Le Tabernacle et la Coupe du Salut
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LE TABERNACLE - 7 Culte – Dimanche 08 avril 2012
1. La tente du « tabernacle » : symbole de la vie avec Dieu…
Dans notre survol du « tabernacle », nous sommes désormais
arrivés à l'intérieur de la « tente d'assignation
», où le voile entre le « lieu-saint » et le « lieu-trèssaint
» est désormais déchiré, ouvert, par Dieu Luimême.
Nous avons vu que cette tente symbolise la vie dans
l'intimité de Dieu :
· intimité dans le service, dans la communion et
la prière, et à la lumière de Sa Parole (le « lieu
saint ») ;
· intimité dans Sa présence même (le « lieu-trèssaint
»).
Tout cela rejoint merveilleusement le passage que
nous avons déjà si longuement étudié ensemble :
« On raconte comment… vous vous êtes convertis, en abandonnant les idoles, pour servir le Dieu vivant et vrai, et
pour attendre des cieux Son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. » (1Th.1:9-
10)
2. Servir le Dieu vivant et vrai
Faisons donc encore une pause, pour cette autre question : qu'est-ce que « servir le Dieu vivant et vrai » ?
La réponse a déjà été abordée, sous plusieurs angles, dans le passé.
Je vais pourtant vous en proposer encore un de plus, ce matin, qui va compléter les précédents, et qui passe souvent
inaperçu dans notre lecture de la Parole de Dieu.
Ps.116 :
12 Comment rendrai-je à l’Éternel tous ses bienfaits envers moi ?
13 J’élèverai la coupe du salut, et j’invoquerai le nom de l’Éternel ;
14 J’accomplirai mes voeux envers l’Éternel, en présence de tout son peuple.
Ici, cette question reçoit une réponse en 3 phases :
1. j'élèverai la « coupe du salut »,
2. j'invoquerai le nom de l'Éternel,
3. j'accomplirai mes voeux envers l'Éternel.
Pendant quelques temps, nous allons nous attarder sur ces 3 phases.
La première concerne cette « coupe du salut » (ou « coupe des délivrances » ou « coupe des ‘saluts’ » - : (..-.....) .............--...
c'est celle-là que nous étudierons aujourd'hui.
Mais qu'est donc cette « coupe du salut »?
3. La « coupe du salut » ou « coupe des délivrances »
Voici un texte du N.T. qui nous en parle, et que nous connaissons tous, sans savoir toujours qu'il est en lien direct
avec cette « coupe du salut »...
Lc.22 :
17 Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit : Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ; 18 car, je vous le
dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu.
19 Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps,
qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
20 Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon
sang, qui est répandu pour vous.
Les 4 coupes de vin du souper de la Pâque juive évoquent les 4 verbes de délivrance mentionnés par Ex.6:6-7 :
Ex.6:
6 C’est pourquoi dis aux enfants d’Israël : Je suis l’Éternel, je vous affranchirai (Vehotséti) des travaux dont vous
chargent les Égyptiens, je vous délivrerai (Vehitsalti) de leur servitude, et je vous sauverai (Vega'alti) à bras étendu
et par de grands jugements.
7 Je vous prendrai pour mon peuple ( adopterai ) (Velaqa’hti), je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est moi, l’Éternel,
votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Égyptiens.
Vehotséti : Je vous affranchirai (ferai sortir)
Coupe de l'affranchissement (libération)
Début du repas, avec la bénédiction sur le vin (le « kiddoush »).
C'est la première coupe distribuée par Jésus, mentionnée dans le texte de Luc 22.
Vehitsalti: Je vous délivrerai
Coupe de la délivrance
En cours de repas, avec la bénédiction « Ga'al-Israël » (« [Celui qui] rachète Israël »).
Vega'alti: Je vous sauverai (affranchirai --idée de rachat/rédemption--) par un bras étendu et de
grands jugements
Coupe du salut
À la fin du repas, avec la bénédiction du repas (en fin de repas, dans le Judaïsme).
C'est la « coupe de l'alliance » distribuée « après le souper » par Jésus.
Velaqa’hti: Je vous adopterai
Coupe de l'adoption
À la fin de la soirée, avec le Hallel.
La « coupe de l'adoption » sera prise dans le ciel : « je ne boirai plus désormais du fruit de la
vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. » (Lc.22:18)
>>> la prochaine coupe est pour les « noces de l'Agneau »...
Les 4 niveaux, d'intensité et de précision croissante :
je vous libérerai, je vous délivrerai, je vous sauverai, je vous adopterai.
LIBERTÉ DÉLIVRANCE SALUT ADOPTION
Ces différents verbes et notions indiquent des degrés de délivrance de plus en plus profonds, de plus en plus complets,
de plus en plus définitifs :
> être délivré, c'est plus qu'être libéré...
la liberté peut être accordée « sous caution », « sous surveillance », « sous conditions », etc.
au contraire, être délivré, c’est être pleinement libre !
>> être sauvé, c'est plus qu'être délivré...
on peut être délivré de quelque chose ou de quelqu’un sans en être sauvé pour autant.
>>> être adopté, c'est plus qu'être sauvé...
on peut être sauvé d’un danger sans pour autant être adopté par notre sauveteur.
Cela nous rappelle ce passage du N.T. :
Ro.8
29 Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils
fût le premier-né entre plusieurs frères. 30 Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il
les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
Reformulons ce texte, pour en voir la clarté sous un autre angle : « ceux que Dieu a connus d'avance comme étant
ceux qui accepteront Son offre de salut et de réconciliation, Il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de
Son Fils », c'est-à-dire : « ils les a prédestinés à être libérés de l'image du péché qui frappe toute l'humanité depuis la
chute en Éden ».
L’ancien Adam est tombé dans le péché et, à sa suite, toute l’humanité, de génération en génération, et le nouvel
Adam, Jésus-Christ, n’a jamais péché et, en Lui, Dieu s’est suscité une nouvelle race humaine, tous destinés à être
semblables à Son Fils, c’est-à-dire libérés de cette image du péché en eux.
L’apôtre Paul l’explique ainsi aux Corinthiens :
1Co.15
45 C’est ainsi aussi qu’il est écrit : Le premier homme Adam devint une âme vivante, le dernier Adam, un esprit vivifiant.
46 Mais ce qui est spirituel n’est pas le premier, mais ce qui est animal ; ensuite ce qui est spirituel.
47 Le premier homme est tiré de la terre, - poussière ; le second homme est venu du ciel.
48 Tel qu’est celui qui est poussière, tels aussi sont ceux qui sont poussière ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les
célestes.
49 Et comme nous avons porté l’image de celui qui est poussière, nous porterons aussi l’image du céleste.
Ainsi, nous trouvons cette correspondance, désormais :
Évènement (Ex.6) (coupe de Pâque) Évènement (Ro.8)
Liberté Liberté
Délivrance Appel
Salut Justification
Adoption Glorification
Remarquez combien correspondance est bien exacte :
> la liberté va avec la liberté (c'est une évidence !)
>> la délivrance va avec l'appel (la délivrance est la conséquence de la réponse à l'appel de Dieu :
appel à la repentance, à la conversion, à la réconciliation avec Dieu, et appel au service de Dieu),
>>> le salut va avec la justification (c'est parce que l'on est justifiés en Christ que l'on est sauvés),
La justice de Christ nous recouvre, et nous ne subirons plus le châtiment de notre péché : Christ l’a subi une
fois pour toutes à notre place, et c’est seulement grâce à cela que nous sommes sauvés,
>>>> l'adoption va avec la glorification (c'est l'éternité dans le ciel).
Le texte du Ps.116 nous dit bien : « Comment rendrai-je à l’Éternel tous ses bienfaits envers moi ? » (v.12)
En effet, est-ce que ce ne sont pas de grands bienfaits envers nous qu'Il nous ait libérés, délivrés, sauvés et adoptés ?
Est-ce que ce ne sont pas de grands bienfaits envers nous qu'Il nous ait libérés de l'image du péché, puis appelés, et
ensuite justifiés, dès ici-bas, pour enfin nous glorifier, dans Son ciel (bien que nous en vivions d’ores et déjà les prémices,
ici-bas) ?
Mais cette coupe prend aussi en compte toutes les autres délivrances : pas seulement les délivrances spirituelles,
mais aussi les délivrances terrestres de cette vie-ci.
Cela nous rappelle notamment, entre plein d’autres, cet épisode des évangiles où Jésus traverse le lac de Génésareth
en barque, avec ses disciples, et que la tempête se lève, alors qu’il dort sur le pont…
La barque est submergée par les vagues, elle manque de couler : les disciples ne parviennent plus à en écoper l’eau,
malgré tous leurs efforts. Et Jésus continue de dormir…
Les disciples paniquent, et crient, et Jésus continue de dormir.
Puis, ils se décident à Le réveiller. Jésus se lève et calme la tempête, puis leur demande : « Où est votre foi ? »
(Lc.8 :25)
· Pourquoi est-ce que Jésus leur pose cette question : est-ce qu’Il ne comprenait donc pas leur panique ?
· Pourquoi a-t-Il laissé les éléments se déchaîner ainsi contre la barque : avait-il oublié de prier pour que leur
traversée soit protégée de tels dangers ?
· Pourquoi a-t-Il attendu ce moment pour se réveiller ?
Dieu ne nous donne aucune des réponses à ces « pourquoi », mais nous répond seulement un étonnant : « Où est
votre foi ? »
La part de l’homme est de dire « merci » pour chaque délivrance, et de marcher jusqu’à la prochaine.
Et dans notre vie, combien de telles délivrances n’avons-nous pas déjà vécues, ou ne vivrons-nous pas encore, de la
part de Dieu envers nous ?
4. Élever la « coupe du salut »
Voilà pourquoi la première réponse à cette question est : « j'élèverai la
coupe du salut ».
Et puisqu'elle est aussi parfois traduite par « la coupe des délivrances »
(le mot hébreu signifie « salut », mais est employé au pluriel… : « yeshou’oth
» est le pluriel de « yeshou’a »), il est évident qu'elle fait directement
référence aux 4 coupes de la Pâque juive, et même qu'elle les représente
toutes, jusqu'à celle « du salut », d'où aussi son autre nom, qui
correspond davantage au terme hébreu du texte original que celui de
« délivrances » (si on le prend au sens strict).
Et ce que dit Jésus le confirme : la « coupe de l'adoption » est pour le
ciel, pour le temps des « noces de l'Agneau ».
Aujourd'hui, dans notre vie sur terre, le maximum que nous pouvons faire, pour rendre grâces à Dieu de tous Ses
bienfaits envers nous, c'est bien d'élever la « coupe du salut » : elle suit et, en plus, elle intègre et elle résume, à elle
seule, les deux précédentes (la « coupe de la liberté » et la « coupe de la délivrance »), et enfin, elle annonce la suivante
(la « coupe de l’adoption ») !
Élever la « coupe du salut », c’est se remémorer constamment comment Dieu :
· nous a libérés, puis délivrés, puis sauvés, et enfin adoptés,
· nous a prédestinés à la vraie liberté, puis appelés, puis justifiés, et enfin glorifiés, même si ce dernier point
n’est pas encore entièrement accompli.
Aujourd'hui, nous sommes justifiés en Christ, devant Dieu, par la grâce, par le moyen de la foi, comme le dit la Parole
de Dieu, mais cependant, nous ne vivons pas encore pleinement la glorification céleste qui sera le lot éternel des ra -
chetés de Christ, quand nous serons introduits définitivement dans la présence de Dieu.
Notre temps actuel est celui du salut, comme le dit 2Co.6:2 : « Au temps agréé, je t’ai exaucé, et en un jour de salut,
je t’ai secouru. Voici, c’est maintenant le temps agréable ; voici, c’est maintenant le jour du salut. »
Demain est le temps de la gloire en Christ et de la sainteté avec Christ :
· nous sommes effectivement déjà glorifiés, mais nous sommes également appelés à l’être prochainement de
façon complète et définitive dans la présence céleste même de Dieu,
· nous sommes d’ores et déjà sanctifiés, et donc saints, et pourtant, nous devons encore travailler à notre
sanctification (cf. 2Co.7 :1 ; 1Th.4 :3 ; Heb.12 :14 ; 1Pi.1 :16), en attendant d’être rendus définitivement
saints et purs dans le royaume de Dieu (cf. Eph.5 :26-27 ; Ap.19 :7 ; 21 :2).
Mais élever la « coupe du salut », c’est aussi annoncer :
· le retour du Seigneur, et donc aussi affirmer Sa résurrection (seul un être vivant peut re-venir !... un mort
doit d’abord ressusciter…),
· tout ce qui concerne la gloire future des rachetés de Christ dans la présence de Dieu : l’éternité avec Dieu.
Tout cela se vit dès aujourd’hui dans une attitude de reconnaissance, de profond respect ( la crainte de Dieu), de
louange, d’adoration et de service envers Dieu et dans la présence de Dieu, dans la tente de Son sanctuaire céleste.
N’oublions pas que, si nous sommes sauvés en Christ, réconciliés avec Dieu, nous sommes dorénavant entrés dans
cette tente du sanctuaire céleste de Dieu, et que cela a eu un prix… pour Dieu Lui-même, mais également que cela
ne peut qu’en avoir un pour nous aussi (Lc.9 :62), comme nous le verrons prochainement, Dieu voulant !
Que Dieu vous bénisse.
Jean Nehlig.
Ministères : le Seigneur donne le ministère du nettoyage : « merci pour ce privilège, Seigneur ! » (joie,
bonheur d'avoir été jugé digne...). = « rechercher le royaume de Dieu »...
1. La tente du « tabernacle » : symbole de la vie avec Dieu…
Dans notre survol du « tabernacle », nous sommes désormais
arrivés à l'intérieur de la « tente d'assignation
», où le voile entre le « lieu-saint » et le « lieu-trèssaint
» est désormais déchiré, ouvert, par Dieu Luimême.
Nous avons vu que cette tente symbolise la vie dans
l'intimité de Dieu :
· intimité dans le service, dans la communion et
la prière, et à la lumière de Sa Parole (le « lieu
saint ») ;
· intimité dans Sa présence même (le « lieu-trèssaint
»).
Tout cela rejoint merveilleusement le passage que
nous avons déjà si longuement étudié ensemble :
« On raconte comment… vous vous êtes convertis, en abandonnant les idoles, pour servir le Dieu vivant et vrai, et
pour attendre des cieux Son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. » (1Th.1:9-
10)
2. Servir le Dieu vivant et vrai
Faisons donc encore une pause, pour cette autre question : qu'est-ce que « servir le Dieu vivant et vrai » ?
La réponse a déjà été abordée, sous plusieurs angles, dans le passé.
Je vais pourtant vous en proposer encore un de plus, ce matin, qui va compléter les précédents, et qui passe souvent
inaperçu dans notre lecture de la Parole de Dieu.
Ps.116 :
12 Comment rendrai-je à l’Éternel tous ses bienfaits envers moi ?
13 J’élèverai la coupe du salut, et j’invoquerai le nom de l’Éternel ;
14 J’accomplirai mes voeux envers l’Éternel, en présence de tout son peuple.
Ici, cette question reçoit une réponse en 3 phases :
1. j'élèverai la « coupe du salut »,
2. j'invoquerai le nom de l'Éternel,
3. j'accomplirai mes voeux envers l'Éternel.
Pendant quelques temps, nous allons nous attarder sur ces 3 phases.
La première concerne cette « coupe du salut » (ou « coupe des délivrances » ou « coupe des ‘saluts’ » - : (..-.....) .............--...
c'est celle-là que nous étudierons aujourd'hui.
Mais qu'est donc cette « coupe du salut »?
3. La « coupe du salut » ou « coupe des délivrances »
Voici un texte du N.T. qui nous en parle, et que nous connaissons tous, sans savoir toujours qu'il est en lien direct
avec cette « coupe du salut »...
Lc.22 :
17 Et, ayant pris une coupe et rendu grâces, il dit : Prenez cette coupe, et distribuez-la entre vous ; 18 car, je vous le
dis, je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu.
19 Ensuite il prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps,
qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi.
20 Il prit de même la coupe, après le souper, et la leur donna, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon
sang, qui est répandu pour vous.
Les 4 coupes de vin du souper de la Pâque juive évoquent les 4 verbes de délivrance mentionnés par Ex.6:6-7 :
Ex.6:
6 C’est pourquoi dis aux enfants d’Israël : Je suis l’Éternel, je vous affranchirai (Vehotséti) des travaux dont vous
chargent les Égyptiens, je vous délivrerai (Vehitsalti) de leur servitude, et je vous sauverai (Vega'alti) à bras étendu
et par de grands jugements.
7 Je vous prendrai pour mon peuple ( adopterai ) (Velaqa’hti), je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est moi, l’Éternel,
votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Égyptiens.
Vehotséti : Je vous affranchirai (ferai sortir)
Coupe de l'affranchissement (libération)
Début du repas, avec la bénédiction sur le vin (le « kiddoush »).
C'est la première coupe distribuée par Jésus, mentionnée dans le texte de Luc 22.
Vehitsalti: Je vous délivrerai
Coupe de la délivrance
En cours de repas, avec la bénédiction « Ga'al-Israël » (« [Celui qui] rachète Israël »).
Vega'alti: Je vous sauverai (affranchirai --idée de rachat/rédemption--) par un bras étendu et de
grands jugements
Coupe du salut
À la fin du repas, avec la bénédiction du repas (en fin de repas, dans le Judaïsme).
C'est la « coupe de l'alliance » distribuée « après le souper » par Jésus.
Velaqa’hti: Je vous adopterai
Coupe de l'adoption
À la fin de la soirée, avec le Hallel.
La « coupe de l'adoption » sera prise dans le ciel : « je ne boirai plus désormais du fruit de la
vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. » (Lc.22:18)
>>> la prochaine coupe est pour les « noces de l'Agneau »...
Les 4 niveaux, d'intensité et de précision croissante :
je vous libérerai, je vous délivrerai, je vous sauverai, je vous adopterai.
LIBERTÉ DÉLIVRANCE SALUT ADOPTION
Ces différents verbes et notions indiquent des degrés de délivrance de plus en plus profonds, de plus en plus complets,
de plus en plus définitifs :
> être délivré, c'est plus qu'être libéré...
la liberté peut être accordée « sous caution », « sous surveillance », « sous conditions », etc.
au contraire, être délivré, c’est être pleinement libre !
>> être sauvé, c'est plus qu'être délivré...
on peut être délivré de quelque chose ou de quelqu’un sans en être sauvé pour autant.
>>> être adopté, c'est plus qu'être sauvé...
on peut être sauvé d’un danger sans pour autant être adopté par notre sauveteur.
Cela nous rappelle ce passage du N.T. :
Ro.8
29 Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils
fût le premier-né entre plusieurs frères. 30 Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il
les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés.
Reformulons ce texte, pour en voir la clarté sous un autre angle : « ceux que Dieu a connus d'avance comme étant
ceux qui accepteront Son offre de salut et de réconciliation, Il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de
Son Fils », c'est-à-dire : « ils les a prédestinés à être libérés de l'image du péché qui frappe toute l'humanité depuis la
chute en Éden ».
L’ancien Adam est tombé dans le péché et, à sa suite, toute l’humanité, de génération en génération, et le nouvel
Adam, Jésus-Christ, n’a jamais péché et, en Lui, Dieu s’est suscité une nouvelle race humaine, tous destinés à être
semblables à Son Fils, c’est-à-dire libérés de cette image du péché en eux.
L’apôtre Paul l’explique ainsi aux Corinthiens :
1Co.15
45 C’est ainsi aussi qu’il est écrit : Le premier homme Adam devint une âme vivante, le dernier Adam, un esprit vivifiant.
46 Mais ce qui est spirituel n’est pas le premier, mais ce qui est animal ; ensuite ce qui est spirituel.
47 Le premier homme est tiré de la terre, - poussière ; le second homme est venu du ciel.
48 Tel qu’est celui qui est poussière, tels aussi sont ceux qui sont poussière ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les
célestes.
49 Et comme nous avons porté l’image de celui qui est poussière, nous porterons aussi l’image du céleste.
Ainsi, nous trouvons cette correspondance, désormais :
Évènement (Ex.6) (coupe de Pâque) Évènement (Ro.8)
Liberté Liberté
Délivrance Appel
Salut Justification
Adoption Glorification
Remarquez combien correspondance est bien exacte :
> la liberté va avec la liberté (c'est une évidence !)
>> la délivrance va avec l'appel (la délivrance est la conséquence de la réponse à l'appel de Dieu :
appel à la repentance, à la conversion, à la réconciliation avec Dieu, et appel au service de Dieu),
>>> le salut va avec la justification (c'est parce que l'on est justifiés en Christ que l'on est sauvés),
La justice de Christ nous recouvre, et nous ne subirons plus le châtiment de notre péché : Christ l’a subi une
fois pour toutes à notre place, et c’est seulement grâce à cela que nous sommes sauvés,
>>>> l'adoption va avec la glorification (c'est l'éternité dans le ciel).
Le texte du Ps.116 nous dit bien : « Comment rendrai-je à l’Éternel tous ses bienfaits envers moi ? » (v.12)
En effet, est-ce que ce ne sont pas de grands bienfaits envers nous qu'Il nous ait libérés, délivrés, sauvés et adoptés ?
Est-ce que ce ne sont pas de grands bienfaits envers nous qu'Il nous ait libérés de l'image du péché, puis appelés, et
ensuite justifiés, dès ici-bas, pour enfin nous glorifier, dans Son ciel (bien que nous en vivions d’ores et déjà les prémices,
ici-bas) ?
Mais cette coupe prend aussi en compte toutes les autres délivrances : pas seulement les délivrances spirituelles,
mais aussi les délivrances terrestres de cette vie-ci.
Cela nous rappelle notamment, entre plein d’autres, cet épisode des évangiles où Jésus traverse le lac de Génésareth
en barque, avec ses disciples, et que la tempête se lève, alors qu’il dort sur le pont…
La barque est submergée par les vagues, elle manque de couler : les disciples ne parviennent plus à en écoper l’eau,
malgré tous leurs efforts. Et Jésus continue de dormir…
Les disciples paniquent, et crient, et Jésus continue de dormir.
Puis, ils se décident à Le réveiller. Jésus se lève et calme la tempête, puis leur demande : « Où est votre foi ? »
(Lc.8 :25)
· Pourquoi est-ce que Jésus leur pose cette question : est-ce qu’Il ne comprenait donc pas leur panique ?
· Pourquoi a-t-Il laissé les éléments se déchaîner ainsi contre la barque : avait-il oublié de prier pour que leur
traversée soit protégée de tels dangers ?
· Pourquoi a-t-Il attendu ce moment pour se réveiller ?
Dieu ne nous donne aucune des réponses à ces « pourquoi », mais nous répond seulement un étonnant : « Où est
votre foi ? »
La part de l’homme est de dire « merci » pour chaque délivrance, et de marcher jusqu’à la prochaine.
Et dans notre vie, combien de telles délivrances n’avons-nous pas déjà vécues, ou ne vivrons-nous pas encore, de la
part de Dieu envers nous ?
4. Élever la « coupe du salut »
Voilà pourquoi la première réponse à cette question est : « j'élèverai la
coupe du salut ».
Et puisqu'elle est aussi parfois traduite par « la coupe des délivrances »
(le mot hébreu signifie « salut », mais est employé au pluriel… : « yeshou’oth
» est le pluriel de « yeshou’a »), il est évident qu'elle fait directement
référence aux 4 coupes de la Pâque juive, et même qu'elle les représente
toutes, jusqu'à celle « du salut », d'où aussi son autre nom, qui
correspond davantage au terme hébreu du texte original que celui de
« délivrances » (si on le prend au sens strict).
Et ce que dit Jésus le confirme : la « coupe de l'adoption » est pour le
ciel, pour le temps des « noces de l'Agneau ».
Aujourd'hui, dans notre vie sur terre, le maximum que nous pouvons faire, pour rendre grâces à Dieu de tous Ses
bienfaits envers nous, c'est bien d'élever la « coupe du salut » : elle suit et, en plus, elle intègre et elle résume, à elle
seule, les deux précédentes (la « coupe de la liberté » et la « coupe de la délivrance »), et enfin, elle annonce la suivante
(la « coupe de l’adoption ») !
Élever la « coupe du salut », c’est se remémorer constamment comment Dieu :
· nous a libérés, puis délivrés, puis sauvés, et enfin adoptés,
· nous a prédestinés à la vraie liberté, puis appelés, puis justifiés, et enfin glorifiés, même si ce dernier point
n’est pas encore entièrement accompli.
Aujourd'hui, nous sommes justifiés en Christ, devant Dieu, par la grâce, par le moyen de la foi, comme le dit la Parole
de Dieu, mais cependant, nous ne vivons pas encore pleinement la glorification céleste qui sera le lot éternel des ra -
chetés de Christ, quand nous serons introduits définitivement dans la présence de Dieu.
Notre temps actuel est celui du salut, comme le dit 2Co.6:2 : « Au temps agréé, je t’ai exaucé, et en un jour de salut,
je t’ai secouru. Voici, c’est maintenant le temps agréable ; voici, c’est maintenant le jour du salut. »
Demain est le temps de la gloire en Christ et de la sainteté avec Christ :
· nous sommes effectivement déjà glorifiés, mais nous sommes également appelés à l’être prochainement de
façon complète et définitive dans la présence céleste même de Dieu,
· nous sommes d’ores et déjà sanctifiés, et donc saints, et pourtant, nous devons encore travailler à notre
sanctification (cf. 2Co.7 :1 ; 1Th.4 :3 ; Heb.12 :14 ; 1Pi.1 :16), en attendant d’être rendus définitivement
saints et purs dans le royaume de Dieu (cf. Eph.5 :26-27 ; Ap.19 :7 ; 21 :2).
Mais élever la « coupe du salut », c’est aussi annoncer :
· le retour du Seigneur, et donc aussi affirmer Sa résurrection (seul un être vivant peut re-venir !... un mort
doit d’abord ressusciter…),
· tout ce qui concerne la gloire future des rachetés de Christ dans la présence de Dieu : l’éternité avec Dieu.
Tout cela se vit dès aujourd’hui dans une attitude de reconnaissance, de profond respect ( la crainte de Dieu), de
louange, d’adoration et de service envers Dieu et dans la présence de Dieu, dans la tente de Son sanctuaire céleste.
N’oublions pas que, si nous sommes sauvés en Christ, réconciliés avec Dieu, nous sommes dorénavant entrés dans
cette tente du sanctuaire céleste de Dieu, et que cela a eu un prix… pour Dieu Lui-même, mais également que cela
ne peut qu’en avoir un pour nous aussi (Lc.9 :62), comme nous le verrons prochainement, Dieu voulant !
Que Dieu vous bénisse.
Jean Nehlig.
Ministères : le Seigneur donne le ministère du nettoyage : « merci pour ce privilège, Seigneur ! » (joie,
bonheur d'avoir été jugé digne...). = « rechercher le royaume de Dieu »...