevée environ 200 ans avant
Jésus-Christ.
Les manuscrits de Qumran, qui datent d’environ 200-100 ans avant Jésus-Christ, possèdent
d’ailleurs des extraits de ce psaume de David qui démontrent qu’il n’a subi aucune modification
après la crucifixion de Jésus.
Alors, David était-il un « grand visionnaire » ?
Non, mais David était un prophète. Il est reconnu comme tel dans le Judaïsme. Et en tant que
prophète, il a écrit des prophéties.
Ce psaume est un psaume prophétique, écrit par David, non pas dans son rôle de roi mais dans celui
de prophète.
Il y décrit, prophétiquement, ce qu’il « voit » et qu’il « ressent ». Et ce qu’il « voit » et qu’il «
ressent », c’est exactement ce que, 1000 ans plus tard, Jésus voit et ressent, Lui aussi, du haut de la
croix où Il agonise, crucifié…
À part que Jésus, 1000 ans plus tard, le voit et le ressent véritablement, et non pas « seulement »
prophétiquement…
Mais alors, qui donc a révélé à David ces détails de ce que Jésus verra et ressentira dans sa chair
1000 ans plus tard ?
Cela n’est pas humain !... C’est évident.
Un humain peut imaginer les grandes lignes de l’histoire, sur quelques dizaines d’années…, allez,
accordons au meilleur quelques centaines d’années, pour les très grandes lignes.
Mais de tels détails aussi précis, pour des choses inconnues à son époque, aucun homme ne peut
l’annoncer 1000 ans à l’avance.
Soyons honnêtes et de bonne foi ! … et reconnaissons les faits tels qu’ils sont.
Là, la preuve est donc faite que Dieu a parlé à David, pour notre instruction à nous, … et cela se
trouve dans la Bible !
2. UNE PROPHÉTIE DU PROPHÈTE DANIEL
« Je parlais encore dans ma prière, quand l’homme, Gabriel, que j’avais vu précédemment dans une
vision, s’approcha de moi d’un vol rapide, au moment de l’offrande du soir. Il m’instruisit, et
s’entretint avec moi. Il me dit :
Daniel, je suis venu maintenant pour ouvrir ton intelligence. Lorsque tu as commencé à prier, la
parole est sortie, et je viens pour te l’annoncer ; car tu es un bien-aimé. Sois attentif à la parole, et
comprends la vision !
Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les
transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l’iniquité et amener la justice éternelle, pour
sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints.
Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie
jusqu’à l’Oint, au Conducteur, il y a sept semaines ; dans soixante-deux semaines, les places et les
fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux.
Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n’aura pas de successeur. Le peuple
d’un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation ;
il est arrêté que les dévastations dureront jusqu’au terme de la guerre.
Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera
cesser le sacrifice et l’offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu’à
ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur. »
(La Bible – Livre de Daniel, chapitre 9, versets 21 à 27)
Le plus marquant est mis en gras dans le texte ci-dessus…
Pour comprendre ce texte, il faut savoir que les semaines dont il est question ici ne sont pas des «
semaines de jours » (7 jours) mais des « semaines d’années » (7 ans).
La première période couvre 483 ans (69 « semaines d’années » : 7 + 62).
Elle va « depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu’à l’Oint ».
Le « moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie » correspond, historiquement, à
l’Édit qui a autorisé les Juifs à retourner à Jérusalem pour y rebâtir leur temple.
Cet événement a eu lieu le 14 mars 445 av. J.C. Nous connaissons la date avec précision grâce au
livre du prophète Néhémie, dans la Bible, où cet événement est daté (au mois de Nissan, c’est-à-dire
le 1er jour de ce mois, la 20ème année du roi Artaxerxès, c’est-à-dire de son règne comme roi…).
Notons aussi que les « semaines d’années » concernent des « années prophétiques », c’est-à-dire
composées de mois de 30 jours exactement, donc des années de 360 jours.
Cette dernière considération prise en compte, le calcul des 69 premières « semaines d’années »,
depuis 445 av. J.C. nous mène au 6 avril 32 ap. J.C. (je vous épargne les calculs, scientifiques et
exacts !).
Et « jusqu’à l’Oint » signifie « jusqu’au Messie »…
Donc, le 6 avril de l’an 32 après J.C., le Messie devait être connu, et même retranché. Et cela tombe
justement à la période de la Pâque où Jésus fut crucifié ! …
Il semble même que ce soit exactement le dimanche précédant cette Pâque, donc le dimanche dit «
des rameaux », où Jésus est entré triomphalement à Jérusalem, avant d’être jugé et crucifié à la fin
de la même semaine (de 7 jours, ici).
Étonnant, non ?
Le prophète Daniel a reçu cette prophétie environ 500 ans avant les événements annoncés par cette
prophétie !
Bon, d’accord, le texte de la Bible est clair : c’est un ange qui le lui a révélé.
Mais le fait est le suivant : que ce soit directement, ou en envoyant un ange, il reste que Dieu a fait
annoncer ces choses à Son prophète Daniel.
Donc, Dieu a donc encore une fois de plus parlé … dans la Bible !
Encore une fois, le texte de cette autre prophétie, comme celle de David précédemment, est dans les
« écritures juives » de la Bible, et n’a donc absolument pas été écrit après les événements qu’elle
annonce...
CONCLUSION
Il y a bien d’autres exemples de telles prophéties dans la Bible, plus ou moins détaillées, et toutes
accomplies « à la lettre ».
Le fait est donc que Dieu a effectivement décidé de nous parler. Et ce qu’Il Lui a plu de révéler à
d’autres hommes pour nous, se trouve dans la Bible, et nulle part ailleurs.
Donc :
• Dieu existe,
• Dieu s’intéresse à l’humanité,
• Dieu nous a parlé, dans la Bible.
Il faut donc maintenant voir ce qu’Il a eu à nous dire…
Ce sera l'objet d'un prochain message...
DIEU EXISTE-T-IL ?
SI OUI, S’INTERRESSE-T-IL À L’HUMANITÉ ?
SI TOUJOURS OUI, NOUS A-T-IL PARLÉ ?
En répondant à la dernière question, on répond à toutes : en effet, si Dieu nous a parlé, de quelque
façon que ce soit, cela signifie :
(1) qu’Il existe bien (c’est une évidence…),
mais aussi :
(2) qu’Il s’intéresse à nous.
Essayons donc de répondre à cette question-là, dans un premier temps.
Et faisons rapide : j’affirme ici que la Bible est la Parole de Dieu, en ce sens qu’elle est
manifestement inspirée de Dieu.
En effet, elle ne peut pas être le seul fruit de la pensée et de la connaissance humaine. J’en veux
pour preuve(s) les très nombreuses prophéties déjà réalisées, et pour plusieurs strictement « à la
lettre ».
Je vais prendre deux exemples très significatifs.
1. UNE PROPHÉTIE DU ROI DAVID
Le premier est un texte qui a été écrit près de 1000 ans avant Jésus-Christ, par le roi David.
Voici ce que dit David, dans ce psaume dont il est l’auteur :
« De nombreux taureaux sont autour de moi, des taureaux de Basan m’environnent. Ils ouvrent
contre moi leur gueule, semblables au lion qui déchire et rugit.
Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os se séparent ; mon coeur est comme de la cire, il
se fond dans mes entrailles.
Ma force se dessèche comme l’argile, et ma langue s’attache à mon palais ; tu me réduis à la
poussière de la mort.
Car des chiens m’environnent, une bande de scélérats rôdent autour de moi, ils ont percé mes mains
et mes pieds.
Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent ; ils se partagent mes
vêtements, ils tirent au sort ma tunique. »
(La Bible – Psaume 22, versets 12 à 18)
Cela demande quelques explications…
Il s’agit de la description des souffrances d’une personne mise à mort d’une façon particulièrement
atroce.
Cette personne sent fondre tout son corps dans ses propres entrailles. Sa langue se dessèche : il
meurt donc également de dessèchement intérieur, comme de soif.
Et en plus, il a eu les mains et les pieds percés.
Autour de lui, ses ennemis le harcèlent, l’agressent verbalement : «Ils ouvrent contre moi leur
gueule, semblables au lion qui déchire et rugit ».
Ils tournent autour de lui. D’autres observent, le regardent, comme « montant la garde ». Ces
derniers se partagent ses vêtements, et ils tirent au sort sa tunique…
Tout d’abord, notons que le roi David n’a jamais rien vécu d’approchant lui-même. Il avait
beaucoup d’ennemis, mais aucun ne lui a fait quoi que ce soit de ressemblant.
Et pour tout dire, David est mort de vieillesse, dans son lit, dans son palais.
Il n’existait pas même de mise à mort semblable, avec ces effets-là, à cette époque, dans son
royaume. Pas même dans les royaumes alentour…
Alors que décrivait-il donc dans ce psaume ?
Pour nous, nous pouvons y voir, décrits avec une précision déconcertante, plusieurs détails de la
crucifixion de Jésus-Christ.
Sauf que cet événement aura lieu 1000 ans plus tard… !
Voyons donc d’abord cet événement.
Tout d’abord, il faut savoir que Jésus a été crucifié. Il s’agissait là d’une mise à mort inventée par
les Romains environ 2 siècles maximum avant la crucifixion de Jésus-Christ.
Cette forme de mise à mort avait pour effet physiologique de provoquer le très lent et douloureux
étouffement du supplicié.
Ses entrailles se fondaient dans son corps. Et sous le soleil du Moyen-Orient, en plus, il se
desséchait rapidement. D’ailleurs, à un moment, Jésus s’est justement écrié : « J’ai soif ! »
Le supplicié était soit attaché, soit cloué à la potence en forme de croix. Ce fut le cas pour Jésus :
ses mains et ses pieds furent cloués ; ils furent donc bien percés…
Jusque-là déjà, le parallèle est très troublant, mais il y a plus étonnant encore !
La foule, tout autour du lieu du drame, insultait Jésus-Christ.
Et le plus troublant est ce point-ci : les soldats romains qui le gardaient se sont partagé ses
vêtements, tandis qu’il agonisait.
C’était la coutume romaine : les bourreaux, soldats qui avaient été chargés de la sale besogne,
recevaient en salaire les vêtements du condamné.
Ils se les sont donc partagés. Mais voilà qu’en prenant la tunique de Jésus, ils n’ont pas voulu la
couper en parts égales, car elle était belle. Alors, d’un commun accord, ils ont décidé de la tirer au
sort pour voir lequel d’entre eux la remporterait.
Et David, 1000 ans avant ces événements tragiques, décrit une scène semblable : « ils se partagent
mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique. »
C’est comme si un peintre avait peint une scène historique, avec ses détails aussi précis, … 1000
ans avant qu’elle arrive !
IMPOSSIBLE !... HUMAINEMENT IMPOSSIBLE, avec autant de détails aussi précis !
Alors quoi ? Le texte du psaume du roi David a peut-être été modifié après coup ? … c’est-à-dire
après les événements ainsi décrits ?
Est-ce possible ? J’affirme encore que non !
Pourquoi ? Parce que ce texte figure tel quel dans ce que les Chrétiens appellent l’Ancien
Testament, c’est-à-dire les « écritures juives »… de la Bible.
Ce sont les textes de la « Bible juive ». Et les Juifs n’ont pas ajouté des détails, dans « leur » partie
de la Bible, qui confirmerait une telle prophétie sur Jésus, puisqu’ils ne croient pas en Lui…
Le fait que ce texte figure dans « leur » partie de la Bible montre qu’il a vraiment été écrit AVANT
la crucifixion de Jésus.
La rédaction des livres de la partie juive de la Bible a d’ailleurs été achevée environ 200 ans avant
Jésus-Christ.
Les manuscrits de Qumran, qui datent d’environ 200-100 ans avant Jésus-Christ, possèdent
d’ailleurs des extraits de ce psaume de David qui démontrent qu’il n’a subi aucune modification
après la crucifixion de Jésus.
Alors, David était-il un « grand visionnaire » ?
Non, mais David était un prophète. Il est reconnu comme tel dans le Judaïsme. Et en tant que
prophète, il a écrit des prophéties.
Ce psaume est un psaume prophétique, écrit par David, non pas dans son rôle de roi mais dans celui
de prophète.
Il y décrit, prophétiquement, ce qu’il « voit » et qu’il « ressent ». Et ce qu’il « voit » et qu’il «
ressent », c’est exactement ce que, 1000 ans plus tard, Jésus voit et ressent, Lui aussi, du haut de la
croix où Il agonise, crucifié…
À part que Jésus, 1000 ans plus tard, le voit et le ressent véritablement, et non pas « seulement »
prophétiquement…
Mais alors, qui donc a révélé à David ces détails de ce que Jésus verra et ressentira dans sa chair
1000 ans plus tard ?
Cela n’est pas humain !... C’est évident.
Un humain peut imaginer les grandes lignes de l’histoire, sur quelques dizaines d’années…, allez,
accordons au meilleur quelques centaines d’années, pour les très grandes lignes.
Mais de tels détails aussi précis, pour des choses inconnues à son époque, aucun homme ne peut
l’annoncer 1000 ans à l’avance.
Soyons honnêtes et de bonne foi ! … et reconnaissons les faits tels qu’ils sont.
Là, la preuve est donc faite que Dieu a parlé à David, pour notre instruction à nous, … et cela se
trouve dans la Bible !
2. UNE PROPHÉTIE DU PROPHÈTE DANIEL
« Je parlais encore dans ma prière, quand l’homme, Gabriel, que j’avais vu précédemment dans une
vision, s’approcha de moi d’un vol rapide, au moment de l’offrande du soir. Il m’instruisit, et
s’entretint avec moi. Il me dit :
Daniel, je suis venu maintenant pour ouvrir ton intelligence. Lorsque tu as commencé à prier, la
parole est sortie, et je viens pour te l’annoncer ; car tu es un bien-aimé. Sois attentif à la parole, et
comprends la vision !
Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les
transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l’iniquité et amener la justice éternelle, pour
sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints.
Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie
jusqu’à l’Oint, au Conducteur, il y a sept semaines ; dans soixante-deux semaines, les places et les
fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux.
Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n’aura pas de successeur. Le peuple
d’un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation ;
il est arrêté que les dévastations dureront jusqu’au terme de la guerre.
Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera
cesser le sacrifice et l’offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu’à
ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur. »
(La Bible – Livre de Daniel, chapitre 9, versets 21 à 27)
Le plus marquant est mis en gras dans le texte ci-dessus…
Pour comprendre ce texte, il faut savoir que les semaines dont il est question ici ne sont pas des «
semaines de jours » (7 jours) mais des « semaines d’années » (7 ans).
La première période couvre 483 ans (69 « semaines d’années » : 7 + 62).
Elle va « depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu’à l’Oint ».
Le « moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie » correspond, historiquement, à
l’Édit qui a autorisé les Juifs à retourner à Jérusalem pour y rebâtir leur temple.
Cet événement a eu lieu le 14 mars 445 av. J.C. Nous connaissons la date avec précision grâce au
livre du prophète Néhémie, dans la Bible, où cet événement est daté (au mois de Nissan, c’est-à-dire
le 1er jour de ce mois, la 20ème année du roi Artaxerxès, c’est-à-dire de son règne comme roi…).
Notons aussi que les « semaines d’années » concernent des « années prophétiques », c’est-à-dire
composées de mois de 30 jours exactement, donc des années de 360 jours.
Cette dernière considération prise en compte, le calcul des 69 premières « semaines d’années »,
depuis 445 av. J.C. nous mène au 6 avril 32 ap. J.C. (je vous épargne les calculs, scientifiques et
exacts !).
Et « jusqu’à l’Oint » signifie « jusqu’au Messie »…
Donc, le 6 avril de l’an 32 après J.C., le Messie devait être connu, et même retranché. Et cela tombe
justement à la période de la Pâque où Jésus fut crucifié ! …
Il semble même que ce soit exactement le dimanche précédant cette Pâque, donc le dimanche dit «
des rameaux », où Jésus est entré triomphalement à Jérusalem, avant d’être jugé et crucifié à la fin
de la même semaine (de 7 jours, ici).
Étonnant, non ?
Le prophète Daniel a reçu cette prophétie environ 500 ans avant les événements annoncés par cette
prophétie !
Bon, d’accord, le texte de la Bible est clair : c’est un ange qui le lui a révélé.
Mais le fait est le suivant : que ce soit directement, ou en envoyant un ange, il reste que Dieu a fait
annoncer ces choses à Son prophète Daniel.
Donc, Dieu a donc encore une fois de plus parlé … dans la Bible !
Encore une fois, le texte de cette autre prophétie, comme celle de David précédemment, est dans les
« écritures juives » de la Bible, et n’a donc absolument pas été écrit après les événements qu’elle
annonce...
CONCLUSION
Il y a bien d’autres exemples de telles prophéties dans la Bible, plus ou moins détaillées, et toutes
accomplies « à la lettre ».
Le fait est donc que Dieu a effectivement décidé de nous parler. Et ce qu’Il Lui a plu de révéler à
d’autres hommes pour nous, se trouve dans la Bible, et nulle part ailleurs.
Donc :
• Dieu existe,
• Dieu s’intéresse à l’humanité,
• Dieu nous a parlé, dans la Bible.
Il faut donc maintenant voir ce qu’Il a eu à nous dire…
Ce sera l'objet d'un prochain message...